L’académie saoudienne du divertissement : des ambitions qui répondent aux attentes du secteur

L’académie saoudienne du divertissement (SEA) lors du Sommet divertissement et de l'amusement Riyad 2025 (Photo Fournie)
L’académie saoudienne du divertissement (SEA) lors du Sommet divertissement et de l'amusement Riyad 2025 (Photo Fournie)
L’académie saoudienne du divertissement (SEA) lors du Sommet divertissement et de l'amusement Riyad 2025 (Photo Fournie)
L’académie saoudienne du divertissement (SEA) lors du Sommet divertissement et de l'amusement Riyad 2025 (Photo Fournie)
L’académie saoudienne du divertissement (SEA) lors du Sommet divertissement et de l'amusement Riyad 2025 (Photo Fournie)
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Publié le Lundi 26 mai 2025

L’académie saoudienne du divertissement : des ambitions qui répondent aux attentes du secteur

  • Comme l’a souligné M. Vivien Exartier, directeur général de la SEA : « Ce qui est intéressant dans ce salon, ce n’est pas seulement la croissance des exposants ou la diversité internationale, mais surtout la qualité des sessions et panels.»
  • « Nous avons implanté notre premier laboratoire à l’Académie de Riyad dès notre arrivée. Nous y avons développé des modules en réalité virtuelle couvrant des domaines variés a déclaré variés Hervé Combier, CEO de PSC Europe.

RIYAD : Dans le cadre de l’ambitieuse Vision 2030, l’Arabie saoudite mise résolument sur le développement du secteur du divertissement comme levier stratégique de transformation économique et sociale. Pour accompagner cette dynamique, le Royaume a investi dans la formation des jeunes talents saoudiens à travers des initiatives structurantes, parmi lesquelles l’académie saoudienne du divertissement ou la Saudi Entertainment Academy (SEA) occupe une place centrale.

Inaugurée avec le soutien de la General Entertainment Authority (GEA), la SEA s’est imposée comme un acteur-clé dans la montée en compétences locales. À l’occasion de la Saudi Entertainment and Amusement Expo 2025, la présence de l’Académie s’est illustrée par plusieurs interventions remarquées autour du développement des compétences et des tendances du marché.

Comme l’a souligné M. Vivien Exartier, directeur général de la SEA : « Ce qui est intéressant dans ce salon, ce n’est pas seulement la croissance des exposants ou la diversité internationale, mais surtout la qualité des sessions et panels. On y parle des vraies tendances du secteur, des besoins en formation, et on y propose des solutions concrètes. » Il a également précisé que la SEA, au-delà de ses premiers diplômes en management du divertissement, s’apprête à lancer de nouvelles formations, notamment un Associate Diploma spécialisé en Live Event Management, et bientôt un cursus centré sur la réalité virtuelle.

« Pour nous, c’est essentiel d’être pionniers dans les secteurs de la formation. La réalité virtuelle nous permet d’aller plus loin, en créant des scénarios immersifs adaptés à des situations qui n’existent pas encore. Cela enrichit considérablement l’expérience des apprenants », a-t-il ajouté.

En collaboration avec des institutions françaises telles que l’Université de Nice et l’académie de Paris, la SEA incarne une coopération franco-saoudienne stratégique, portée par une vision commune : celle de former une nouvelle génération de professionnels capables d’accompagner les mégaprojets culturels du Royaume, tout en innovant en permanence sur les contenus et méthodes d’apprentissage.

En marge du salon SEA Expo 2025, nous avons rencontré Hervé Combier, CEO de PSC Europe, une branche européenne d’un groupe saoudien opérant dans les domaines de la défense, des satellites et du conseil en technologies. Présent à Riyad depuis juin 2024, il nous a exposé la vision de son entreprise en matière de formation et de réalité virtuelle appliquée aux secteurs de l’éducation, de la sécurité, du tourisme et de l’événementiel.

« Nous avons implanté notre premier laboratoire à l’Académie de Riyad dès notre arrivée. Nous y avons développé des modules en réalité virtuelle couvrant des domaines variés : électricité, gaz, peinture, travail en hauteur, mais aussi muséographie ou gestion de la sécurité », explique-t-il

En partenariat avec des universités saoudiennes, mais aussi avec des entités françaises telles qu’Inversibles et VR Connection, soutenues par le Secrétariat général à l’investissement (PSC) développe des modules immersifs destinés à la formation des techniciens, dans des secteurs aussi divers que le BTP, la santé, le sport ou encore le tourisme. Ces programmes permettent, par exemple, à des étudiants de simuler des interventions sur des installations industrielles ou d’explorer le corps humain à des fins pédagogiques.

