Les attaques contre les personnels civils et les bâtiments de l'ONU sont interdites par le droit international et peuvent s'apparenter à des crimes de guerre
De nombreux habitants d'Herat fuient vendredi les alentours d'Herat où les combats font rage entre forces afghane et talibans
Les Etats-Unis ont eu "la vanité de croire que nous pouvions prendre ce pays qui était dans un état de désolation en 2001 et en faire une petite Norvège", s'est exclamé jeudi l'inspecteur général spécial pour la reconstruction de l'Afghanistan
"Nous sommes arrivés en Afghanistan avec l'idée de créer un gouvernement central fort. C'était une erreur", a ajouté M. Sopko, l'inspecteur général spécial pour la reconstruction de l'Afghanistan
Fatima A., Afghane employée un an comme auxiliaire sur une base française entre 2012 et 2013, a sollicité dès 2019 du ministère des Armées la protection de la France, qui l'a refusée mi-2020
La femme de 28 ans a récemment déposé un référé contre ce refus et demandé un visa, estimant que son emploi passé et la situation actuelle l' « exposent à de graves dangers »
Le chef de la diplomatie américaine était au Koweït pour une visite de moins de 24 heures, sur fond de spéculations sur un possible accord avec ce pays du Golfe pour accueillir dans une base américaine sur place les interprètes afghans et leurs familles
Mais lors de sa conférence de presse avec son homologue koweïtien, il n'a rien annoncé
«Ce qui est le plus inquiétant, c'est la vitesse et la facilité avec lesquelles les talibans ont apparemment pris le contrôle de districts dans le nord du pays»
A la demande du gouvernement de Kaboul, l'Inspecteur général ne publie pas le nombre des pertes de l'armée afghane, dont les effectifs s'élèvent à quelque 300 000 hommes et femmes
Une délégation des talibans afghans s'est entretenue en Chine avec de hauts responsables de la diplomatie chinoise, sur fond d'inquiétude croissante des voisins de l'Afghanistan sur la progression-éclair des insurgés à travers le pays
Arrivée mardi en Chine, cette délégation de haut niveau, forte de neuf membres, est menée par le n°2 des talibans, le mollah Abdul Ghani Baradar, l'un des cofondateurs du mouvement et chef de son «bureau politique», la représentation des talibans à Doha