Biden et Trump ne s’accordent que sur l’élimination du Hamas lors d’un vif débat

L’ex-président américain et candidat républicain à la présidence, Donald Trump, participe au premier débat présidentiel des élections de 2024 face au président américain actuel, Joe Biden, dans les studios de CNN à Atlanta, en Géorgie. (AFP)
L’ex-président américain et candidat républicain à la présidence, Donald Trump, participe au premier débat présidentiel des élections de 2024 face au président américain actuel, Joe Biden, dans les studios de CNN à Atlanta, en Géorgie. (AFP)
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Publié le Vendredi 28 juin 2024

Biden et Trump ne s’accordent que sur l’élimination du Hamas lors d’un vif débat

  • L’économie américaine, la pandémie de Covid-19 et le conflit au Moyen-Orient étaient les principaux points de discorde
  • Les républicains et les démocrates déclarent tous deux la victoire de leurs candidats après le débat

ATLANTA: Le président, Joe Biden, et son prédécesseur, Donald Trump, se sont affrontés jeudi dans un débat à Atlanta, au cours duquel ils se sont mutuellement reproché les troubles économiques du pays et la mauvaise gestion de la pandémie de Covid-19, et n’ont pu s’accorder que sur la volonté d’éliminer le Hamas.

La chaîne CNN a contourné la Commission américaine indépendante sur les débats présidentiels (CPD) pour organiser l’événement, ce qui est sans précédent, car Biden et Trump n’ont pas encore été officiellement approuvés par leurs partis en tant que candidats à l’élection du 5 novembre.

Des restrictions ont été imposées pour éviter que le scénario d’il y a quatre ans ne se répète, Trump ayant interrompu Biden à cent quatre-vingt-dix reprises, selon CNN.

Le format rigide de CNN, sans public pour applaudir ou huer, a peut-être profité à Trump, le forçant à se montrer moins perturbateur, selon ses partisans.

Cela a attiré l’attention sur Biden, qui mettait du temps à répondre aux questions, avait du mal à entendre et a mal employé certaines expressions et certains mots.

Les deux hommes se sont insultés et se sont rejeté la responsabilité des problèmes intérieurs du pays, ce qui les a empêchés de répondre pleinement aux questions sur le Moyen-Orient et sur la guerre menée par Israël contre les Palestiniens.

Poussé à expliquer quelle «pression supplémentaire» Biden pourrait exercer pour amener Israël et le Hamas à approuver son plan de cessez-le-feu, le président a qualifié le groupe palestinien de «principal obstacle à la paix», le seul point de convergence avec Trump.

«Premièrement, tous les membres du Conseil de sécurité de l’ONU et du G7, ainsi que les Israéliens et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, ont approuvé le plan de cessez-le-feu que j’ai proposé, qui comporte trois étapes», indique Biden.

«La première étape consiste à soigner les otages en échange d’un cessez-le-feu. La deuxième phase est un cessez-le-feu assorti de conditions supplémentaires, et la troisième phase est la fin de la guerre.»

«Le seul à vouloir que la guerre se poursuive est le Hamas. Ce sont les seuls qui refusent de se retirer. Nous continuons à exercer une pression pour qu’ils acceptent.»

«On ne peut pas permettre au Hamas de poursuivre ses activités. Nous continuons à envoyer nos experts et nos services de renseignement pour tenter d’arrêter le Hamas, comme nous l’avons fait pour Oussama ben Laden. Nous ne sommes pas obligés de le faire», ajoute Biden.

«D’ailleurs, le Hamas a été très affaibli. Il devrait être éliminé. Il faut cependant faire attention à l’usage de ces armes dans les foyers de peuplement.»

Selon Trump, Joe Biden empêche Israël d’éliminer le Hamas. «En ce qui concerne Israël et le Hamas, c’est Israël qui veut continuer et finir le travail. Il dit que le seul à vouloir continuer est le Hamas. En fait, c’est Israël, et vous devriez les laisser faire pour qu’ils finissent le travail», insiste Trump.

«Il ne veut pas le faire. Il est devenu comme un Palestinien, mais ils ne l’aiment pas parce que c’est un très mauvais Palestinien, un Palestinien faible», lance l’ex-président.

En ce qui concerne le soutien aux efforts visant à créer un État palestinien, Trump déclare : «Il faudrait que je voie.»

Il mentionne avoir empêché le Hamas d’attaquer Israël en bloquant les fonds destinés à l’Iran, qui, selon lui, est le principal sponsor du groupe. Il a ajouté que le leadership «faible» de Biden avait ouvert la voie à l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre.

En réponse, Biden a qualifié Donald Trump de «faible», affirmant : «Je suis celui qui a mobilisé le monde contre l’Iran lorsqu’il a lancé une attaque de missiles balistiques contre Israël.»

