Startups: L’écosystème entrepreneurial régional en pleine effervescence

Les jeunes pousses de la région bénéficient d’investissements et de soutiens variés. (Shutterstock)
Les jeunes pousses de la région bénéficient d’investissements et de soutiens variés. (Shutterstock)
Short Url
Publié le Vendredi 30 août 2024

Startups: L’écosystème entrepreneurial régional en pleine effervescence

  • Un consortium d’investisseurs et de family offices du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) vient de lancer Waad Investment, une entité visant une valorisation de 750 millions de riyals saoudiens (200 millions de dollars)
  • Pilotée par l’entrepreneur saoudien Yaser Al-Ghamdi, fondateur et directeur des opérations d’investissement de Waad Investment, cette alliance implique une collaboration étroite avec les family offices AlMajed et AlMisfer

RIYAD: L’écosystème des startups au Moyen-Orient poursuit son évolution dynamique, marquée par d'importantes levées de fonds, des acquisitions stratégiques et de nouvelles initiatives d'investissement.

Un consortium d’investisseurs et de family offices du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) vient de lancer Waad Investment, une entité visant une valorisation de 750 millions de riyals saoudiens (200 millions de dollars). Cette initiative se positionne comme le plus grand acteur privé dédié au soutien des startups en phase de croissance dans la région.

Pilotée par l’entrepreneur saoudien Yaser Al-Ghamdi, fondateur et directeur des opérations d’investissement de Waad Investment, cette alliance implique une collaboration étroite avec les family offices AlMajed et AlMisfer. Leur objectif: créer une plateforme propice à l’essor entrepreneurial.

Waad Investment ambitionne de stimuler l’innovation et le développement économique par le secteur privé. Sa particularité réside dans son approche globale, offrant non seulement des investissements, mais aussi un réseau, du mentorat et des conseils aux startups.

"Notre entreprise comblera le fossé financier auquel se heurtent de nombreuses jeunes pousses, tout en proposant un accompagnement complet alliant investissement, mentorat et conseil", souligne Al-Ghamdi.

Cette initiative s’inscrit dans une vision plus large de transformation du paysage de l’innovation dans le CCG. L’objectif est de favoriser l’émergence d’une économie diversifiée et durable, fondée sur le savoir et la technologie.

15 startups diplômées du programme accélérateur TDF Grow

Le Fonds de Développement du Tourisme, catalyseur national du secteur en Arabie Saoudite, a mis en lumière les avancées de 15 startups lors de sa récente journée de démonstration. Ces jeunes pousses ont collectivement attiré plus de 18 millions de riyals saoudiens d’investissements à ce jour.

L’événement, qui s’est tenu au Centre de Conférences du District Financier du Roi Abdullah à Riyad, célébrait la première promotion du programme "TDF Grow Accelerator". Il a réuni des investisseurs pionniers, des entrepreneurs, des médias et des acteurs clés du tourisme.

Qusai Al-Fakhri, PDG de TDF, a souligné l’importance cruciale des programmes du fonds pour stimuler l’innovation et la croissance durable dans le secteur touristique du Royaume.

Dans un discours prononcé par le Prince Saud Bin Mohammed, directeur exécutif de TDF Grow, Al-Fakhri a exprimé sa fierté: "Ce succès témoigne de notre engagement constant à soutenir les idées entrepreneuriales et les initiatives prometteuses. Elles contribuent à la mise en œuvre efficace de notre stratégie touristique nationale et renforcent la position du Royaume comme destination mondiale de choix."

KBW Ventures mise sur KASO

KBW Ventures, sous la houlette du Prince Khaled bin Al-Waleed, vient d’annoncer son investissement dans KASO, une startup saoudienne spécialisée dans la technologie alimentaire B2B.

KASO se distingue par son expertise dans l’optimisation des processus d’approvisionnement pour le secteur de la restauration. Son approche: numériser et automatiser la logistique entre restaurants et fournisseurs.

