Liban 2021: tous les défis du monde

Des subventions aujourd’hui menacées, alors que les réserves en devises étrangères de la Banque centrale du pays s’amenuisent. La seule issue serait une aide du FMI en 2021, le Liban étant incapable de s’endetter davantage après avoir annoncé le premier défaut de paiement de son histoire; mais cette aide ne serait accordée qu’après la réalisation de réformes (Photo, AFP).
Des subventions aujourd’hui menacées, alors que les réserves en devises étrangères de la Banque centrale du pays s’amenuisent. La seule issue serait une aide du FMI en 2021, le Liban étant incapable de s’endetter davantage après avoir annoncé le premier défaut de paiement de son histoire; mais cette aide ne serait accordée qu’après la réalisation de réformes (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 25 août 2022

Liban 2021: tous les défis du monde

  • «Nous pouvons comparer le Liban à une personne atteinte d’un cancer, et nous connaissons les remèdes disponibles et nécessaires pour éviter toute détérioration. Pourquoi attendre?», s’interroge Dan Azzi
  • Les meurtres, les vols et les départs d’expatriés devraient augmenter en 2021, affirme Al-Douwaliya Lel Maaloumat

Encore marqué par les images atroces de la double explosion du port de Beyrouth, le Liban tourne difficilement la page de l’année 2020, sur fond de crise politique et économique sans précédent et de crise sanitaire aiguë. Si cette dernière devrait s’alléger dans le courant de la nouvelle année, avec la promesse du ministre libanais sortant de la Santé de commencer la campagne de vaccination contre le coronavirus au mois de février, rien ne présage une amélioration de la situation politique et économique dans les mois à venir.

Après une dizaine de réunions entre le président libanais, Michel Aoun, et le Premier ministre désigné, Saad Hariri, la formation du nouveau gouvernement se fait toujours attendre et le statu quo promet de s’éterniser tant que la relation personnelle entre les deux hommes reste aussi tendue. Pourrait-on, alors, espérer une éclaircie sur le plan économique et social? Les experts s’accordent à dire qu’une solution politique est indispensable pour entrevoir un progrès.

Pour Dan Azzi, expert économique et ex-PDG de la Standard Chartered Bank, l’année 2021 verra «plus de ce qu’on a vu en 2020». «Les données sont inchangées», explique-t-il à Arab News en français. «La question est: Allons-nous faire quelque chose ou continuer à procrastiner? Nous pouvons comparer le Liban à une personne atteinte d’un cancer. Nous connaissons les remèdes disponibles et nécessaires pour éviter toute détérioration. Pourquoi attendre?»

Une société d’inégalités

«La solution est de procéder à une répartition juste des pertes, ce qui serait le cas si le FMI [Fonds monétaire international] intervenait. Sinon, les pertes seront réparties en 2021 sur l’ensemble de la population libanaise, au lieu de faire supporter aux plus nantis le prix de ce déficit», confie Dan Azzi. «C’est ce qui se passe actuellement: on autorise les retraits des dépôts en dollars au taux de 3 900 libres libanaises [soit 2,11 euros] pour 1 dollar, en imprimant continuellement de l’argent en livres libanaises. Les Libanais s’imposent ainsi un haircut (ponction sur les dépôts), alors que le taux de la livre libanaise sur le marché parallèle a dépassé les 8 000 livres [soit 4,33 euros] pour 1 dollar», indique Dan Azzi. Tandis que le pays du Cèdre fait face à une grave crise de liquidités qui provoque une dépréciation de la monnaie nationale, les banques ont dû, en effet, interdire le retrait des billets verts; cela alors que l’écart se creuse entre les dépôts en dollars et les avoirs extérieurs des banques libanaises en devises étrangères.

