Le président français s'est adressé directement aux diplomates, depuis le Quai d'Orsay, à l'occasion de la clôture des Etats généraux initiés il y a six mois pour consulter les agents du ministère sur la réforme voulue par l'Elysée
«Je sais que je peux compter sur chacun, chacune d'entre vous pour mener les réformes à mener», a déclaré jeudi Emmanuel Macron, qui les a aussi appelés à «questionner nos dogmes» et à travailler «en synergie»
Ce déplacement de M. Netanyahu a mis le gouvernement allemand sous pression, des opposants exigeant même que Berlin annule la visite
Avant le départ de M. Netanyahu, des Israéliens opposés à la réforme avait manifesté à l'aéroport de Tel-Aviv placardant des affiches sur lesquelles on pouvait lire «Ne reviens pas!»
Au cours de ces rencontres, le Président a de nouveau évoqué la possibilité d'une dissolution en cas de rejet du texte, a confirmé une source de l'exécutif
Selon un responsable de la majorité, M. Macron prendra sa «décision en fin de matinée» sur la possibilité d'aller à un vote à l'Assemblée nationale ou la nécessité de recourir au 49.3
Netanyahu et ses alliés estiment la réforme nécessaire pour rétablir un rapport de force équilibré entre les élus et la Cour suprême, qu'ils jugent politisée
Le compromis proposé «doit servir de base de négociation et remplacer le projet actuel», a dit M. Herzog, qui ne cache pas son opposition au projet du gouvernement
Le sujet n'est toutefois pas clos. Le gouvernement peut encore recourir à une deuxième délibération. Et le projet de loi, en cours d'examen à l'Assemblée, doit poursuivre sa navette parlementaire
Des centaines d'ingénieurs et de chercheurs de l'IRSN avaient manifesté en février à Paris contre le projet de fusion, mettant en danger la sûreté nucléaire selon eux