Les nouveaux hôtels patrimoniaux d’Al-Balad à Djeddah offrent un aperçu d’une époque révolue

L'ouverture des trois premiers hôtels patrimoniaux du quartier historique de Djeddah marque une étape importante dans les efforts de préservation et de promotion du patrimoine culturel. (Instagram/jeddahalbalad.sa)
L'ouverture des trois premiers hôtels patrimoniaux du quartier historique de Djeddah marque une étape importante dans les efforts de préservation et de promotion du patrimoine culturel. (Instagram/jeddahalbalad.sa)
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Publié le Samedi 02 mars 2024

Les nouveaux hôtels patrimoniaux d’Al-Balad à Djeddah offrent un aperçu d’une époque révolue

  • Lancées par le Historic District Program, les maisons restaurées allient la riche histoire de la région au confort contemporain
  • Ces hôtels, dont Beit Jokhdar, Beit Al-Rayess et Beit Kedwan, ont été restaurés avec grand soin, en préservant leurs caractéristiques architecturales

DJEDDAH: Nichés au cœur du quartier historique de Djeddah se trouvent des hôtels patrimoniaux lancés par le Historic District Program de Jeddah sous le patronage du ministère de la Culture, et en partenariat avec Al-Balad Development Co.

Ces hôtels, dont Beit Jokhdar, Beit Al-Rayess et Beit Kedwan, ont été restaurés avec grand soin, en préservant leurs caractéristiques architecturales pour offrir aux clients un aperçu authentique du riche patrimoine culturel de la région.

La restauration et la réfection de ces hôtels patrimoniaux ont été réalisées conformément aux normes internationales les plus élevées et aux lignes directrices établies par l'UNESCO, qui a classé le quartier historique de Djeddah comme site du patrimoine mondial en 2014.

L'ouverture des trois premiers hôtels patrimoniaux du quartier historique de Djeddah marque une étape importante dans les efforts de préservation et de promotion du patrimoine culturel. (Instagram/jeddahalbalad.sa)
L'ouverture des trois premiers hôtels patrimoniaux du quartier historique de Djeddah marque une étape importante dans les efforts de préservation et de promotion du patrimoine culturel. (Instagram/jeddahalbalad.sa)

Tariq Omar Al-Saggaf, le chef de projet, a parlé à Arab News des importants travaux effectués dans la restauration d'environ 600 bâtiments patrimoniaux dans la région. «Ces bâtiments sont non seulement restaurés mais également réutilisés pour diverses fonctions, allant de l'hôtellerie à des fins résidentielles, administratives, commerciales et culturelles», a-t-il indiqué.

Grâce à un mélange harmonieux de restauration historique et d’hôtellerie moderne, ces hôtels offrent aux clients la possibilité de se plonger dans la riche histoire et l’architecture de l’un des quartiers les plus emblématiques de l’Arabie Saoudite.

POINTS IMPORTANTS

• Le récent accord entre le programme du district historique de Jeddah et Al-Balad Development Co. ouvre un nouveau chapitre dans l'exploitation des hôtels patrimoniaux.

• Beit Jokhdar possède l'une des plus grandes façades en bois d'Al-Balad et des éléments particuliers tels que des vitraux.

• Beit Kedwan, face à Beit Nassif, se distingue par ses rawashin et ses moucharabiehs en bois.

Lors d'une visite spéciale à Beit Jokhdar, Milica Markovic, directrice générale des hôtels historiques d'Al-Balad, a précisé à Arab News que le processus de restauration visait à conserver aux bâtiments leur charme d’origine: «80 % du bâtiment ont été restaurés tels qu'il l'était à l'origine. Ce bâtiment possède la plus grande fenêtre Roshan de Djeddah. Il compte neuf chambres et suites, et c’est la plus grande des trois dont nous disposons.»

Et d’ajouter: «C’est pourquoi l’architecture est en fait tout à fait unique. Il est très important pour nous de penser à nos clients, même si ce sont des hôtels, ils offrent une ambiance tout à fait chaleureuse et raffinée.

L'ouverture des trois premiers hôtels patrimoniaux du quartier historique de Djeddah marque une étape importante dans les efforts de préservation et de promotion du patrimoine culturel. (Instagram/jeddahalbalad.sa)
L'ouverture des trois premiers hôtels patrimoniaux du quartier historique de Djeddah marque une étape importante dans les efforts de préservation et de promotion du patrimoine culturel. (Instagram/jeddahalbalad.sa)

L'attention portée aux détails dans la préservation d'éléments tels que la fenêtre Roshan, les enjolivures en bois et les crochets de lampe à huile donne aux clients un aperçu du patrimoine de la région. L'artisanat et le talent artistique locaux font également partie intégrante de la décoration intérieure et de l'ambiance des hôtels, reflétant la richesse culturelle de l'Arabie saoudite.

