Un membre de la milice paramilitaire des Bassidji a été tué samedi soir "après avoir été grièvement blessé à la tête à la suite d'une attaque armée par une foule" dans le sud de Téhéran
Un membre des Gardiens de la Révolution a été tué également samedi lors des manifestations à Sanandaj, la capitale du Kurdistan, la province d'origine de Mahsa Amini
Les manifestations se sont poursuivies samedi en Iran dans le cadre de ce mouvement de contestation qui a également donné lieu à des rassemblements de solidarité avec les femmes iraniennes ces dernières semaines à travers le monde
Malgré les restrictions d'accès à Internet par les autorités, les manifestants ont adopté de nouvelles tactiques pour faire passer leur message
«Il s'agit d'une mesure qui n'a été utilisée que dans les circonstances les plus graves contre des régimes menant des crimes de guerre ou des génocides, comme en Bosnie et au Rwanda»
Au moins 92 personnes ont été tuées depuis le 16 septembre, selon l'ONG Iran Human Rights
Nasrin Shahkarami a également accusé les autorités de l'avoir menacée via ses proches pour l'obliger à faire de faux aveux sur la mort de Nika, 16 ans, disparue le 20 septembre après s'être rendue à une manifestation à Téhéran
La répression des manifestations a causé la mort de dizaines de personnes, selon des groupes de défense des droits humains
De hauts reponsables des services de sécurité sont visés par ces sanctions qui gèlent leurs avoirs aux Etats-Unis et compliquent leur accès au système financier international
Washington avait déjà annoncé le 22 septembre une salve de sanctions visant la police des mœurs iranienne et plusieurs responsables de la sécurité
Les eurodéputés réunis à Strasbourg ont demandé à ajouter à la liste noire de l'UE «des responsables iraniens, notamment toutes les personnes associées à la 'police des mœurs'»
Cette liste concerne «des personnes faisant l’objet de mesures restrictives pour de graves violations des droits de l’Homme en Iran»
ARAB NEWS JP. 
ARAB NEWS PK. 
