La Jordanie et l'Égypte invitées à rejoindre le Quatuor international pour la paix

Le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Shoukry, le vice-premier ministre jordanien et ministre des Affaires étrangères Ayman Safadi (à gauche), le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas (à droite), assistent à une réunion au sujet du processus de paix au Moyen-Orient, au Caire, en Égypte, le 11 janvier 2021 (Photo, AFP).
Le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Shoukry, le vice-premier ministre jordanien et ministre des Affaires étrangères Ayman Safadi (à gauche), le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas (à droite), assistent à une réunion au sujet du processus de paix au Moyen-Orient, au Caire, en Égypte, le 11 janvier 2021 (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 13 janvier 2021

La Jordanie et l'Égypte invitées à rejoindre le Quatuor international pour la paix

  • Le Quatuor, qui se compose de l'ONU, l'UE, les États-Unis et la Russie, a été créé en 2002 pour contribuer à la médiation des négociations de paix au Moyen-Orient
  • Rantawi a signalé que le Maroc, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis pourraient aussi être conviés à la réunion

AMMAN: La Jordanie et l'Égypte pourraient être à la veille de devenir membres du Quatuor international pour la paix au Moyen-Orient, après que les ministres des Affaires étrangères des deux pays se soit joints à une réunion du forum multilatéral au Caire lundi.

Le Quatuor, qui se compose de l'ONU, l'UE, les États-Unis et la Russie, a été créé en 2002 pour contribuer à la médiation des négociations de paix au Moyen-Orient.

Le vice-premier ministre jordanien et ministre des Affaires étrangères Ayman Safadi et le ministre palestinien des Affaires étrangères Riad Malki ont été invités par le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Shoukry à faire partie de la réunion. On comptait parmi les participants le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian ainsi que le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas, selon un communiqué du ministère jordanien des Affaires étrangères.

Le directeur du Centre d'études politiques Al-Qods, Oraib Rantawi, a déclaré à Arab News que l'idée d'ajouter la Jordanie et l'Égypte au Quatuor a déjà été discutée par l'administration Obama-Biden. «La question a été soulevée dans les derniers jours de l'administration Obama, mais je ne crois pas qu'elle puisse être résolue avant que l'administration Biden ne prenne le relais et exprime publiquement les lignes directrices», a-t-il souligné.

Rantawi a signalé que le Maroc, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis pourraient aussi être conviés à la réunion.

Riyad Mansour, ambassadeur palestinien l'ONU, a, à son tour, salué l'expansion potentielle du Quatuor. «Si le Quatuor est au cœur de l’approche de la communauté internationale pour résoudre le conflit au Moyen-Orient, nous souhaiterions évidemment discuter de son éventuel élargissement», a-t-il révélé.

Mansour a indiqué que l'Égypte et la Jordanie pourraient être les premiers pays intégrer le Quatuor. D'autres pays suivraient certainement.

Il rappelle dans une déclaration au site d'information Al-Monitor que les négociations de paix en 2007 au Moyen-Orient à Annapolis aux États-Unis, ont attirés peu de pays initialement. «Mais dans un court laps de temps, tout le monde a voulu y assister. Cinquante pays ont fini par se joindre aux discussions».

Ahmad Deek, directeur général du cabinet du ministre palestinien des Affaires étrangères, a déclaré à Arab News que les Palestiniens espèrent le retour d'un «ordre international rationnel» après l'ère Trump. «Nous attendons avec impatience le moment où le droit international et les efforts multilatéraux collectifs redeviendront la norme dans la résolution des conflits diplomatiques», avoue-t-il.

Najeeb Qadoumi, membre du Conseil national palestinien, se dit sincèrement optimiste: «Je crois que la question palestinienne reviendra au centre des préoccupations après le départ de Trump».

Il ajoute: «La Jordanie, qui a  ressenti cruellement l’absence d’une réelle résolution du conflit palestinien, particulièrement au sujet des réfugiés, est prête à contribuer à tous les efforts de paix».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com