Le Prince Khaled a révélé que KASO était dans le viseur de KBW Ventures depuis un certain temps avant la concrétisation de l’investissement.

"Notre stratégie vise à renforcer notre présence dans le SaaS B2B. KASO ne répond pas seulement à nos critères de rendement, mais offre également la perspective d’un retour sur investissement décuplé, ce que nous recherchons dans les opportunités early-stage", explique le Prince Al-Waleed.

Cet investissement s’inscrit dans la stratégie globale de KBW Ventures, axée sur le soutien aux secteurs durables tels que la sécurité alimentaire, les protéines alternatives, la capture du carbone et l’agritech.

Powder Beauty, e-commerçant émirati, lève des fonds pour conquérir l’Arabie Saoudite

Powder Beauty, plateforme de e-commerce basée aux Émirats Arabes Unis, vient de boucler avec succès une levée de fonds pré-série A. Ce tour de table a été mené par Sophia Collective et NKEHL, avec la participation de Nithin et Nikhil Kamath.

Plusieurs business angels régionaux, dont Maha Taibah, ont également pris part à l’opération, dont le montant n’a pas été dévoilé.

Créée en 2018 par Ayat Toufeeq, Amina Grimen et Marriam Mossall, Powder Beauty se positionne sur le créneau des produits de beauté éco-responsables.

"Cette levée de fonds va nous permettre de consolider notre leadership sur ce marché encore peu exploité mais en pleine expansion", déclare Toufeeq, PDG de Powder Beauty.

Elle ajoute: "Nous sommes particulièrement heureux du soutien d’investisseurs tels que Sophia Collective, dont la vision s’aligne parfaitement avec la nôtre."

Les fonds levés serviront à accélérer le développement de l’entreprise en Arabie Saoudite, renforçant ainsi sa présence régionale.

Verofax, champion émirati du Web3, sécurise 3 millions de dollars

Verofax, fournisseur émirati de services Web3, vient de lever 3 millions de dollars lors d’un tour de financement relais. Cette opération a été menée par l’Université des Sciences et Technologies du Roi Abdullah, Plug & Play Tech Center, Navig8 Group et Trove Capital UK.
D’autres investisseurs ont également participé, notamment Jawa Brothers Advisory, Alzamil Pedco CVC et Tracecore CVC.

Fondée en 2018 par Wassim Merheby et Jamil Zablah, Verofax exploite les technologies Web3 telles que la réalité augmentée, la blockchain et l’intelligence artificielle pour enrichir les expériences marketing.

Ce nouveau financement soutiendra l’expansion de Verofax au Moyen-Orient et en Europe. L’entreprise prévoit notamment de développer des guides alimentés par l’IA pour le CCG et des applications pour les fans de sport dans l’UE et en Amérique du Nord.

Pour rappel, Verofax avait déjà levé 1,5 million de dollars en 2022 lors d’un tour pré-série A, mené par Benson Oak Ventures, avec la participation de 500 Global, Wami Capital et Vernalis Capital.

Sakan, proptech koweïtienne, s’offre la qatarie Hapondo

La société proptech koweïtienne Sakan vient de faire l’acquisition d'Hapondo, plateforme qatarie de marketing immobilier, pour un montant non communiqué.
Fondée en 2016 par Abdullah Al-Saleh, Sakan opère une place de marché immobilière dans plusieurs pays du CCG, dont le Koweït, l’Arabie Saoudite, Oman et Bahreïn.

Hapondo, créée en 2019 par Ahmad Al-Khanji, est spécialisée dans la cartographie complète et la recherche photo d'unités résidentielles au Qatar.

Cette acquisition vise à étendre les services de Sakan au Qatar en capitalisant sur le réseau et les relations d’Hapondo avec les clients et les promoteurs immobiliers locaux.

Myco, plateforme de streaming Web3, lève 10 millions de dollars en Série A

Myco, plateforme de streaming Web3 basée aux Émirats Arabes Unis, vient de finaliser la première tranche de sa levée de fonds Série A, récoltant 10 millions de dollars pour une valorisation post-money de 80 millions de dollars.

