L’espoir renaît chez une partie des Libanais de mettre fin à la mainmise de la classe politique, qui monopolise le pouvoir depuis la fin de la guerre civile en 1990
La jeunesse libanaise se veut le fer de lance du changement à l’intérieur et ambitionne d’ouvrir la voie à un renouveau démocratique au Liban
A Beyrouth, une manifestation du Hezbollah et de son allié, le mouvement Amal, a débouché sur plusieurs heures de combat urbain
«C'était une manifestation pour protéger les politiciens, avec des protestataires en arme dès le début» alors qu'"un système corrompu a explosé dans notre visage" explique une libanaise vivant en France
Kais Saied l'a fait, après une journée de manifestations visant notamment le principal parti au pouvoir Ennahdha, d'inspiration islamiste, en s'appuyant sur l'article 80 de la Constitution
«C'est la meilleure chose qui pouvait arriver car le pays traverse de graves difficultés sanitaires, politique et socio-économiques»