« La réalité virtuelle ne remplace pas la formation traditionnelle, mais elle constitue un outil complémentaire efficace. Elle permet d’acquérir les bons réflexes en conditions simulées et d’éviter des accidents sur le terrain », souligne M. Combier.

Au-delà de la technique, l’entreprise entend contribuer à un dialogue culturel bilatéral. À travers des espaces immersifs et des échanges académiques, PSC participe à des initiatives de valorisation de la culture française en Arabie saoudite  et réciproquement. Parmi les projets évoqués : la création d’une reconstitution virtuelle d’une rue parisienne où des étudiants saoudiens pourraient dialoguer en direct avec des interlocuteurs français, ou encore un programme d’échange avec l’académie de Paris spécialisé dans le divertissement.

« Il existe une collaboration particulière entre la France et l’Arabie saoudite. Aujourd’hui, elle dépasse largement les enjeux de défense pour s’étendre à la culture, au tourisme, et à la formation », conclut-il.

Ce témoignage vient confirmer l’élan donné par Vision 2030, où la formation, l’innovation technologique et les partenariats internationaux apparaissent comme des leviers essentiels à l’émergence d’une nouvelle économie saoudienne du savoir et de la créativité. 


Bouygues Telecom: ventes en hausse, portées par La Poste Telecom

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
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  • Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%
  • Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom

PARIS: Le groupe de télécommunications Bouygues Telecom a vu son chiffre d'affaires augmenter sur les neuf premiers mois de l'année, toujours porté par l'intégration de La Poste Telecom après son rachat l'année dernière, d'après des résultats financiers publiés mercredi.

Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%.

Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom.

En parallèle, la contribution de l'activité au résultat net du groupe Bouygues accuse une baisse substantielle de 126 millions d'euros et s'établit à 137 millions d'euros.

Sur les neuf premiers mois de l'année, l'excédent brut d'exploitation après loyer (Ebitdal), indicateur de rentabilité de référence dans le secteur, est stable et atteint 1,5 milliard d'euros, avec "une contribution limitée de La Poste Telecom", précise l'entreprise dans son communiqué.

A fin septembre, le nombre de clients fixe progresse par rapport aux derniers chiffres de fin juin, à 5,3 millions de clients.

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions.

La filiale a indiqué maintenir ses prévisions sur l'année, avec un chiffre d'affaires facturé aux clients "soit légèrement supérieur soit légèrement inférieur, son évolution dépendant de la durée et de l’intensité de la pression concurrentielle observée actuellement".

Bouygues Telecom a également indiqué que la vente de sa société Infracos, détenue en commun avec SFR, devrait s'achever d'ici la fin de l'année.

L'opérateur a réaffirmé maintenir l'offre de rachat commune de SFR, déposée mi-octobre avec Free et Orange.

"Nous considérons que l'offre est attractive", a affirmé Pascal Grangé, directeur général délégué du groupe Bouygues, au cours d'une conférence téléphonique.

"Il n'y avait pas de dialogue particulier avant, il n'y a pas de dialogue particulier après" avec Patrick Drahi, actionnaire majoritaire du groupe Altice France, maison mère de SFR, a-t-il ajouté.

La proposition de rachat, à hauteur de 17 milliards d'euros, avait été refusée dès le lendemain de son annonce par la direction d'Altice France, et remise aussitôt sur la table par les trois opérateurs concurrents.

 


Le décret sur la programmation énergétique de la France, priorité du Premier ministre, assure Lescure

Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, chambre basse du Parlement français, à Paris, le 4 novembre 2025. (AFP)
Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, chambre basse du Parlement français, à Paris, le 4 novembre 2025. (AFP)
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  • Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, a affirmé que la nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE3) est la priorité du gouvernement et qu’elle sera présentée « très bientôt » après plus de deux ans de retard
  • Ce texte stratégique doit définir la trajectoire énergétique de la France pour les dix prochaines années, combinant relance du nucléaire et développement des énergies renouvelables afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050

PARIS: Le décret traçant la stratégie énergétique de la France est en tête des priorités du ministre de l'Energie et de celles du Premier ministre, a affirmé mardi le ministre de l'Economie Roland Lescure, au sujet de ce texte sensible qui déchire la classe politique.

