Gambie: L’apiculture, moyen de subsistance dans les forêts des zones arides

En Gambie, la population rurale grandissante a du mal à gérer de manière durable les forêts des zones arides, dont elle dépend pour sa subsistance et sa sécurité alimentaire. Un projet de la FAO encourage la pratique de l’apiculture afin d’augmenter les revenus tout en protégeant les ressources naturelles. ©FAO/Sambou Nget
En Gambie, la population rurale grandissante a du mal à gérer de manière durable les forêts des zones arides, dont elle dépend pour sa subsistance et sa sécurité alimentaire. Un projet de la FAO encourage la pratique de l’apiculture afin d’augmenter les revenus tout en protégeant les ressources naturelles. ©FAO/Sambou Nget
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Publié le Mercredi 13 avril 2022

Gambie: L’apiculture, moyen de subsistance dans les forêts des zones arides

  • Orné d’imposants baobabs, d’étonnants kapokiers et de forêts de mangrove aux couleurs de jade, que l’on trouve à l’intérieur des terres ou le long des rives humides du fleuve Gambie, le pays compte 480 000 hectares de forêts
  • Avec le soutien de la FAO dans le cadre de ce projet financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), les groupes d’apiculteurs construisent des ruches dans la forêt afin de récolter du miel pour leur subsistance

PARIS: Ils sont parsemés de végétation bordant les fleuves, de palmiers et de feuillus. Ils sont constellés de salines, de savanes et de mangroves. À première vue, les forêts et les bois de la Gambie, teintés de différentes nuances de vert, sont à la fois menaçants et époustouflants.

Orné d’imposants baobabs, d’étonnants kapokiers et de forêts de mangrove aux couleurs de jade, que l’on trouve à l’intérieur des terres ou le long des rives humides du fleuve Gambie, le pays compte 480 000 hectares de forêts aux promesses insoupçonnées.

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Les apiculteurs faisant partie des groupes d’entreprises apicoles produisent du miel et des produits à base de miel afin de répondre à la demande croissante et de compléter leurs revenus provenant d’autres activités agricoles. ©FAO/Sambou Nget

Ces forêts et zones boisées se sont toutefois rapidement appauvries en raison de l’augmentation rapide de la population, de l’extraction non durable des ressources et des feux de forêt non maîtrisés. La population rurale grandissante de ce pays d’Afrique de l’Ouest a du mal à lutter contre la pauvreté et à gérer durablement les forêts des zones arides, dont elle dépend pour sa subsistance et sa sécurité alimentaire.

Grâce à un programme phare mené par la FAO et le Ministère des forêts de Gambie, le projet «Gestion communautaire durable des forêts des zones arides» a fourni à des groupes d’apiculteurs communautaires, connus localement sous le nom de «Honey Enterprise Groups» (groupes d’entreprises apicoles), des équipements apicoles tels que des ruches, des uniformes, des bottes, des gants et des outils pour les ruches. Avec le soutien de la FAO dans le cadre de ce projet financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), les groupes d’apiculteurs construisent des ruches dans la forêt afin de récolter du miel pour leur subsistance.

FAO
Les abeilles et les ruches étant dépendantes des milieux forestiers, les communautés ont davantage conscience du fait que la protection de ces ressources est également bénéfique pour leurs moyens de subsistance. ©FAO/Sambou Nget

«Je n’aurais jamais pensé que notre rêve se concrétiserait et que nous pourrions mener à bien notre plan de développement d’entreprises apicoles», a déclaré l’apicultrice communautaire Kombeh Njie, qui procède avec son équipe à l’installation de 40 ruches dans un rucher du village de Jiffarong, situé dans la région inférieure du fleuve, au sud du pays.

«Le développement d’entreprises forestières a fait l’objet de nombreux débats par le passé, mais ce n’est qu’avec le soutien actuel du projet financé par le FEM que notre communauté a pu améliorer ses revenus et ses moyens de subsistance de manière concrète, grâce à la production de miel. Et cela a effectivement changé nos vies.»

Les membres des groupes d’entreprises apicoles ont récemment construit 205 ruches à travers le pays grâce à une initiative de type «travail contre rémunération» soutenue par le projet. La Natural Resource Consulting, une organisation non gouvernementale locale et l’un des partenaires d’exécution du projet, en collaboration avec l’Association nationale des apiculteurs de Gambie, a formé les groupes à la construction de ruches. La FAO et le Ministère des Forêts de Gambie prévoient de développer le commerce du miel sur l’ensemble du territoire afin de créer des emplois.

«Les niveaux élevés de déforestation et de dégradation des sols dans la région, causés principalement par les activités humaines, contribuent aux sécheresses, à l’irrégularité des précipitations, aux catastrophes, à la pauvreté et à l’insécurité alimentaire», a déclaré Alpha Mariam Khan, chef de district de Kuntaya, l’une des communautés de la région du North Bank où le projet est mis en œuvre.

«L’initiative des entreprises apicoles est l’occasion de contribuer à la gestion durable des forêts des zones arides car la conservation des forêts est de la responsabilité de tous. J’appelle les habitants de notre district à mettre à profit cette opportunité pour le bien des générations actuelles et futures», a-t-il ajouté.

