«Spleen and salvation» un demi-obscur baudelairien

Les autres titres des toiles Venality, Reverdissement ou Réminiscence, renforcent ce demi-obscur qui tangue entre désespoir saisissant et certitude d'un retour à la normale (Photo, Facebook).
Les autres titres des toiles Venality, Reverdissement ou Réminiscence, renforcent ce demi-obscur qui tangue entre désespoir saisissant et certitude d'un retour à la normale (Photo, Facebook).
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Publié le Dimanche 31 janvier 2021

«Spleen and salvation» un demi-obscur baudelairien

  • «Cette production réalisée pendant le confinement sanitaire défini le désarroi et la mélancolie qui ont accompagné cette période», explique l’artiste
  • Saïd Debladji estime que «l'année 2020 a été terrible et désastreuse pour nombre d'artistes de tous bords avec d'abord le Hirak, puis la pandémie»

L’artiste-peintre, Saïd Debladji, expose pendant deux mois une vingtaine de ses nouvelles œuvres de différentes dimensions à L’atelier 31 à Oran depuis le 23 janvier dernier. 

L’enseignant à l’École des beaux-arts de Mostaganem revient à Oran après une absence de 11 ans aux expositions individuelles, puisque sa dernière remonte à 2016, à Alger, en dehors de ses expositions collectives, dont la plus récente voyage actuellement à travers l’Espagne.

«Cette production réalisée pendant le confinement sanitaire défini le désarroi et la mélancolie qui ont accompagné cette période», explique l’artiste qui nuance néanmoins son univers baudelairien en saupoudrant ses toiles «d’un brin d’espoir». This dichotomie trouve tout son sens dans le titre générique de l'exposition qui se tient dans la galerie d'arts Atelier 31, «Spleen and salvation» qui traduit particulièrement la sensibilité de Debladji et son inspiration du moment puisé dans cet intervalle circonstanciel qu ' il qualifie de presque de «fin du monde».

Les autres titres des toiles Venality, Reverdissement ou Réminiscence, renforcent ce demi-obscur qui tangue entre désespoir saisissant et certitude d'un retour à la normale. Saïd Debladji, qui se dit plus mûr humainement et artistiquement avec davantage d'expériences de la vie, estime que «l'année 2020 a été terrible et désastreuse pour nombre d'artistes de tous bords avec d'abord le Hirak, puis la pandémie», rappelant que beaucoup d'entre eux nous ont quittés à l'image de Allalouche, Stambouli ou encore Leila Ferhat qui sera, elle, honorée à travers une exposition-hommage à l'Institut français d'Oran du 31 janvier au 25 février à venir.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en Français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Voici le bilan à mi-mandat du gouvernement défendu par Aziz Akhannouch

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présenté, hier devant les deux Chambres du Parlement, le bilan de mi-mandat de son gouvernement. (Ph. Saouri)
Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présenté, hier devant les deux Chambres du Parlement, le bilan de mi-mandat de son gouvernement. (Ph. Saouri)
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  • Articulé autour de deux axes principaux : les avancées sociales et les progrès macroéconomiques, le bilan a mis l’accent sur les initiatives visant à renforcer l'État social
  • M. Akhannouch n’a pas manqué de souligner les «succès économiques» de l’Exécutif, tels que la stabilisation macroéconomique, l'amélioration de l'emploi et la croissance des exportations

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présenté, hier devant les deux Chambres du Parlement, le bilan de mi-mandat de son gouvernement. Articulé autour de deux axes principaux : les avancées sociales et les progrès macroéconomiques, le bilan a mis l’accent sur les initiatives visant à renforcer l'État social, notamment dans les domaines de la santé, de l'éducation et de la réaction aux crises, telle que la reconstruction après le séisme d'Al Haouz. Parallèlement, M. Akhannouch n’a pas manqué de souligner les «succès économiques» de l’Exécutif, tels que la stabilisation macroéconomique, l'amélioration de l'emploi et la croissance des exportations, qui reflètent selon lui les efforts déployés pour assurer un développement durable.

