Tout au long de la semaine, les Etats-Unis et les Européens ont multiplié les entretiens sur le dossier iranien en marge de l'Assemblée générale de l'ONU
Les discussions à Vienne pour relancer l'accord nucléaire, y faire revenir les Etats-Unis et obtenir dans le même temps une levée de sanctions américaines sont interrompues depuis l'élection en juin d'un nouveau président iranien
Grossi s'exprimait à l'ouverture de la réunion trimestrielle du Conseil des gouverneurs de l'agence. La menace d'une résolution sanctionnant l'Iran est «a priori» levée
Depuis février, Téhéran refuse de fournir les images des caméras, mais s'est engagé à les transmettre si les négociations diplomatiques pour sauver l'accord aboutissent
Le précédent compromis avait expiré en juin, et l'AIEA craignait de perdre des données en cas de saturation de la capacité d'enregistrement des appareils
Le directeur de l'AIEA a fourni «ces nouveaux éléments» au Conseil des gouverneurs, qui se réunit à partir de lundi dans la capitale autrichienne
«Plus le temps passe et plus l'Iran continue à faire des progrès dans son programme nucléaire, notamment en utilisant des centrifugeuses plus sophistiquées, en enrichissant plus de matière»
Le chef de la diplomatie allemande, Heiko Maas, a de son côté indiqué avoir téléphoné à son nouvel homologue à Téhéran pour l'inciter à «revenir plus rapidement à la table des négociations»
Les pourparlers de Vienne visent à réintégrer les USA au pacte dénoncé en mai 2018 par Trump et à ramener l'Iran au respect de ses engagements internationaux
L'Iran a progressivement abandonné à partir de mai 2019 la plupart des limites à ses activités nucléaires prévues par l'accord