«Les plafonds sont également originaux avec des ornements en bois sculptés à la main. Nous avons même conservé les anciens crochets, où l'on plaçait les lampes à huile pour éclairer la pièce. La plupart des éléments artistiques et des meubles que vous voyez ont été réalisés localement, c'est pourquoi nous essayons vraiment de mettre pleinement en valeur non seulement la décoration intérieure et l'architecture de l'Arabie saoudite, mais aussi le travail des artistes», a affirmé Milica Markovic.

Chacun des trois hôtels patrimoniaux présente une conception architecturale différente qui met en relief la valeur historique et esthétique des bâtiments.

Beit Jokhdar, par exemple, possède l'une des plus grandes façades en bois d'Al-Balad et présente des éléments particuliers tels que des ornementations en plâtre, des voûtes, des vitraux et des intérieurs en bois décorés.

Beit Kedwan, face à Beit Nassif, se distingue par ses rawashine et ses moucharabiehs en bois, tandis que Beit Al-Rayess est connu pour son emplacement et ses caractéristiques architecturales, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur.

Milica Markovic  précise également: «L'ensemble du processus de rénovation, a pris, je crois, un peu plus de deux ans. Mais pour tout mettre en place à l’hôtel, et le faire fonctionner … cela n’a pris en réalité que trois mois. Nous avons donc travaillé dur afin de tout mettre en place pour cette année.

«La plus belle chose à propos de ces hôtels, c'est que nous n'avons pas besoin d'élaborer une stratégie marketing sophistiquée ou quoi que ce soit, nous pouvons simplement les adopter et partager cette belle histoire», a expliqué Markovic.

«Les prix sont généralement de 5 000 SR (1 333 $) et plus par nuit, mais en fonction des événements saisonniers à Djeddah, ils peuvent baisser ou augmenter d'un certain pourcentage en fonction de l'occupation.»

L'accueil et la carte des menus dans tous les hôtels s'inspirent d'une saveur saoudienne authentique. «Nous avons engagé de jeunes chefs formidables qui élaborent essentiellement des plats inspirés de la cuisine saoudienne, mais avec une cuisine raffinée un peu plus moderne, et une touche élégante», a indiqué Markovic. .

Le récent accord entre le programme du district historique de Djeddah et Al-Balad Development Co. ouvre un nouveau chapitre dans l'exploitation des hôtels patrimoniaux.

Avec 34 maisons patrimoniales qui seront gérées dans le cadre de ce partenariat, Al-Balad Hospitality vise à offrir des séjours empreints d’une authentique hospitalité célébrant la culture de la région.

L'engagement à préserver l'histoire et à offrir des découvertes enrichissantes positionne le quartier historique de Djeddah comme une destination recherchée pour les visiteurs du monde entier.

L'ouverture des trois premiers hôtels patrimoniaux du quartier historique de Djeddah marque une étape importante dans les efforts de préservation et de promotion du patrimoine culturel.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le drapeau du BIE remis à l’Expo 2030 Riyad: une nouvelle ère commence pour l'Arabie saoudite

Le drapeau du Bureau international des Expositions (BIE) a été officiellement remis à l’Expo 2030 Riyad lors de la cérémonie de clôture de l’Expo 2025 Osaka, marquant la fin de six mois d’échanges mondiaux et le début d’un nouveau chapitre pour le Royaume d’Arabie saoudite sur la scène internationale. (Photo fournie)
Le drapeau du Bureau international des Expositions (BIE) a été officiellement remis à l’Expo 2030 Riyad lors de la cérémonie de clôture de l’Expo 2025 Osaka, marquant la fin de six mois d’échanges mondiaux et le début d’un nouveau chapitre pour le Royaume d’Arabie saoudite sur la scène internationale. (Photo fournie)
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  • Recevant le drapeau des mains des organisateurs japonais, S.E. l’ingénieur Ibrahim Alsultan, Ministre d’État et Directeur général de la Commission royale pour la ville de Riyad, a symboliquement accepté le transfert des responsabilités de ville hôte
  • Ce moment solennel consacre l’entrée du Royaume dans la phase préparatoire vers l’Exposition universelle 2030, qui se tiendra à Riyad sous le thème « Imaginer l’avenir »

OSAKA: Le drapeau du Bureau international des Expositions (BIE) a été officiellement remis à l’Expo 2030 Riyad lors de la cérémonie de clôture de l’Expo 2025 Osaka, marquant la fin de six mois d’échanges mondiaux et le début d’un nouveau chapitre pour le Royaume d’Arabie saoudite sur la scène internationale.