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Et les milices !

Le président iranien Ebrahim Raisi arrive à l'aéroport international Bandaranaike de Katunayake, près de Colombo, le 24 avril 2024. (AFP)
Le président iranien Ebrahim Raisi arrive à l'aéroport international Bandaranaike de Katunayake, près de Colombo, le 24 avril 2024. (AFP)
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  • Les États arabes modérés devraient s’entendre sur un discours commun visant à rejeter les milices iraniennes dans notre région et leur présence aux frontières de nos pays
  • L’objectif est de désamorcer les tensions et non de créer des solutions durables

L'Union européenne discute de l'imposition de sanctions supplémentaires contre l'Iran suite à son attaque directe contre Israël au moyen de drones et de missiles. Le débat porte sur les sanctions contre la production iranienne de drones et de missiles, ainsi que contre les industries qui fabriquent et assemblent des pièces pour ces armes. Mais est-ce suffisant ? Certainement pas. Les États arabes modérés devraient s’entendre sur un discours commun visant à rejeter les milices iraniennes dans notre région et leur présence aux frontières de nos pays. Je sais que cela ne sera pas facile, mais l’alternative est la destruction des États arabes et la notion d’État dans le monde arabe.

La vérité est que les États-Unis et l’Occident n’ont pas pris de mesures maintenant pour imposer la stabilité régionale, mais pour empêcher une répétition des développements récents et convaincre Israël de s’abstenir de représailles plus larges contre l’Iran. L’objectif est de désamorcer les tensions et non de créer des solutions durables.

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L’homme qui aimait la guerre

Des Palestiniens passent devant des bâtiments endommagés à Khan Yunis, le 8 avril 2024, après qu'Israël a retiré ses forces terrestres du sud de la bande de Gaza, six mois après le début de la guerre dévastatrice déclenchée par les attaques du 7 octobre. (AFP)
Des Palestiniens passent devant des bâtiments endommagés à Khan Yunis, le 8 avril 2024, après qu'Israël a retiré ses forces terrestres du sud de la bande de Gaza, six mois après le début de la guerre dévastatrice déclenchée par les attaques du 7 octobre. (AFP)
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  • Depuis le commencement, un homme et son gouvernement campent sur leurs positions, malgré les nombreuses tentatives d’apaiser la région
  • Voilà que la Pâque juive ou Pessah (l’une des plus importantes du judaïsme) arrive (elle a lieu du 22 avril au 30 avril), l’opinion attendait un arrêt des meurtres et des tueries à cette occasion sacrée

Six mois depuis que la région, et le reste du monde avec, est entrée dans un long tunnel de détresse, de désillusion et surtout de déception, éclairé par quelques moments d’espoir vite éteint. Un semestre que les bombardements des avions, les pilonnages des chars et les mitraillades tuent femmes et enfants civils palestiniens : 34.183 personnes recensées jusqu’à nos jours. Depuis le commencement, un homme et son gouvernement campent sur leurs positions, malgré les nombreuses tentatives d’apaiser la région. Netanyahu est une machine à exterminer. Les réunions, les pourparlers se suivent et se ressemblent (ou presque), des propositions de trêve de six semaines à l’occasion de l’arrivée du mois de Ramadan ont été avancées. Un refus sans argument a été opposé par les Israéliens, la religion des autres, en l’occurrence leur ennemi, ne les émeut apparemment pas, pense-t-on. Mais voilà que la Pâque juive ou Pessah (l’une des plus importantes du judaïsme) arrive (elle a lieu du 22 avril au 30 avril), l’opinion attendait un arrêt des meurtres et des tueries à cette occasion sacrée. Rien, aucune circonstance ne semble toucher l’homme, le dirigeant, il continue à massacrer à Gaza où ces trois derniers jours, environ 200 corps de Palestiniens tués et enterrés par les forces israéliennes dans des fosses communes à l’intérieur de l’hôpital de Khan Younès ont été exhumés.

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