"La programmation pluriannuelle de l'énergie, elle est au sommet de la pile du ministre de l'Energie, elle est aussi au sommet de la pile du Premier ministre" Sébastien Lecornu, a assuré à la presse le ministre de l'Economie et des Finances, également chargé de l'énergie, lors d'un déplacement au salon du nucléaire civil près de Paris.

La programmation énergétique de la France, dite PPE3, qui a déjà plus de deux ans de retard, n'en finit pas de se faire attendre. Mais le ministre tient à rassurer: "on est en train de travailler, j'ai repris le crayon il y a maintenant trois semaines pour faire atterrir tout ça".

"On va rencontrer les parlementaires qui ont beaucoup travaillé là-dessus et on va vous revenir très vite avec une programmation pluriannuelle de l'énergie qui (...) va permettre de lancer les grands projets dont on a tant besoin", a-t-il dit.

Le gouvernement précédent avait promis de publier le décret de la PPE3 d'"ici à la fin de l'été", avant finalement de renoncer.

Le Premier ministre de l'époque François Bayrou, alors sous menace d'une censure du Rassemblement national, avait expliqué début août avoir retardé la publication "pour que soient conduites la concertation et les consultations nécessaires" avec les partis et les groupes parlementaires.

Le texte a donné lieu à des débats enflammés dans la classe politique au printemps entre pronucléaires et partisans des renouvelables, lors de l'examen d'une proposition de loi elle aussi consacrée à la programmation énergétique.

La PPE3 fixe la feuille de route énergétique de la France sur 10 ans pour sortir des énergies fossiles et atteindre la neutralité carbone en 2050 grâce à une relance massive du nucléaire combinée au développement des renouvelables.

Initialement, le gouvernement avait prévu de présenter sa stratégie énergétique dans un projet de loi pour début 2024, avant finalement d'opter pour la voie réglementaire devant la "guerre de religion" qui oppose pro-renouvelables et pro-nucléaire, comme l'avait admis à l'époque le ministère de l'Energie alors dirigé par Roland Lescure lors de son précédent passage à Bercy.

Mais aujourd'hui, "la guerre des religions est terminée", a martelé mardi le ministre. "On a besoin d'engager des grands projets dans le nucléaire, dans l'éolien offshore" et "de continuer sur la dynamique des énergies renouvelables".


IA: Microsoft annonce 15,2 milliards de dollars d'investissements aux Emirats arabes unis

Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
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  • Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis
  • Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42

ABOU DHABI: Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe.

Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis, a indiqué son président Brad Smith, dans une lettre publiée en marge d'une visite à Abou Dhabi.

Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42, dirigée par le conseiller à la sécurité nationale et frère du président émirati, Tahnoon ben Zayed.

"Du début de l'année 2026 à la fin de l'année 2029, nous dépenserons plus de 7,9 milliards de dollars" supplémentaires pour continuer à développer l'infrastructure d'IA et de cloud dans le pays, portant l'enveloppe totale à 15,2 milliards, a-t-il ajouté.

L'Etat du Golfe, qui figure parmi les principaux exportateurs de pétrole au monde, a fait de l'IA l'un des piliers de sa stratégie de diversification économique, avec l'ambition de devenir un leader mondial d'ici 2031.

Il subit toutefois les règles imposées par les Etats-Unis pour restreindre les exportations de certaines puces d'IA avancées vers la Chine, dont l'une prévoit des autorisations pour toute exportation ou réexportation afin de limiter toute opération consistant à contourner les restrictions en passant par des pays tiers.

Des exemptions sont prévues pour des pays considérés comme amis des Etats-Unis, mais la plupart se voient imposer des plafonds.

Lors de la visite du président américain Donald Trump à Abou Dhabi en mai, les Emirats et les Etats-Unis ont conclu un partenariat stratégique dans l'IA, laissant espérer un assouplissement de ces règles à l'égard du pays.

Sous l'administration de Joe Biden, Microsoft avait été "l'une des rares entreprises" à obtenir des licences d'exportation pour les Emirats, permettant d'accumuler dans le pays l'équivalent de 21.500 puces A100 de la compagnie Nvidia, selon son président.

Et pour la première fois depuis l'arrivée de M. Trump, elle a obtenu en septembre des licences "permettant d'expédier l'équivalent de 60.400 puces A100 supplémentaires", impliquant dans ce cas des technologies encore plus avancées, a-t-il ajouté en soulignant que ces autorisations étaient basées sur "des mesures de protection technologique strictes".