L'ONG Iran Human Rights (IHR) basée à Oslo fait état d'au moins 108 morts dans la répression des manifestations
Le 20 septembre, un parlementaire iranien, dans une prise de position inhabituelle, critique la «police des mœurs», jugeant qu'elle «n'obtient aucun résultat, sauf causer des dommages au pays»
«Nous devons demandé des comptes aux responsables de la répression des femmes. Le moment est venu de les sanctionner. La violence choquante infligée au peuple iranien ne peut pas rester sans réponse», a tweeté Ursula von der Leyen
Les personnes sanctionnées par l'UE pour violation des droits humains sont interdites dans l'UE et leurs avoirs dans les Etats membres sont gelés
Mercredi, les Iraniens, femmes et hommes, sont à nouveau descendus dans la rue pour crier leur colère
Depuis le 16 septembre, au moins 108 personnes ont été tuées dans la répression des manifestations, a indiqué l'IHR. En outre, des centaines de personnes ont été arrêtées
Les membres de la famille de Mahsa Amini affirment que les autorités iraniennes les avertissent de ne pas participer aux manifestations, rapporte la chaîne BBC
«Zhina était une jeune fille comme les autres. Elle ne faisait pas de politique. Le régime a forgé de nombreux scénarios infondés autour d’elle»
Les travailleurs des raffineries de pétrole d’Abadan et de Kangan ainsi que ceux de l’usine pétrochimique de Bouchehr se sont joints aux manifestations qui secouent l’Iran
«L’Iran est moins dépendant du pétrole qu’il ne l’était en 1978 en termes de pourcentage du PIB, mais les exportations d’énergie sont toujours le moteur de l’économie»