«Il est possible que ce soit planifié pour protéger les plus riches, proches de l’élite politique, mais cela va causer une augmentation de l’hyperinflation quand tout cet argent sera utilisé pour la consommation», affirme Dan Azzi. S’il estime peu probable de ramener le taux de retrait dans les banques au taux officiel de 1 515 livres (0,81 euro) pour 1 dollar, les mois prochains pourraient toutefois voir apparaître «un plafond pour les retraits en livres», afin de freiner l’inflation galopante dans une économie largement basée sur les importations.

Sur ce même plan, l’expert économique se désole que cette répartition des pertes se fasse de manière «injuste», alors que les inégalités creusent la société libanaise. «Même avant la crise, 6 000 personnes, soit 0,2% de la population, détenaient 52% des dépôts, et 60% des Libanais touchaient moins de 1 000 dollars par mois», déplore M. Azzi, qui confie également que «certains Libanais fortunés et pistonnés arrivent à obtenir clandestinement de leurs banques le transfert de leurs dépôts vers des comptes à l’extérieur du Liban. C’est un moyen pour la classe au pouvoir de garder sa mainmise sur la population, maintenant qu’elle ne peut plus utiliser la fonction publique, déjà saturée.»

En 2021, Dan Azzi estime qu’il est peu probable que le Liban suscite des investissements étrangers, ou que le secteur bancaire attire de nouveaux dépôts en dollars. «Qui est ce Libanais intelligent qui a déposé son argent en dehors du pays, qui l’a échappé belle une première fois, et qui changerait d’avis aujourd’hui?» Ne voulant cependant pas être trop pessimiste pour la nouvelle année, l’expert estime que la répartition injuste des pertes «pourrait aboutir à ce que le problème des dépôts se règle seul».

«Tant que les Libanais continuent de retirer leurs dépôts en livres, l’écart entre les avoirs de banques et les dépôts disparaîtra. En 2020, les dépôts en dollars sont passés de 180 milliards à 140 milliards de dollars [de 147 à 114 milliards d’euros]. Avec la dévaluation de la livre, même la dette publique pourrait être drastiquement réduite et restructurée. Si nos responsables se réveillent, nous pouvons sortir de la crise en quelques mois. Sinon, c’est une décennie perdue», prévient Dan Azzi.

Meurtres, dépression et émigration

Des affirmations reprises par Mohammed Chamseddine, chercheur au centre Al-Douwaliya Lel Maaloumat, qui assure que le Liban connaîtra de beaux jours en 2021 car, explique-t-il, «c’est un petit pays qui peut dégringoler vite mais se relever tout aussi rapidement». Le problème, de son point de vue également, est d’abord politique. «Tous les indicateurs de 2020 étaient négatifs. En l’absence d’une solution politique avec la formation d’un gouvernement, une nouvelle loi électorale et des réconciliations, rien ne changera. En cas de consensus politique, les indicateurs deviendront positifs.»

Selon ses chiffres, en 2020, les meurtres commis au Liban ont augmenté de 95% par rapport à 2019, les vols de 58% et les vols de voitures de 117%, ce qui reflète la situation économique détériorée, et cette tendance devrait se poursuivre en 2021. Mohammed Chamseddine s’attend aussi à voir grimper les chiffres de l’émigration, pourtant inferieurs en 2020 à ceux de 2019. «66 000 Libanais ont quitté le pays en 2019, mais moins de 25 000 l’ont fait en 2020. Non pas parce que les Libanais voulaient rester chez eux, mais à cause de la fermeture de l’Europe, de la détérioration de la livre et du gel des dépôts bancaires», confie-t-il.

Selon le rapport Gallup Global Emotions 2020, le peuple libanais faisait partie en 2020 des vingt populations les plus stressées et les plus tristes du monde, alors que la consommation d’antidépresseurs a augmenté de 20% en 2020, selon le syndicat des pharmaciens.

Une pauvreté rampante?

