La vérité est que le plus grand parti au parlement tunisien est confronté à une crise de confiance dont il est le seul auteur
Les manifestants en Tunisie ne considèrent plus la présence du parti islamiste au gouvernement et l'échec de la gouvernance comme une simple coïncidence
Si plusieurs pays ont averti d'un risque de régression du berceau du Printemps arabe vers un modèle autoritaire, Najet Ben Gharbia, baguette en main, espère mieux
«Kais Saied, c'est un prof (de droit), pas un politicien, il est comme nous»
M. Saied, lui, a averti: «celui qui tire une seule balle, nos forces lui répondront avec une pluie de balles»
Le président, également chef de l'armée, annonce en soirée le limogeage de M. Mechichi avec qui il était également en conflit, et la suspension des activités du Parlement
Kais Saied l'a fait, après une journée de manifestations visant notamment le principal parti au pouvoir Ennahdha, d'inspiration islamiste, en s'appuyant sur l'article 80 de la Constitution
«C'est la meilleure chose qui pouvait arriver car le pays traverse de graves difficultés sanitaires, politique et socio-économiques»