Jessica Kahawaty monte une entreprise culinaire populaire en pleine pandémie

Le mannequin libano-australienne Jessica Kahawaty a créé l’entreprise culinaire avec sa mère Rita Kahawaty il y a sept mois (Photo, AN)
Le mannequin libano-australienne Jessica Kahawaty a créé l’entreprise culinaire avec sa mère Rita Kahawaty il y a sept mois (Photo, AN)
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Publié le Vendredi 21 mai 2021

Jessica Kahawaty monte une entreprise culinaire populaire en pleine pandémie

  • La société de distribution de plats cuisinés du duo, Mama Rita, utilise des ingrédients de haute qualité
  • «J'ai élaboré le menu de manière à inclure tous mes plats préférés»

DUBAÏ: Mannequin, actrice, humanitaire et entrepreneuse, Jessica Kahawaty continue d'ajouter des réalisations à son CV en constante évolution. Pour son dernier projet, la polyvalente libano-australienne a créé une entreprise culinaire avec sa mère, Rita Kahawaty.  

La société de distribution de plats cuisinés du duo, Mama Rita, utilise des ingrédients de haute qualité et se concentre sur des plats sains et faits maison tels que l’houmous de betterave, les lasagnes végétariennes et le mloukhieh.  

Jessica gère la logistique de la société, se concentrant sur l’image de marque, le contenu, la photographie, la rédaction et la conception du site Web.  

Malgré un lancement récent (moins d'un an), la plate-forme de distribution de plats cuisinés a réussi à s'étendre à travers le pays et propose désormais des livraisons dans la capitale afin que les résidents d'Abu Dhabi puissent déguster le bœuf Stroganov, le kibbeh bi laban traditionnel et le riz oriental à l'agneau concoctés par Mama Rita.  

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Arab News a interrogé Jessica à propos de la création de Mama Rita, sur ses plats préférés au menu et sur le défi que représente le fait de créer une entreprise en pleine pandémie. 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Comment est née Mama Rita? 

«Pendant des années, les gens disaient à ma mère qu'elle devrait partager ses plats avec le monde – soit au moyen d’un restaurant, d’une société de distribution de plats cuisinés ou autre. Au début de la pandémie, l'année dernière, ma mère s'est retrouvée coincée ici alors qu'elle était en plein voyage de deux semaines depuis l’Australie. Elle est restée avec moi en raison de l'incertitude et nous avons finalement décidé de réaliser ce rêve en créant Mama Rita.» 

Quels sont vos plats préférés parmi ceux que votre maman prépare? 

«J'ai élaboré le menu de manière à inclure tous mes plats préférés. J'adore son kibbeh bi laban, ses lasagnes végétariennes et son shawarma fait maison. Concernant les desserts, le paradis des fruits frais est mon préféré et le cheese-cake est le meilleur que j'aie jamais mangé.» 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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À quoi ressemble un jour typique pour vous? 

«Nous n’avons pas de journées typiques. Chaque jour est en effet complètement différent du précédent, et c’est ce que j’adore. Une journée pourra être remplie de réunions avec nos relations publiques, nos équipes de réseaux sociaux, de nouveaux projets ou l'équipe des opérations de cuisine. D'autres journées pourront être consacrées aux séances photos ou vidéos. Certaines journées pourront se passer en cuisine afin de travailler sur de nouvelles recettes.» 

Avez-vous acquis des compétences en cuisine depuis le lancement de la société? 

«Je n’ai jamais essayé de cuisiner, mais je connais instinctivement les ingrédients de chaque recette. Je suis la fille d’un chef, après tout, donc je ne peux pas être complètement “ignorante”. Je ne suis cependant certainement pas celle qui se met derrière les marmites et casseroles.» 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Comment était-ce de créer une société en pleine pandémie? 