«Tant que la cherté de la vie et le chômage augmentent, la pauvreté continuera de ramper», prédit Chamseddine. Mais, si les organismes onusiens notent une augmentation de la pauvreté de 30% au Liban en 2020, le chercheur estime que ce chiffre n’est pas exact. «La pauvreté a effectivement atteint 55%, mais cette tendance à la paupérisation avec une réduction de la classe moyenne avait commencé en 2010, affirme-t-il. À l’époque, la classe moyenne constituait 70% de la population libanaise, la classe privilégiée 5% et la classe défavorisée 25%, dont 10% vivant sous le seuil de la pauvreté. Aujourd’hui, seuls 40% des Libanais font partie de la classe moyenne contre 55 % qui appartiennent à la classe défavorisée, dont 25% vivent en-dessous du seuil de pauvreté. Ces Libanais vivent généralement loin des grandes villes. On ne les aperçoit donc pas tous les jours dans les supermarchés et ils vivent dans des conditions précaires.»

«Le FMI et d’autres organismes exagèrent», estime lui aussi Dan Azzi. «Ils ont leurs critères pour mesurer la pauvreté avec le chômage et l’inflation. Mais le chômage était bien de 30% avant 2020. Sans oublier les expatriés qui soutiennent leurs familles. Avant la crise, un million de Libanais émigrés injectaient 8 milliards de dollars [6,54 milliards d’euros] par an dans l’économie libanaise. À chaque famille son ange gardien. Aujourd’hui, le nombre de ces anges a augmenté, car même ceux qui ont des salaires modestes peuvent aider leurs familles en envoyant de petites sommes en dollars, qui peuvent faire la différence dans la vie quotidienne d’un Libanais. Cela explique que le Liban ne soit pas devenu un Venezuela, et je doute que ce soit le cas en 2021.»

Selon le FMI, le PIB du Liban devrait se contracter de 25% en 2021. «Le niveau de vie de la classe moyenne ou des riches s’est dégradé, relève encore M. Azzi. Par exemple, ceux qui voyageaient plusieurs fois par an ne voyagent plus, et dépensent cet argent pour se procurer des biens qui ont connu une flambée des prix, dans les supermarchés par exemple, alors que beaucoup de biens et de services sont toujours subventionnés par l’État, comme le service téléphonique, le mazout, le carburant, l’électricité et l’eau.»

Des subventions aujourd’hui menacées, alors que les réserves en devises étrangères de la Banque centrale du pays s’amenuisent. La seule issue serait une aide du FMI en 2021, le Liban étant incapable de s’endetter davantage après avoir annoncé le premier défaut de paiement de son histoire; mais cette aide ne serait accordée qu’après la réalisation de réformes. Voici trois chantiers auxquels les politiques doivent s’atteler d’urgence: le contrôle des capitaux dont la loi n’a toujours pas été promulguée, les réformes du secteur de l’électricité – second poste de la dette publique –, et la lutte anticorruption. Selon l’Institut de la finance internationale, si les réformes ne sont pas menées, le taux de change pourrait grimper à 30 000 livres (soit 16,16 euros) à la fin de l’année 2024.


Tensions diplomatiques: la Chine suspend ses importations de produits de la mer japonais 

Cette photo montre une affiche indiquant « Suspendre la vente de tous les produits de la mer importés du Japon » dans un quartier de restaurants japonais à Pékin, le 27 août 2023. (AFP)
Cette photo montre une affiche indiquant « Suspendre la vente de tous les produits de la mer importés du Japon » dans un quartier de restaurants japonais à Pékin, le 27 août 2023. (AFP)
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  • La crise Chine-Japon trouve son origine dans des propos de la Première ministre japonaise, Sanae Takaichi. Elle avait affirmé le 7 novembre que des attaques armées contre Taïwan pourraient justifier l'envoi de soldats japonais pour défendre l'île
  • La semaine dernière, Pékin a convoqué l'ambassadeur du Japon, conseillé à ses citoyens de ne pas voyager au Japon et à ceux qui y étudient d'être prudent

TOKYO: La Chine va suspendre ses importations de produits de la mer japonais, ont rapporté mercredi des médias nippons, une nouvelle mesure punitive alors que les deux pays sont en pleine querelle diplomatique depuis des propos de la Première ministre japonaise sur Taïwan.

