L’Arabie saoudite a exprimé son soutien à l’armée libanaise, réaffirmant la nécessité de la souveraineté de l’État libanais sur l’ensemble de son territoire
Ce message s’inscrit dans une stratégie plus large de Riyad fondée sur la primauté de l’État sur les milices, visant à préserver la stabilité du Liban et à empêcher une nouvelle dérive confessionnelle
Les factions, comme le Hezbollah, les FM ou les Houthis, ont sapé l’autorité des États en formant des armées parallèles, fragilisant la stabilité et la gouvernance institutionnelle
Face à ces groupes, les populations aspirent à des États normaux, légaux et centralisés, mais le refus des factions de se désarmer alimente les tensions et entrave le retour à la normalité
Le gouvernement libanais s'engage à désarmer le Hezbollah d’ici la fin de l’année, malgré les tensions internes et l’opposition du groupe
Les États-Unis exigent que le Liban respecte le droit international, mais n’offrent aucune garantie sur un retrait israélien, renforçant ainsi le sentiment d’injustice
"Dans ce contexte particulier, nous discutons avec des responsables libanais et des personnalités influentes au Liban", a indiqué lundi M. Larijani à la télévision, sans plus de précision
Le Conseil à la tête duquel il a été nommé est une instance stratégique chargée de définir les politiques de défense et de sécurité de l'Iran
L'armée libanaise a annoncé la mort de six de ses soldats dans une explosion survenue lors d'une opération de déminage dans un "dépôt d'armes" du sud du Liban, appartenant au Hezbollah
En vertu de la trêve conclue en novembre, qui a mis fin à la récente guerre entre Israël et le Hezbollah, allié de l'Iran, l'armée déploie des troupes dans le sud du pays et démantèle les infrastructures du groupe armé
L'émissaire américain Tom Barrack a félicité jeudi le Liban pour sa décision "historique" prise cette semaine de désarmer le Hezbollah, sous la pression de Washington
Dans un message publié sur X, M. Barrack a félicité les responsables libanais "d'avoir pris cette semaine la décision historique, audacieuse et juste de commencer à mettre pleinement en œuvre l'accord de cessation des hostilités de novembre 2024"
Sous pression des Etats-Unis et face aux craintes d'une intensification des attaques israéliennes au Liban, le gouvernement avait tenu une première réunion sur le sujet mardi et chargé l'armée de préparer un plan pour désarmer le Hezbollah
La décision est sans précédent depuis la fin de la guerre civile il y a plus de trente ans, le Hezbollah étant le seul groupe à ne pas avoir déposé les armes
Je me souviens des remarques de Paul Wolfowitz, qui allait devenir un "architecte" de l'invasion de l'Irak pendant son mandat de secrétaire adjoint à la défense des États-Unis, et de celles du brillant journaliste et auteur américain Thomas Friedman
De leur côté, les intellectuels et universitaires arabes ont apporté des contributions importantes qui ont enrichi les discussions, sans pour autant combler le profond fossé de "méfiance" entre Washington et le monde arabe