Recevant le drapeau des mains des organisateurs japonais, S.E. l’ingénieur Ibrahim Alsultan, Ministre d’État et Directeur général de la Commission royale pour la ville de Riyad, a symboliquement accepté le transfert des responsabilités de ville hôte. Ce moment solennel consacre l’entrée du Royaume dans la phase préparatoire vers l’Exposition universelle 2030, qui se tiendra à Riyad sous le thème « Imaginer l’avenir ».

L’événement, auquel ont assisté S.E. Faisal Alibrahim, Ministre de l’Économie et de la Planification, et S.E. le Dr Ghazi Binzagr, Ambassadeur du Royaume au Japon, illustre l’unité nationale et la détermination du Royaume à faire de cette Exposition une réussite mondiale.

« La passation du drapeau du Japon à Riyad marque une étape décisive dans notre parcours vers l’accueil du monde à l’Expo 2030 », a déclaré S.E. l’ingénieur Ibrahim Alsultan. « C’est le lancement officiel du compte à rebours vers une édition sans précédent de la plus prestigieuse exposition mondiale. »

Le ministre a souligné que cette étape reflète la vision stratégique du Royaume, portée par le Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le Roi Salman ben Abdelaziz Al Saoud, et par Son Altesse Royale le Prince héritier Mohammed ben Salman ben Abdelaziz Al Saoud, Premier Ministre, dont le leadership inspire l’ensemble du programme de transformation nationale, Vision 2030.

« Grâce au soutien indéfectible de nos dirigeants et à la mobilisation de toutes les institutions publiques et privées, nous offrirons une expérience exceptionnelle, incarnant l’excellence et le leadership du Royaume dans l’accueil d’événements mondiaux », a-t-il ajouté.

De son côté, l’ingénieur Talal AlMarri, Directeur général de l’Expo 2030 Riyadh Company, a déclaré :

« Nous entrons désormais dans la phase opérationnelle. L’Expo 2030 Riyad établira de nouveaux standards mondiaux en matière de durabilité, d’innovation et d’inclusivité. Ce ne sera pas seulement un rassemblement de nations, mais un héritage vivant et une plateforme d’action pour le Royaume et pour le monde. »

Quelques jours avant la cérémonie, le 10 octobre, l’équipe de l’Expo 2030 Riyad avait organisé à l’Expo Area Matsuri l’événement culturel « From Osaka to Riyadh », qui a attiré plus de 15 000 visiteurs. Cette initiative a illustré la capacité organisationnelle et la créativité du Royaume à l’approche de 2030.
Le pavillon saoudien à l’Expo 2025 a d’ailleurs connu un succès retentissant, accueillant plus de 3 millions de visiteurs et figurant parmi les plus fréquentés de l’exposition.

L’Expo 2030 Riyad, prévue du 1er octobre 2030 au 31 mars 2031, rassemblera 197 pays et 29 organisations internationales. Elle devrait accueillir plus de 42 millions de visites sur un site de 6 millions de mètres carrés, réparti en cinq zones thématiques.
L’exposition mettra l’accent sur des solutions concrètes pour un avenir durable, inclusif et interconnecté.

À l’issue de l’événement, le site se transformera en un Village mondial permanent, symbole de l’héritage durable laissé par l’Expo 2030 — pour Riyad, le Royaume et la communauté internationale.


La Riyadh Season 2025 débute par une parade d’ouverture éblouissante

L'événement a donné lieu à un large éventail de représentations par des groupes internationaux et locaux, y compris des ballons géants. (Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
L'événement a donné lieu à un large éventail de représentations par des groupes internationaux et locaux, y compris des ballons géants. (Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
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  • La Riyadh Season 2025 a débuté avec une parade spectaculaire mêlant ballons géants, musiques festives et performances internationales, attirant une foule enthousiaste à Riyad

RIYAD : D’immenses foules se sont rassemblées vendredi pour assister à la parade d’ouverture de la Riyadh Season 2025, qui s’est déroulée entre la Kingdom Arena et Boulevard World, au cœur de la capitale saoudienne.

Cette parade figure parmi les événements les plus attendus de l’année, marquant le lancement officiel d’une nouvelle saison.

Le spectacle a mis en scène une grande diversité de performances issues de groupes internationaux et locaux, avec des ballons géants et des personnages adorés du grand public, tels que Captain Tsubasa et Baby Yoda.

Avec une musique entraînante, des couleurs éclatantes et des spectacles vivants, Riyad s’est transformée en une fête rayonnante, pleine d’enthousiasme et de joie.