La crise Chine-Japon trouve son origine dans des propos de la Première ministre japonaise, Sanae Takaichi. Elle avait affirmé le 7 novembre que des attaques armées contre Taïwan pourraient justifier l'envoi de soldats japonais pour défendre l'île.

Ces déclarations sont considérées comme une provocation par la Chine, qui estime que Taïwan fait partie de son territoire.

La semaine dernière, Pékin a convoqué l'ambassadeur du Japon, conseillé à ses citoyens de ne pas voyager au Japon et à ceux qui y étudient d'être prudent.

La sortie de deux films japonais a également été reportée en Chine après les propos de Mme Takaichi.

En rapportant la nouvelle suspension des importations de produits de la mer, les médias japonais, y compris la chaîne NHK, ont cité des sources gouvernementales anonymes.

La Chine explique que cette mesure est nécessaire pour surveiller les eaux usées traitées qui sont rejetées de la centrale nucléaire sinistrée de Fukushima, a indiqué la NHK.

Pékin n'a pas immédiatement confirmé cette nouvelle mesure.

La Chine n'avait que très récemment repris l'achat de ces produits après une interdiction imposée lorsque le Japon avait commencé à rejeter des eaux usées de la centrale nucléaire endommagée de Fukushima en 2023.

En 2023, les cargaisons en direction en Chine continentale comptaient pour 15,6% des exportations de fruits de mer japonais, contre 22,5% en 2022.

Hong Kong représentait 26,1% des exportations de produits de la mer japonais et les Etats-Unis 15,7%.

Contacté par l'AFP, le ministère japonais de l'agriculture, qui supervise l'agence des pêches, et le ministère des Affaires étrangères n'étaient pas immédiatement disponibles pour réagir.


Fin des restrictions dans l'espace aérien américain, retour à la normale attendu lundi

Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens. (AFP)
Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens. (AFP)
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  • Malgré la fin du plus long "shutdown" de l'histoire des Etats-Unis mercredi, le seuil des réductions était encore fixé à 3% ce weekend
  • Mais la FAA a expliqué dimanche avoir observé des compagnies aériennes n'ayant pas respecté ces quotas

WASHINGTON: Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens.

"Cela signifie que les opérations normales peuvent reprendre dans l'ensemble de l'espace aérien national" à partir de 6H00 lundi à Washington (10H00 GMT), a écrit la FAA dans un communiqué.

Le 7 novembre, une réduction de 10% des vols domestiques dans 40 des aéroports les plus fréquentés du pays avait été imposée face au manque de personnel dans les tours de contrôle. En pleine paralysie budgétaire, il était demandé à ces fonctionnaires de travailler sans être payé.

Plusieurs milliers de vols avaient été annulés avant que les restrictions ne soient allégées progressivement.

Malgré la fin du plus long "shutdown" de l'histoire des Etats-Unis mercredi, le seuil des réductions était encore fixé à 3% ce weekend. Mais la FAA a expliqué dimanche avoir observé des compagnies aériennes n'ayant pas respecté ces quotas.

Grâce à la fin de ces limitations, "nous pouvons désormais recentrer nos efforts sur le recrutement massif de contrôleurs et la mise en place du tout nouveau système de contrôle du trafic aérien", a dit le ministre américain des Transports Sean Duffy, cité dans le communiqué.