Ce tour de table a été soutenu par un panel d’investisseurs incluant Daman Investments, Aptos Labs, B Digital, Mocha Ventures, Art3 Foundation, Ghaf Capital Partners, Mix Media Network, Factor6 Capital Partners et Enjinstarter. 88 investisseurs accrédités ont également participé via Republic.com.

Fondée en 2021 par Umair Masoom et Somair Rizvi, Myco propose une application de streaming intégrant publicité et abonnement vidéo à la demande dans un environnement décentralisé.

Ces nouveaux fonds permettront à Myco d’accélérer son expansion vers de nouveaux marchés et partenariats, après sa récente croissance en Amérique du Nord et en Égypte. L’entreprise prévoit de clôturer une seconde tranche de sa série A d'ici début 2025.

"Myco a déjà prouvé sa capacité à se développer sur des marchés clés, avec des performances exceptionnelles en termes de croissance utilisateurs, rétention, revenus et engagement communautaire. Ce nouvel apport va nous permettre de dupliquer ce succès sur des marchés aux démographies similaires, en nous appuyant sur de solides partenariats régionaux", déclare Masoom, directeur général de l'entreprise.

Tenmou, l’investisseur bahreïni, mise sur deux startups locales

Tenmou, société d’investissement providentiel basée à Bahreïn, vient d’investir dans deux startups locales: Tajweed et Travilege.

Fondée en 2021 par Salman Al-Marzooq, Travilege développe un logiciel de gestion des ressources pour les agences de voyage. Tajweed, créée par Khalil Alqaheri, propose une plateforme numérique d’enseignement du Coran et de la langue arabe.

Ces investissements s’inscrivent dans la stratégie de Tenmou visant à promouvoir l’investissement providentiel dans des startups technologiques à fort potentiel de croissance.

L’entreprise œuvre ainsi à la création d’un écosystème robuste pour les sociétés tech à Bahreïn et dans la région.

Ce texte est la traduciton d'un article paru sur Arabnews.com


L’Arabie saoudite lève 704 millions de dollars grâce à des émissions de sukuk en mars

Short Url
  • L’Arabie saoudite a levé 2,64 milliards de riyals saoudiens (704 millions de dollars) grâce à des émissions de sukuk en mars
  • Le marché de la dette saoudien a connu une croissance significative ces dernières années, attirant l’intérêt des investisseurs pour ces instruments financiers

RIYAD : L’Arabie saoudite a levé 2,64 milliards de riyals saoudiens (704 millions de dollars) grâce à des émissions de sukuk en mars, alors que le Royaume continue d’explorer les opportunités sur les marchés de la dette pour accélérer ses efforts de diversification économique.

Cette dernière émission libellée en riyals fait suite à une émission de 3,07 milliards de riyals en février et de 3,72 milliards de riyals en janvier.

L’Arabie saoudite avait également levé 11,59 milliards de riyals en décembre et 3,41 milliards de riyals en novembre.
Le Royaume joue un rôle central sur le marché mondial des sukuk, en utilisant les ventes de dette pour financer des projets dans le cadre de son plan de transformation économique Vision 2030.

Selon un communiqué du Centre national de gestion de la dette d’Arabie saoudite, l’émission de mars a été divisée en quatre tranches, la première étant évaluée à 364 millions de riyals et devant arriver à échéance en 2027.
La deuxième, d’un montant de 316 millions de riyals, est prévue pour 2029, et la troisième, évaluée à 1,46 milliard de riyals, arrivera à échéance en 2032. 

La quatrième tranche, d’une valeur de 500 millions de riyals, expirera en 2039.

Les sukuk, instruments de financement conformes à la charia, permettent aux investisseurs de détenir une propriété partielle des actifs de l’émetteur tout en respectant les principes de la finance islamique.

Le marché de la dette saoudien a connu une croissance significative ces dernières années, attirant l’intérêt des investisseurs pour ces instruments financiers dans un contexte de hausse des taux d’intérêt.

