Le Liban traverse depuis fin 2019 l'une des pires crises économiques au monde depuis 1850, selon la Banque mondiale, et connaît d'importantes pénuries de carburants qui affectent l'approvisionnement en biens de première nécessité
L'armée a dit avoir saisi plus de 78.000 litres d'essence stockés dans deux stations-service ainsi que 57.000 litres de diesel dans une troisième dans l'est du pays
«Je ne reviendrai pas sur (la décision de) la levée des subventions sur les carburants à moins que l'usage des réserves obligatoires (de devises) ne soit légalisé», a affirmé Riad Salamé au micro d'une radio locale
«Nous disposons encore de 14 milliards de dollars de réserves (obligatoires), en plus de 20 milliards de dollars d'actifs externes», a-t-il précisé
Selon la source judiciaire, M. Salamé sera interrogé début août par le procureur adjoint auprès de la cour de cassation, Jean Tannous, pour «détournement de fonds publics, enrichissement illicite, blanchiment d'argent et évasion fiscale»
L'enquête locale «recoupera» les enquêtes lancées en Europe, affirme cette même source selon laquelle la décision d'interroger M. Salamé «et les poursuites engagées contre lui se fondent sur des données internes et externes» nécessitant qu'il soit entendu
Prévue vers la fin du mois d’août, cette allocation d’environ 1 milliard de dollars n’est conditionnée à aucune réforme et sera directement déposée à la Banque du Liban
Menhem insiste sur la nécessité de consacrer une bonne partie de la somme attendue aux aides sociales «dans des conditions de transparence qui permettent de connaître l’identité des bénéficiaires»
L'émissaire onusien en Libye, Jan Kubic, a remis à Tripoli le rapport d'audit au Premier ministre Abdelhamid Dbeibah, en présence du gouverneur de la branche internationalement reconnue de la BCL basée à Tripoli
La division entre Est et Ouest a provoqué d'importantes pertes financières, accompagnées d'une forte augmentation du taux d'inflation et de la hausse de la dette publique à plus de 100 milliards de dollars, selon la BCL
Après la Suisse, deux plaintes ont été déposées en France contre le gouverneur de la Banque centrale libanaise, Riad Salamé, qui occupe son poste depuis 1993
À ce stade de l’enquête, Salamé ne court aucun risque s’il vient en France, mais l’enquête pourrait vite s’accélérer, avec de nouveaux éléments joints au dossier
Quelques semaines après avoir été destinataire de deux plaintes visant M. Salamé et son entourage, le parquet national financier (PNF) a ouvert une enquête préliminaire pour «association de malfaiteurs» et «blanchiment en bande organisée»
Les investigations devraient notamment permettre d'éclaircir la provenance du riche patrimoine de M. Salamé, aujourd'hui âgé de 70 ans