Alger a annoncé mardi rompre ses relations diplomatiques avec Rabat, invoquant des «actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc contre l'Algérie»
Alger confirme «son engagement total à couvrir l'ensemble des approvisionnements de l'Espagne en gaz naturel à travers le Medgaz» qui relie directement les deux pays
Les autorités algériennes ont annoncé mardi la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc, en l'accusant « d'actions hostiles » contre leur pays
Le Maroc a, pour sa part, regretté cette décision « complètement injustifiée » et a rejeté « les prétextes fallacieux, voire absurdes, qui la sous-tendent »
Abdelmadjid Tebboune a annoncé qu’il était amené à «revoir» ses relations avec le Maroc après ce qu'il a qualifié d'«actes hostiles incessants» de la part de l’Empire chérifien
Le 24 août 1994, l’attentat à la bombe perpétré à l’hôtel Atlas-Asni de Marrakech avait provoqué une crise et fermé la frontière algérienne avec le Maroc
Les relations entre l'Algérie et son voisin marocain sont traditionnellement difficiles, en raison principalement du contentieux du Sahara Occidental
Cette rupture «permet à Alger de se repositionner sur le nationalisme arabe (...): vis-à-vis de la France, d’Israël, de la question kabyle, des islamistes»
Au coeur des griefs formulés par le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, figure des propos tenus par son homologue israélien, Yaïr Lapid, lors d'une récente visite officielle inédite au Maroc
A Casablanca le 12 août, M. Lapid avait exprimé ses « inquiétudes au sujet du rôle joué par l'Algérie dans la région, son rapprochement avec l'Iran et la campagne qu'elle a menée contre l'admission d'Israël en tant que membre observateur de l'UA»