«Personne n’a été blessé, aucun Israélien n’a été tué accidentellement, et tout s’est arrêté. Nous avons sauvé Israël. Nous sommes ceux qui, plus que quiconque dans le monde, soutiennent Israël.»

Trump a qualifié Biden de «pire président» de l’Histoire des États-Unis et Biden a traité Trump de «criminel condamné» et il a comparé ses valeurs morales à celles d’un «chat de gouttière».

Le débat s’est déroulé à près d’1,6 km de l’université Georgia Tech, où huit cents journalistes de trente-quatre pays ainsi que des membres de l’équipe de campagne ont suivi le débat sur des écrans de télévision.

À l'issue du débat, des dirigeants républicains et démocrates ont répondu aux questions des journalistes dans le pavillon de l’université, et les deux camps ont déclaré leur victoire.

D’après Elise Stefanik, membre républicain du Congrès, le débat montre que Trump battrait «facilement» Biden en novembre, ajoutant : «C’est une victoire absolument écrasante du président Trump ce soir contre un Joe Biden qui a échoué, qui n’a pas su s’imposer et qui est faible.»

Vivek Ramaswamy, qui avait défié Trump lors des primaires présidentielles du Parti républicain, affirme que Biden semblait perdu et qu’il ne semblait «vivant que lorsqu’il parlait du 6 janvier et de la condamnation de Trump».

«Biden se fiche éperdument des problèmes qui touchent les Américains. Le président Biden est apparu comme le méchant.»

Plusieurs démocrates ont refusé de répondre aux questions des journalistes sur le débat et ils ont préféré publier des déclarations défendant Biden et prédisant sa victoire sur Trump en novembre.

À la question de savoir si Biden devait s’inquiéter de l’élection, le sénateur Raphael Warnock a répondu : «Je m’inquiéterais si le président n’avait pas de bilan à défendre, mais en réalité, c’est un homme qui a adopté des lois historiques.»

«Les élections reflètent le caractère du pays. Le peuple américain a eu l’occasion ce soir de se rappeler le caractère de Donald Trump, un homme qui a menti pendant quatre-vingt-dix minutes d’affilée», a poursuivi Warnock.

«Ce qui m’a le plus marqué, c’est qu’à chaque fois qu’on lui posait une question, on remarquait que Trump n’y répondait jamais. Les États-Unis méritent mieux que Donald Trump.»

Biden et Trump devraient participer à un autre débat, organisé par la chaîne ABC le 10 septembre.

Ce débat contourne également les règles de la CPD, qui organise tous les débats présidentiels depuis les années 1980.

Les candidats indépendants exclus du débat, dont Robert F. Kennedy Jr. et Jill Stein, ont organisé leurs propres événements parallèles et ils ont répondu en temps réel aux mêmes questions que celles posées par CNN à Biden et à Trump.


Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Tunisie: la famille d'un opposant en grève de la faim dénonce des «violences» en prison

L'opposant tunisien Jawhar Ben Mbarek, en grève de la faim pour protester contre sa détention, a été "frappé" par d'autres détenus et des gardiens de prison, ont affirmé mercredi sa famille et son avocate qui va porter plainte pour "actes de torture". (AFP)
L'opposant tunisien Jawhar Ben Mbarek, en grève de la faim pour protester contre sa détention, a été "frappé" par d'autres détenus et des gardiens de prison, ont affirmé mercredi sa famille et son avocate qui va porter plainte pour "actes de torture". (AFP)
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  • M. Ben Mbarek, chef de la principale coalition d'opposition FSN (Front de salut national) emprisonné depuis février 2023, a été condamné en avril à 18 ans de prison pour "complot contre la sûreté de l'Etat" et "adhésion à un groupe terroriste"
  • Pour protester contre sa détention qu'il a qualifiée d'"injuste" et "arbitraire", le quinquagénaire a entamé il y a deux semaines une grève de la faim où il ne mange rien et boit très peu d'eau, selon sa famille

TUNIS: L'opposant tunisien Jawhar Ben Mbarek, en grève de la faim pour protester contre sa détention, a été "frappé" par d'autres détenus et des gardiens de prison, ont affirmé mercredi sa famille et son avocate qui va porter plainte pour "actes de torture".

M. Ben Mbarek, chef de la principale coalition d'opposition FSN (Front de salut national) emprisonné depuis février 2023, a été condamné en avril à 18 ans de prison pour "complot contre la sûreté de l'Etat" et "adhésion à un groupe terroriste". Son procès en appel aux côtés d'une quarantaine d'autres personnalités est prévu le 17 novembre.