En mars, un rapport publié par Kuwait Financial Center (Markaz) a révélé que l’Arabie saoudite avait dominé les émissions obligataires et de sukuk dans la région du Conseil de coopération du Golfe (CCG) en 2024, levant 79,5 milliards de dollars à travers 79 émissions.

Markaz a également précisé que le Royaume a représenté 53,7 % des émissions de dette primaire dans la région du CCG en 2024.

En février, l’Arabie saoudite a levé 2,25 milliards d’euros (2,36 milliards de dollars) via une émission obligataire en euros, incluant sa première tranche verte, dans le cadre de son programme mondial d’émission de titres à moyen terme.

Confirmant la croissance du marché de ces obligations islamiques, S&P Global a estimé en janvier que les émissions mondiales de sukuk devraient atteindre entre 190 et 200 milliards de dollars en 2025, portées par une activité accrue sur des marchés clés, notamment l’Arabie saoudite et l’Indonésie.

En décembre, un autre rapport publié par Kamco Invest a projeté que le Royaume enregistrera la plus grande part des maturités d’obligations et de sukuk dans le CCG, atteignant 168 milliards de dollars entre 2025 et 2029.

Selon Kamco Invest, ces maturités seront principalement portées par les émissions gouvernementales, qui devraient s’élever à 110,2 milliards de dollars sur cette période.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie saoudite domine la liste Forbes des banques les plus importantes de la région Mena pour 2025

Forbes évalue la Saudi National Bank à 54,7 milliards de dollars. (AFP)
Forbes évalue la Saudi National Bank à 54,7 milliards de dollars. (AFP)
Short Url
  • Les institutions financières du Royaume représentent près d'un tiers de la capitalisation boursière totale de 600,8 milliards de dollars des banques répertoriées
  • Les Émirats arabes unis suivent avec sept établissements évalués à 153,4 milliards de dollars

RIYAD: L'Arabie saoudite a dominé le classement Forbes des «30 banques les plus importantes en 2025», avec 10 entrées affichant une valeur de marché combinée de 269 milliards de dollars (1 dollar = 0,92 euro).

Selon le média spécialisé dans les affaires, les institutions financières du Royaume représentent près d'un tiers de la capitalisation boursière totale de 600,8 milliards de dollars des banques répertoriées.

Les Émirats arabes unis suivent avec sept établissements évalués à 153,4 milliards de dollars, tandis que le Qatar détient six banques d'une valeur de 76,7 milliards de dollars. Le Maroc et le Koweït se targuent de trois et deux banques sur la liste, avec des valeurs de marché de 23,7 milliards de dollars et 68,4 milliards de dollars, respectivement.

Selon un récent rapport d'Ernst & Young, le secteur bancaire de la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord reste solide et devrait connaître une forte croissance en 2025, grâce à la diversification économique, à des conditions financières favorables et à une expansion économique prévue de 3,5%, alimentée par des projets d'infrastructure et une augmentation de l'activité non pétrolière.

Dans un communiqué annonçant son dernier classement, Forbes a déclaré: «La liste de cette année comprend des banques de sept pays, dont 26 sont basées dans le Golfe. L'Arabie saoudite représente un tiers de la liste avec 10 entrées, pour une valeur de marché totale de 269 milliards de dollars.»

Le groupe de presse a noté que la valeur de marché totale des 30 banques a augmenté de 3,4% d'une année sur l'autre, passant de 581,1 milliards de dollars en février 2024 à 600,8 milliards de dollars au 31 janvier 2025.

La banque Al-Rajhi occupe la première place

La banque Al-Rajhi a conservé sa position de banque la plus importante de la région, avec une capitalisation boursière de 105,6 milliards de dollars, soit 17,6% de la valeur totale du marché des 30 banques.

Elle est suivie par la Saudi National Bank, avec 54,7 milliards de dollars, et la First Abu Dhabi Bank des Émirats arabes unis, évaluée à 43,7 milliards de dollars.

