Le département américain de la Justice a annoncé plus tôt avoir bloqué 33 sites de médias contrôlés par Téhéran et trois sites irakiens des brigades du Hezbollah
Téhéran a aussitôt dénoncé ces blocages par la voix de Mahmoud Vaezi, directeur de cabinet du président iranien : "ce que les Etats-Unis ont fait est contre le principe de la liberté d'expression dont ils (les Américains) ont toujours été fiers
Nasrin Sotoudeh, l’une des meilleures avocates iraniennes, risque trente-huit ans derrière les barreaux
Les lourdes peines qui lui ont été infligées semblent avoir pour seul but de la réduire au silence et d’intimider d’autres défenseurs des droits de l’homme
La presse iranienne dans son ensemble estime néanmoins que ses chances d'obtenir l'aval du Conseil des Gardiens, chargé de valider les candidats, sont presque nulles
En 1988, Amnesty International avait qualifié ces exécutions de « politique préméditée et coordonnée qui a manifestement été autorisée par les autorités au plus haut niveau »
« Le moment est venu pour l'ONU, qui est la plus haute autorité internationale en termes de défense des droits de l'homme, de rompre le silence »