Pour protester contre sa détention qu'il a qualifiée d'"injuste" et "arbitraire", le quinquagénaire a entamé il y a deux semaines une grève de la faim où il ne mange rien et boit très peu d'eau, selon sa famille.

"Les agents ont ordonné aux détenus de l'agresser. Ils l'ont torturé car il refusait de manger", a dénoncé dans une vidéo sur Facebook, l'avocate Dalila Msaddek, soeur de M. Ben Mbarek qui, la semaine passée, s'était inquiétée de son état "alarmant".

"Des agents et des détenus l'ont frappé, les traces de coups sont visibles sur son flanc avec des ecchymoses. Ils l'ont frappé jusqu'à ce qu'il perde connaissance. Six détenus et cinq agents ont fait cela", a affirmé Mme Msaddek, en pleurant. "Nous avons atteint le stade de la barbarie", a-t-elle dit.

L'avocate Hanen Khemiri, qui lui a rendu visite mercredi matin en prison, a confirmé en conférence de presse des "traces de torture et une côte cassée" et annoncé le dépôt d'une plainte au Parquet.

Le père de M. Ben Mbarek, le militant de gauche Ezzedine Hazgui, a rencontré le directeur de la prison qui a accusé l'avocate d'"exagérer la situation". Mais M. Hazgui s'est dit convaincu que "des gardiens criminels ont tabassé son fils".

En fin de semaine dernière, plusieurs autres opposants emprisonnés dont le chef du mouvement islamo-conservateur Ennahdha Rached Ghannouchi, 84 ans, ont annoncé une grève de la faim en solidarité avec M. Ben Mbarek.

Mardi, Mme Msaddek avait déploré une nouvelle détérioration de son état, assurant qu'il avait subi "deux crises au niveau des reins".

Le même jour, le Comité général des prisons, rattaché au gouvernement, avait démenti dans un communiqué "les rumeurs sur la détérioration de l'état de santé de tous les détenus, y compris ceux prétendant être en grève de la faim", affirmant qu'ils faisaient "l'objet d'un suivi médical constant".

Le parquet de Tunis a ordonné mercredi l'ouverture d'une enquête à l'encontre de trois avocats sur la base de plaintes de l'administration pénitentiaire qui a dénoncé la diffusion "de rumeurs et fausses informations" concernant les grèves de la faim en cours, ont indiqué des médias locaux.

Sans divulguer les noms des avocats, les médias citant une source judiciaire ont indiqué que les plaintes portent aussi sur la circulation de données jugées "erronées" relatives à la dégradation de l'état de santé de détenus déclarant observer ces grèves.

Plusieurs ONG tunisiennes et étrangères ont déploré un recul des droits et libertés en Tunisie depuis un coup de force par lequel le président Kais Saied s'est emparé des pleins pouvoirs en juillet 2021.


Damas va «lutter activement» contre les groupes «terroristes», affirme un émissaire américain

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  • "Damas nous aidera désormais activement à affronter et démanteler les restes de l'Etat islamique, des Gardiens de la Révolution, du Hamas, du Hezbollah et d'autres réseaux terroristes", a affirmé sur X M. Barrack
  • Le dirigeant des Kurdes de Syrie, Mazloum Abdi, avait affirmé en octobre être parvenu à un "accord de principe" avec le pouvoir central sur l'intégration des FDS au sein des forces de sécurité syriennes

DAMAS: Damas va lutter activement contre les groupes "terroristes" dont l'Etat islamique (EI), les Gardiens de la Révolution iraniens, le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais, a affirmé jeudi l'émissaire américain pour la Syrie Tom Barrack.

Le président américain Donald Trump a reçu lundi à la Maison Blanche son homologue syrien Ahmad al-Chareh, une première pour un chef d'Etat syrien et une consécration pour l'ancien jihadiste qui pris le pouvoir en décembre 2024 après avoir renversé Bachar al-Assad.

La coalition antijihadiste dirigée par les Etats-Unis a annoncé mercredi que la Syrie était devenue le 90ème membre de ce groupe qui avait été créé en 2014 pour combattre l'EI en Syrie et en Irak.

"Damas nous aidera désormais activement à affronter et démanteler les restes de l'Etat islamique, des Gardiens de la Révolution, du Hamas, du Hezbollah et d'autres réseaux terroristes", a affirmé sur X M. Barrack.

L'Iran, à travers les Gardiens de la Révolution, son armée idéologique, et le Hezbollah soutenaient militairement le pouvoir de Bachar al-Assad avant sa chute, contrairement au Hamas qui n'y avait pas de présence armée.