En dehors de ces trois premières banques, le groupe QNB du Qatar et la Kuwait Finance House occupent les quatrième et cinquième places, avec des valeurs de marché respectives de 41,2 milliards de dollars et 38,3 milliards de dollars.

Elles sont suivies par le groupe Emirates NBD des Émirats arabes unis, avec 28,9 milliards de dollars, et la National Bank of Kuwait du Koweït, avec 27,1 milliards de dollars.

Parmi les autres banques notables du classement figurent Abu Dhabi Commercial Bank et Riyad Bank. La liste comprend également des banques du Maroc et d'Oman.

Un secteur résilient

Le secteur bancaire de la région Mena a fait preuve de stabilité au cours de l'année écoulée, grâce à la hausse des taux d'intérêt et à la vigueur des prix du pétrole.

Selon un rapport de Fitch Ratings publié en 2024, l'environnement économique de la région a permis à la plupart des banques du Conseil de coopération du Golfe de maintenir leurs niveaux de liquidité, leur rentabilité et leurs solides réserves de capital.

Forbes Middle East a établi ce classement sur la base des valeurs de marché déclarées des banques cotées en bourse dans le monde arabe au 31 janvier 2025. Les filiales des sociétés cotées en bourse ont été exclues du classement et les taux de change ont été calculés à la même date.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Fabtech et Groupe M signent un accord pour accélérer l'innovation et le développement durable aux Émirats

Cérémonie de signature entre Groupe M et Fabtech. (Photo: fournie)
Cérémonie de signature entre Groupe M et Fabtech. (Photo: fournie)
Cérémonie de signature entre Groupe M et Fabtech. (Photo: fournie)
Cérémonie de signature entre Groupe M et Fabtech. (Photo: fournie)
Short Url
  • La collaboration entre Fabtech et Groupe M permettra de répondre à la demande de solutions d'origine locale et d'accélérer les opérations de soutien au site
  • Fabtech modernisera également son installation existante de 2,1 millions de pieds carrés à Dubai Industrial City, conformément à son engagement en faveur de la durabilité et de l'innovation

Dubaï, Émirats arabes unis, 18 mars 2025: Fabtech Engineering, spécialiste de la fabrication d'acier basé à Dubai Industrial City, a conclu un accord stratégique avec le leader industriel français Groupe M afin d'accélérer l'innovation et le développement durable dans les secteurs du nucléaire et des énergies durables aux Émirats arabes unis.

L'accord a été signé lors d'une cérémonie à laquelle ont participé Nicolas Niemtchinow, ambassadeur de la République française aux Émirats arabes unis, Anouar Mekkas, conseiller en énergie nucléaire et renouvelable à l'ambassade de France en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis, et Saoud Abou Alchawareb, vice-président exécutif de l'industrie chez TECOM Group PJSC, au nom de la Dubai Industrial Cit,. Harry Moraes, président de Fabtech Engineering, et Fabien Jeoffroy, vice-président chargé du développement commercial, ont signé l'accord avec Julien Monteiro, président du Groupe M, et Pierre-Laurent Buch, directeur général adjoint. Étaient également présents des représentants du Comité stratégique nucléaire français, de Business France, de Trouvay Cauvin et de la Chambre de commerce et d'industrie française aux Émirats arabes unis.

La société Fabtech est active dans le secteur de la fabrication lourde dans le CCG et sur les marchés mondiaux, et élargira son offre dans le secteur nucléaire grâce au partenariat avec le Groupe M en proposant ses produits «Made in UAE» à des clients locaux et internationaux. Les deux entreprises développeront des produits et des solutions complètes en matière d'ingénierie, de fabrication et de services sur site pour soutenir le secteur nucléaire et les énergies durables, contribuant ainsi aux objectifs à long terme de la stratégie énergétique 2050 des Émirats arabes unis.