Le retour à la normale va intervenir juste avant les grands départs pour les festivités de Thanksgiving, rendez-vous familial incontournable des Américains le 27 novembre. Un record de passagers aériens est attendu


Royal Mansour Marrakech propulse le Maroc parmi l’élite mondiale de l’hôtellerie

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  • L’annonce a été faite lors d’une cérémonie rassemblant à Londres les plus grands acteurs de l’industrie du voyage et de l’hôtellerie, au cœur du site emblématique de l’Old Billingsgate sur les rives de la Tamise
  • Cette troisième édition du classement, couvrant six continents, met en lumière les expériences hôtelières les plus innovantes et inspirantes au monde

DUBAI:  Le Royal Mansour Marrakech confirme son statut d’icône de l’hospitalité de luxe en se hissant à la 13ᵉ place du classement mondial des World’s 50 Best Hotels 2025, dévoilé cette semaine à Londres. L’établissement marocain signe ainsi une progression spectaculaire de 25 places par rapport à 2024 et s’impose comme le meilleur hôtel d’Afrique, tout en décrochant le prestigieux prix de la Plus Forte Progression de l’année.

L’annonce a été faite lors d’une cérémonie rassemblant à Londres les plus grands acteurs de l’industrie du voyage et de l’hôtellerie, au cœur du site emblématique de l’Old Billingsgate sur les rives de la Tamise. Cette troisième édition du classement, couvrant six continents, met en lumière les expériences hôtelières les plus innovantes et inspirantes au monde.

Une reconnaissance mondiale pour le savoir-faire marocain

Conçu par 1 500 artisans marocains, le Royal Mansour Marrakech incarne la quintessence du raffinement et du patrimoine architectural du royaume. À deux pas de la médina, le palace s’étend à travers des jardins luxuriants et des riads privatifs, offrant à ses hôtes une immersion dans l’art de vivre marocain.

Son spa de 2 500 m², baigné de lumière naturelle, est une référence mondiale du bien-être, tandis que son offre gastronomique — signée par des chefs de renom tels que Hélène Darroze et Massimiliano Alajmo — positionne l’établissement au carrefour de la haute cuisine internationale et des traditions marocaines.

Pour Jean-Claude Messant, Directeur général de la Royal Mansour Collection, cette distinction « consacre la vision d’excellence et d’authenticité du groupe ». Il ajoute :« Être reconnu parmi les 15 meilleurs hôtels du monde est une immense fierté pour nos équipes et pour le Maroc. Ces prix reflètent la passion et la rigueur de nos collaborateurs, qui portent haut les valeurs de l’hospitalité marocaine sur la scène internationale. »

Le Maroc, acteur majeur du tourisme haut de gamme

Ce succès s’inscrit dans la dynamique de montée en gamme du secteur hôtelier marocain, qui attire de plus en plus d’investissements internationaux. Marrakech, déjà reconnue comme l’une des capitales mondiales du tourisme de luxe, renforce ainsi sa position face à des destinations emblématiques comme Paris, Dubaï ou Tokyo.

Selon les organisateurs de The World’s 50 Best Hotels, qui reposent sur les votes de 800 experts internationaux issus de l’industrie du voyage, le classement 2025 « illustre l’évolution des attentes des voyageurs vers des expériences culturelles fortes, authentiques et respectueuses du patrimoine local ».

Pour Emma Sleight, Directrice de contenu du classement,« Chaque hôtel de cette liste incarne une approche unique de l’hospitalité. Le Royal Mansour Marrakech, par sa singularité et son attachement à l’artisanat marocain, symbolise cette quête d’exception. »

Une vitrine du savoir-faire marocain à l’international

Avec cette triple distinction — 13ᵉ mondial, meilleur hôtel d’Afrique et plus forte progression — le Royal Mansour Marrakech s’impose comme un ambassadeur du tourisme de luxe marocain, contribuant à renforcer l’image du royaume sur la scène internationale.

Alors que le Maroc ambitionne de doubler ses recettes touristiques à l’horizon 2030, cette reconnaissance mondiale confirme que l’hôtellerie marocaine, entre tradition et innovation, s’impose comme un moteur stratégique de croissance économique et d’attractivité internationale.