Turki Alalshikh, président de la General Entertainment Authority, a déclaré sur son compte X :
« La parade a commencé. Tous les regards sont tournés vers les ballons géants alors que chacun vit ce moment tant attendu. #RiyadhSeason 2025 commence sur un départ inoubliable. »

Les organisateurs ont précisé : « La parade est organisée en partenariat avec Macy’s, l’un des organisateurs de parades festives les plus emblématiques de New York, qui présente — pour la première fois hors des États-Unis — une sélection de ses célèbres ballons géants, véritables symboles de ses célébrations annuelles. Ces ballons énormes et finement conçus nécessitent des centaines de participants pour être manœuvrés en parfaite synchronisation, apportant une touche internationale à cette ouverture spectaculaire de la saison. »

Yassin Nour, venu des Philippines, a été émerveillé par la parade et a confié à Arab News : « Ma partie préférée, c’était les feux d’artifice en plein jour. J’ai hâte de découvrir d’autres événements comme celui-ci. »

Mahmoud Samir, d’Égypte, a déclaré : « La parade était magnifique. Elle a dépassé nos attentes. On s’attendait à quelque chose de bien, mais c’était encore mieux que prévu. »

Samir a ajouté que les cérémonies d’ouverture de la Riyadh Season s’améliorent chaque année :
« Si Dieu le veut, nous serons les premiers visiteurs et profiterons de cette belle ambiance. »

Ali Al-Yami, originaire de Najran, a lui aussi été impressionné : « La Riyadh Season me surprend toujours avec ses spectacles d’ouverture. Les ballons étaient vraiment fantastiques et magnifiques. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Des racines et des recettes : l’art de se retrouver autour d’un plat

Sous les lumières vibrantes de la Green Room, « LéLa Cuisine », offre une fusion harmonieuse des traditions libanaises et latino-américaines. (Photo: fournie)
Sous les lumières vibrantes de la Green Room, « LéLa Cuisine », offre une fusion harmonieuse des traditions libanaises et latino-américaines. (Photo: fournie)
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  • « LéLa Cuisine » incarne une exploration des identités culturelles, en tissant des liens entre les traditions libanaises et latino-américaines à travers des saveurs partagées et réinventées
  • La cuisine devient ici un outil de dialogue interculturel, capable de raconter des histoires de migration, de mémoire et de rencontre, au-delà des frontières géographiques

DUBAÏ: Sous les lumières vibrantes de la Green Room, aux parfums entêtants d'épices mêlées et au rythme d'une musique aux accents du Levant et des Andes, Soul Kitchen invite au voyage. À l’occasion de son deuxième anniversaire, le restaurant a célébré bien plus qu’un simple jalon : il a révélé une philosophie culinaire audacieuse baptisée « LéLa Cuisine », fusion harmonieuse des traditions libanaises et latino-américaines.

Au cœur de cette initiative, une idée forte: la cuisine comme langage universel, capable de traverser les frontières, de raconter l’histoire des diasporas et de créer des ponts entre les cultures.

« Concevoir ces plats consiste à trouver des liens simples entre les cuisines libanaise et latino-américaine, et à créer quelque chose qui semble à la fois familier et nouveau », explique la cheffe exécutive Margarita Vaamonde, qui incarne à elle seule ce mélange d'identités culinaires.

De Caracas à Beyrouth, de Buenos Aires à Baalbek, chaque bouchée offrait une rencontre: le hummus chimichurri, le ceviche tabbouleh, ou encore les arepas à la kafta devenaient des symboles vivants de ces histoires partagées par des générations de migrants en quête d’un nouveau foyer.

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Chaque bouchée offrait une rencontre. Le ceviche tabbouleh. (Photo: fournie)

Ce projet n’est pas né du hasard. Il est l’aboutissement d’une vision portée par Factory People, groupe à l’origine de Soul Kitchen, et en particulier par les associés Tala Mortada, Wassim Bou Malham et la cheffe Vaamonde. À travers « LéLa Cuisine », ils racontent une histoire de voyage, d’exil, mais aussi d’ancrage et de réinvention.

« Il s'agit de créer des liens entre les cultures à travers la nourriture », affirme Tala Mortada. Et ces liens ne sont pas théoriques : chaque plat était une escale, chaque saveur un échange.

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La cuisine devient ici un outil de dialogue interculturel, capable de raconter des histoires de migration. "Migration birds" (Photo: fournie)

Au-delà de la gastronomie, Soul Kitchen se positionne comme un espace d’échange culturel, où la musique, les arômes et les récits personnels se croisent. Une véritable ode à la diaspora arabe en Amérique latine, qui, depuis le XIX siècle, a semé les graines d’une culture métissée et vibrante.

Deux ans après son ouverture, Soul Kitchen ne se contente plus de nourrir : il connecte, raconte, unit. Un pari réussi, dans une ville aussi cosmopolite que Dubaï, où la cuisine devient un passeport vers l’autre, et un rappel que, malgré les distances, nos racines peuvent se rejoindre dans une assiette.