Dans le drame de la double explosion du port de Beyrouth, une grande partie de l'opinion publique a pointé du doigt les dirigeants et les hommes politiques, quasi-inchangés depuis des décennies et accusés de corruption et d'incompétence
Sur les réseaux sociaux et dans des médias, des allégations ont fusé sur la responsabilité du Hezbollah, un poids lourd de la politique libanaise, accusé d'avoir un contrôle considérable sur le port
L’économie libanaise s’enfonce dans une "dépression délibérée", a averti mardi la Banque mondiale dans un rapport accablant soulignant l’incapacité des dirigeants à faire face à la crise
En mai, les autorités libanaises avaient entamé des négociations avec le FMI pour obtenir une aide financière, mais le processus est depuis juillet au point mort
Le Trésor américain a annoncé vendredi des sanctions financières contre l'influent homme politique, allié du puissant mouvement chiite Hezbollah --qualifié d'organisation "terroriste" par Washington--, l'accusant de « corruption »
Le président Aoun a « demandé au ministre des Affaires étrangères d'obtenir les preuves et les documents ayant poussé le Trésor américain à formuler des accusations » à l'encontre de M. Bassil, a indiqué sur Twitter la présidence libanaise
L'homme de 58 ans a été sauvé par les agents de sécurité du HCR et transporté à l'hôpital
Selon un porte-parole des Forces de sécurité intérieure (FSI), l'homme s'est immolé par le feu parce qu'il ne pouvait pas payer le traitement médical de sa fille atteinte d’une maladie
Les protestations anti-gouvernementales avaient débuté à l'automne 2019, à Beyrouth en raison d'un projet gouvernemental visant à taxer les appels via l'application Whatsapp
Trois chefs du gouvernement ont démissionné depuis le début du mouvement il y a un an mais les principales personnalités politiques occupent toujours le pouvoir
Parmi les trois responsables, actuellement en détention dans le cadre de l'enquête sur l'explosion meurtrière du 4 août, le directeur des douanes Badri Daher, réputé proche de M. Aoun
La présidence libanaise a mis en avant des questions procédurières pour justifier la décision du chef de l'Etat: M. Aoun « ne signera pas les décrets de destitution de trois directeurs » car ils « n'ont pas été adoptés en Conseil des ministres »