«La pandémie fut une période très difficile pour tout le monde, mais nous avons découvert de nombreux aspects positifs. Je ne voyageais pas pour travailler durant cette période, c'était donc le moment idéal pour moi de m'asseoir et de me concentrer à Dubaï. Nous avons décidé de créer une société de distribution de plats cuisinés à un prix abordable car nous sommes sensibles au climat social et économique qui nous entoure. De nombreuses personnes ont perdu leur emploi, leur vie est devenue incertaine, et ce dont ils avaient le plus besoin, c'était d'un repas chaleureux à un prix raisonnable. La pandémie fut donc pour nous l’opportunité d’entrer dans les foyers et d’apporter un peu de réconfort.» 

Comment équilibrez-vous votre carrière dans la mode avec Mama Rita? 

«Je suis une personne très méticuleuse et organisée. Si vous planifiez et vous vous organisez bien, vous aurez le temps de faire tout ce que vous voulez. J'ai aussi la chance d'avoir à mes côtés une équipe très structurée et professionnelle, ce qui permet d’alléger une partie de la charge de travail.» 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Vous êtes une gourmande autoproclamée. Avez-vous toujours eu une relation saine avec la nourriture? 

«J’ai toujours eu une relation très saine avec la nourriture. C’est toute ma vie. Je n'ai jamais fait de régime de ma vie ni suivi une certaine mode. Je crois qu'il faut manger de la même façon que nos ancêtres mangeaient: de la nourriture simple et bonne, préparée avec de bons ingrédients. Il est également très important de garder un processus de cuisson simple, sans conservateurs ni ingrédients gras. Nous avons grandi avec ma mère en train de cuisiner tous les jours de la manière la plus saine qui soit. Il était donc intéressant de voir ce qu'elle avait préparé pour nous chaque jour après l'école. 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Quel a été le moment fort jusqu'à présent? 

«Cela ne fait que sept mois que nous avons lancé Mama Rita. Nous avons franchi de nombreuses étapes, notamment en livrant plus de 100 000 repas, en étudiant l'expansion géographique de la société et l'ajout régulier de nouveaux éléments au menu. Nous venons de rejoindre Deliveroo, ce qui est fantastique car cela nous permet de livrer les gens plus rapidement et d'attirer une clientèle plus large.» 

Sur quoi travaillez-vous de particulièrement intéressant en ce moment? 

«Nous avons une très grande annonce à faire le 31 mai. C’est quelque chose dont nous n’aurions jamais pu rêver si tôt dans notre toute jeune marque. Nous sommes vraiment reconnaissants et nous avons hâte de donner plus d’informations.» 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com 


Le premier sac Birkin d'Hermès vendu près de 8,6 millions d'euros à Paris

(AFP)
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  • Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros
  • Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde

PARIS: Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros frais inclus, a indiqué la maison d'enchères Sotheby's.

Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde.

Jusqu'à présent, le sac le plus cher jamais vendu aux enchères était un Kelly Hermès en crocodile, serti de diamants et rehaussé d'or blanc, ajdugé à plus de 513.000 dollars (438.000 euros), selon Sotheby's.

Ce "prototype historique réalisé à la main", gravé des initiales J.B., se distingue par plusieurs particularités qui en font une pièce unique, notamment sa taille, ses anneaux métalliques fermés, sa bandoulière non-détachable ou encore la présence d'un coupe-ongles intégré. Des traces d'autocollants sont aussi visibles sur le cuir patiné.

Icône de mode au look effortless chic (presque sans effort, ndlr), Jane Birkin privilégiait le côté pratique des choses.

Lors d'un vol Paris-Londres, la chanteuse et actrice anglaise, décédée en 2023, se plaint à son voisin de ne pas trouver un sac adapté à ses besoins de jeune maman.

Ce dernier n'est autre que Jean-Louis Dumas, gérant d'Hermès de l'époque. Un fourre-tout avec un espace dédié aux biberons voit ainsi le jour en 1984 et porte le nom Birkin.

Quarante ans plus tard, ce sac à main en cuir est devenu le produit emblématique du sellier-maroquinier. Produit en très petite quantité, il cultive une image d'exclusivité, avec un prix pouvant varier grandement, de quelques milliers d'euros pour les modèles les plus simples, jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'euros pour les plus luxueux.