Une réunion tenue cette semaine à Washington avec les chefs de la diplomatie américaine Marco Rubio, turque Hakan Fidan et syrienne Assaad al-Chaibani a évoqué l'intégration des Forces démocratiques syriennes (FDS), dirigées par les Kurdes et qui contrôlent de vastes pans du nord-est syrien, au sein de l'Etat, selon l'émissaire.

Soutenues par les Etats-Unis, les FDS ont été le fer de lance de la lutte en Syrie contre le groupe EI, qui y a été défait.

Le dirigeant des Kurdes de Syrie, Mazloum Abdi, avait affirmé en octobre être parvenu à un "accord de principe" avec le pouvoir central sur l'intégration des FDS au sein des forces de sécurité syriennes.

Sur X, M. Abdi a indiqué avoir discuté au téléphone avec Tom Barrack de son engagement "à accélérer l'intégration des FDS au sein de l'Etat syrien".

Le pouvoir de M. Chareh et les Kurdes avaient signé un accord en mars pour intégrer dans un délai d'un an leurs institutions civiles et militaires au sein du pouvoir central mais son application a été entravée par des divergences entre les deux parties.

 


Cisjordanie : le chef de l'armée israélienne veut «mettre fin» aux violences de colons

Le chef de l'armée israélienne a affirmé mercredi vouloir mettre fin aux attaques commises par des colons juifs en Cisjordanie occupée, où l'ONU a recensé en octobre un pic des violences en près de deux décennies. (AFP)
Le chef de l'armée israélienne a affirmé mercredi vouloir mettre fin aux attaques commises par des colons juifs en Cisjordanie occupée, où l'ONU a recensé en octobre un pic des violences en près de deux décennies. (AFP)
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  • Fait rare, alors que Palestiniens et ONG de défense des droits de l'Homme dénoncent l'impunité avec laquelle agissent les colons violents en Cisjordanie, la police et l'armée israéliennes ont annoncé mardi l'arrestation de plusieurs Israéliens
  • Selon Hussein Hammadi, le maire, quelque 200 colons ont fondu sur le village où ils ont saccagé une usine laitière et blessé dix personnes

JERUSALEM: Le chef de l'armée israélienne a affirmé mercredi vouloir mettre fin aux attaques commises par des colons juifs en Cisjordanie occupée, où l'ONU a recensé en octobre un pic des violences en près de deux décennies.

"Nous sommes déterminés à mettre fin à ce phénomène et nous agirons avec fermeté jusqu'à ce que justice soit rendue", a déclaré le lieutenant-général Eyal Zamir lors d'une visite à des troupes en exercice dans ce territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, selon un communiqué militaire.

Le Bureau de coordination des affaires humanitaire de l'ONU (Ocha) a annoncé avoir enregistré en Cisjordanie "264 attaques de colons ayant causé des victimes, des dommages matériels ou les deux" en octobre, soit "le bilan mensuel le plus élevé en près de deux décennies de collecte de données".

Fait rare, alors que Palestiniens et ONG de défense des droits de l'Homme dénoncent l'impunité avec laquelle agissent les colons violents en Cisjordanie, la police et l'armée israéliennes ont annoncé mardi l'arrestation de plusieurs Israéliens en lien avec une descente violente menée contre la localité palestinienne de Beit Lid, près de Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie.

Selon Hussein Hammadi, le maire, quelque 200 colons ont fondu sur le village où ils ont saccagé une usine laitière et blessé dix personnes.

Le président israélien Isaac Herzog a condamné ces exactions les qualifiant de "choquantes et inacceptables".

"L'armée ne tolérera pas de comportements criminels de la part d'une petite minorité qui ternit l'image d'une population respectueuse des lois", a déclaré le général Zamir, alors que nombre de témoignages accusent les soldats israéliens de rester passifs face à la violence de ces colons.

Ces dernières semaines, les attaques attribuées à des colons de plus en plus jeunes et violents vivant généralement dans des avant-postes (implantations illégales au regard du droit israélien et destinées à créer des faits accomplis sur le terrain) se sont multipliées en Cisjordanie, visant des Palestiniens mais aussi des militants anticolonisation israéliens ou étrangers, des journalistes et parfois aussi des soldats.

Plus de 500.000 Israéliens vivent en Cisjordanie dans des colonies régulièrement condamnées par l'ONU comme illégales au regard du droit international, au milieu de quelque trois millions de Palestiniens.

Les violences ont explosé dans ce territoire depuis le début de la guerre de Gaza déclenchée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sud d'Israël. Elles n'ont pas cessé, loin de là, avec la trêve fragile en vigueur à Gaza depuis le 10 octobre.

Au moins 1.003 Palestiniens, parmi lesquels de nombreux combattants, mais aussi beaucoup de civils, y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, au moins 36 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.