Pierre-Laurent Buch, directeur général adjoint du Groupe M, a déclaré: «Cet accord historique ouvre la voie à de nouvelles opportunités passionnantes au Moyen-Orient et s'appuie sur les liens solides entre les Émirats arabes unis et la France. La forte présence de Fabtech à Dubai Industrial City, associée à son expertise, s'inscrit dans la stratégie de croissance du Groupe M. Nous prévoyons une expansion significative dans la région, en particulier dans les secteurs du nucléaire et des nouvelles énergies, et nous tirerons parti de notre expertise combinée pour fournir des solutions à forte valeur ajoutée à une base de clients plus large.»

Fabien Jeoffroy, vice-président de Fabtech, a déclaré: «Ce partenariat avec Groupe M représente un tournant dans notre stratégie de croissance. L'infrastructure de classe mondiale de Dubai Industrial City, y compris un excellent réseau routier conçu pour le transport efficace de composants à grande échelle, jouera un rôle déterminant dans notre expansion. Nous nous concentrons sur l'innovation, en particulier dans le secteur en plein essor de l'énergie nucléaire à faible teneur en carbone, et nous souhaitons continuer à soutenir une croissance industrielle respectueuse de l'environnement grâce à ce partenariat.»

La collaboration entre Fabtech et Groupe M permettra de répondre à la demande de solutions d'origine locale et d'accélérer les opérations de soutien au site. Dans le cadre de l'accord, Fabtech modernisera également son installation existante de 2,1 millions de pieds carrés à Dubai Industrial City, conformément à son engagement en faveur de la durabilité et de l'innovation.

«Il est essentiel d'encourager les connaissances locales pour créer un secteur industriel dynamique et durable», a déclaré Saoud Abou Alchawareb, vice-président exécutif de l'industrie chez TECOM Group PJSC, au nom de Dubai Industrial City. «Notre écosystème est conçu pour soutenir les innovateurs et encourager les collaborations telles que ce partenariat entre Fabtech et Groupe M. En encourageant de telles alliances stratégiques, l'écosystème de Dubai Industrial City contribue aux visions de l'opération 300 milliards, Make it in the Emirates, UAE Energy Strategy 2050, et Dubai Economic Agenda 'D33', réaffirmant le leadership de Dubai et des EAU dans le secteur de l'énergie propre.»

L'accord s'appuie sur les liens économiques solides entre les EAU et la France, les échanges commerciaux bilatéraux entre les deux pays ayant augmenté de 16,8% pour atteindre 29,4 milliards de dirhams émiratis en 2022. Lors de la 16e session du dialogue stratégique entre les Émirats arabes unis et la France, qui s'est tenue en mai 2024, des hauts fonctionnaires des deux pays ont réfléchi aux partenariats et à la coopération industrielle fructueux dans des domaines tels que les énergies renouvelables et l'énergie nucléaire, et ont étudié les moyens d'élargir leur coopération dans des domaines tels que les nouvelles constructions et les petits réacteurs nucléaires.

La société Fabtech Engineering a été créée en 2010 à Dubai Industrial City pour répondre à la demande en ingénierie lourde dans des secteurs tels que l'énergie, les services publics, l'alimentation et les boissons, et les produits chimiques. Son alliance stratégique avec Groupe M devrait accélérer sa croissance à la suite de collaborations fructueuses avec des partenaires du secteur de l'énergie.

Dubai Industrial City accueille plus de 1 100 clients locaux, régionaux et internationaux, ainsi que 350 usines opérationnelles, dont des leaders de l'industrie tels que A.P. Moeller-Maersk, Patchi et Al Barakah Dates. Stratégiquement situé à proximité de l'aéroport international Al Maktoum, du port de Jebel Ali, d'un terminal de fret d'Etihad Rail et des principales routes régionales, le district présente un plan directeur intelligent avec six zones sectorielles spécifiques pour favoriser l'économie circulaire.  

Dubai Industrial City fait partie du portefeuille de quartiers d'affaires du groupe TECOM, qui comprend Dubai Internet City, Dubai Media City, Dubai Studio City, Dubai Production City, Dubai Knowledge Park, Dubai International Academic City, Dubai Design District (d3) et Dubai Science Park.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com