Outre le sac Birkin, la vente "Fashion Icons" de Sotheby's proposait des pièces emblématiques issues de défilés de créateurs tels que Christian Dior, John Galliano, Thierry Mugler ou encore Alexander McQueen.


Le musée de Djeddah expose 1 000 objets rares retraçant l’histoire de l'islam

La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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  • La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle)
  • La deuxième galerie met en lumière le travail des métaux islamiques, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien

DJEDDAH : La Maison des Arts Islamiques, le premier musée du Royaume entièrement dédié à l’art islamique, abrite une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique.

Situé dans le parc de Djeddah, le musée expose plus de 1 000 objets qui donnent un aperçu des valeurs islamiques et du patrimoine culturel et historique de la région, a rapporté l'Agence de presse saoudienne (SPA).

Le musée comprend six galeries, chacune explorant une facette distincte du patrimoine islamique.

La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle), mettant en valeur la poterie, un artisanat de l'Antiquité qui a connu un développement majeur sous l'impulsion des artisans musulmans.

La deuxième galerie met en lumière le travail du métal islamique, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien.

La troisième galerie présente 500 pièces de monnaie de l'époque du prophète Mahomet à l'époque moderne, offrant un aperçu de l'histoire économique du monde musulman.

La quatrième galerie se concentre sur l'influence de l'art islamique sur les autres civilisations et sur la manière dont les cultures européennes se sont engagées dans les traditions artistiques islamiques.

La cinquième galerie présente des manuscrits coraniques rares, des pièces de calligraphie arabe et des tablettes de bois utilisées pour la mémorisation du Coran.

La dernière galerie présente des textiles islamiques, notamment des pièces provenant des revêtements intérieurs et extérieurs de la sainte Kaaba et un rare rideau de la porte Shammi de la mosquée du Prophète à Médine, fabriqué à l'époque ottomane au XIIIe siècle de l'ère chrétienne.

La visite du musée s'achève à la bibliothèque, qui propose une large sélection de livres en arabe et en anglais sur l'histoire, la culture et la littérature islamiques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée national Zayed explore l'histoire des Émirats arabes unis

Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région. (Fourni)
Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région. (Fourni)
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  • Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a d'illustres voisins, dont le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena

DUBAI : Alors que le musée national Zayed ("Zayed National Museum") s'apprête à ouvrir ses portes dans la capitale des Émirats arabes unis, Arab News s'est entretenu avec le directeur Peter Magee au sujet des objectifs du musée et de ce à quoi les visiteurs peuvent s'attendre.

La date d'ouverture n'a pas encore été annoncée, mais le centre se concentrera sur l'histoire des Émirats arabes unis et plus particulièrement sur le cheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan. Il explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région.

"L'histoire du musée est guidée par les valeurs durables du père fondateur des Émirats arabes unis, le cheikh Zayed bin Sultan Al-Nahyan", a expliqué M. Magee. "Nous examinons ces valeurs et la manière dont elles l'ont guidé, mais aussi la manière dont elles reflètent les valeurs sociales qui existent dans les Émirats arabes unis, tant dans le passé que dans le présent - et dans l'avenir.

"C'est un musée national centré sur les Émirats arabes unis, mais il s'intéresse bien sûr aux liens régionaux qui existaient avec d'autres pays du golfe Persique, de l'océan Indien et même d'autres régions.

L'une des pièces maîtresses est la reconstitution grandeur nature d'un bateau Magan de l'âge du bronze, construit avec des roseaux et des cordes en fibre de palmier. Magee et son équipe ont navigué à bord de ce bateau pendant deux jours sur les eaux du golfe Persique.

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Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a d'illustres voisins, dont le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena. (Fourni)

Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a pour voisins illustres le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena.

"J'aime à penser que chacun de ces musées et institutions est sa propre étoile et qu'en les combinant, ils forment une constellation qui peut être lue de manière cohérente aussi bien ensemble qu'individuellement", a déclaré M. Magee.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com