FAO Gambie
Les apiculteurs faisant partie des groupes d’entreprises apicoles produisent du miel et des produits à base de miel afin de répondre à la demande croissante et de compléter leurs revenus provenant d’autres activités agricoles. ©FAO/Sambou Nget

«Quand toutes ces ruches seront colonisées, les revenus des apiculteurs augmenteront grâce à la vente du miel et de ses sous-produits. Le projet permettra de renforcer leur résilience face aux éventuels chocs climatiques tout en contribuant à la conservation des forêts et de la biodiversité», a déclaré Sambou Nget, coordonnateur du projet FEM de la FAO. 

«Il existe déjà une très forte demande de miel et de sous-produits du miel aux niveaux national et mondial, tant pour la consommation humaine que pour l’utilisation industrielle. Le marché est donc intéressant», ajoute-t-il. Au total, 10 567 personnes bénéficieront de cette initiative, soit 50 pour cent de femmes et 50 pour cent d’hommes environ, issus de 18 communautés de Gambie.

«Avant, j’étais entièrement dépendante de la production agricole saisonnière pour obtenir des revenus, mais avec l’introduction de l’apiculture dans ma communauté et grâce à la formation dispensée par le projet sur la valorisation des produits du miel, je fabrique maintenant de la crème pour le corps à partir de cire d’abeille, que je vends pour compléter mes revenus.», déclare Jarra Njie, une femme de la communauté.

La désertification et la dégradation des sols sont des problèmes environnementaux majeurs en Gambie. Ce phénomène est très prononcé dans les régions situées au nord du fleuve Gambie. Les forêts des zones arides du pays jouent un rôle essentiel dans la lutte contre la désertification. Si le secteur forestier en Gambie ne contribue qu’à 1,2 pour cent du produit intérieur brut national, il revêt une importance socioéconomique considérable en termes de moyens de subsistance des populations rurales.

L’objectif général du projet est de mettre un terme à la dégradation de l’environnement et à la menace croissante que représente la désertification en Gambie, en raison de la déforestation continue. Le projet facilite les procédures juridiques en matière de propriété collective des forêts et permet aux membres de la communauté d’acquérir les compétences et les connaissances nécessaires pour gérer durablement leurs ressources naturelles et conserver la biodiversité.

«Le projet forestier mené par la FAO et le FEM est en effet une bénédiction pour les agriculteurs, pour le bétail et pour les forêts», a déclaré Tara Bah, qui préside le Comité mixte de gestion du parc forestier de Sakuru Daala et est membre du groupe d’entreprises apicoles. «Notre forêt a été sauvée des feux de brousse en 2020 grâce à la formation que les gardes forestiers du parc ont reçue dans le cadre du projet. L’initiative des entreprises apicoles, en particulier, permettra de renforcer la sécurité alimentaire, d’améliorer la nutrition et d’augmenter les revenus des ménages.»

La FAO aide la Gambie à diversifier l’agriculture, à accroître la production de la pêche et à améliorer la nutrition, tout en encourageant la gestion durable des ressources naturelles. Les projets menés dans le pays visent à consolider le secteur de l’alimentation et de l’agriculture afin que celui-ci puisse fournir des moyens de subsistance, tout en aidant les communautés à atténuer les effets du changement climatique et à s’y adapter.

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Le nucléaire iranien et l'Opep+ font baisser les cours du pétrole

Dans le même temps, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) doit décider dimanche du niveau de sa production pour le mois d'août. (Photo AFP)
Dans le même temps, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) doit décider dimanche du niveau de sa production pour le mois d'août. (Photo AFP)
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  • Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a perdu 0,45 % pour s'établir à 68,80 dollars.
  • Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate pour livraison en août, a reculé de 0,67 % à 67,00 dollars.

WASHINGTON : Les prix du pétrole ont perdu jeudi de la vitesse, d'une part en raison d'informations de presse selon lesquelles les États-Unis et l'Iran pourraient rouvrir les discussions sur le nucléaire, et d'autre part, car l'Opep+ devrait annoncer dimanche un relèvement de sa production.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a perdu 0,45 % pour s'établir à 68,80 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate pour livraison en août, a reculé de 0,67 % à 67,00 dollars.

« Ce qui a fait bouger les prix aujourd'hui » est la nouvelle qu'un responsable américain « va rencontrer le ministre iranien des Affaires étrangères la semaine prochaine pour discuter d'un accord sur le nucléaire », commente auprès de l'AFP Robert Yawger, de Mizuho USA.

Le média américain Axios, citant deux sources anonymes, a en effet rapporté que l'émissaire de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, envisageait de rencontrer Abbas Araghchi à Oslo. 

Ni Téhéran ni Washington n'ont confirmé ces informations, qui précisent qu'aucune date définitive n'a encore été fixée pour ces pourparlers.

« Le marché s'est fortement replié à la suite de cette information », note M. Yawger, ce qui a effacé une partie de la prime de risque géopolitique.

Selon l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), l'Iran était le neuvième producteur mondial de brut en 2023 et possède les troisièmes réserves prouvées, derrière le Venezuela et l'Arabie saoudite.

Dans le même temps, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) doit décider dimanche du niveau de sa production pour le mois d'août. Selon de nombreux analystes, le cartel devrait réintroduire 411 000 barils par jour sur le marché.

Cette hausse, similaire à celles des mois de mai, juin et juillet, accroît l'offre disponible de pétrole et met les cours sous pression. 

Si l'Opep+ ajoute « un total de 2,2 millions de barils » par jour sur le marché, en additionnant les hausses mensuelles d'avril à août, « cela risque de peser lourdement sur le prix du pétrole au second semestre 2025 », estime M. Yawger.

Dans sa prévision la plus récente, la banque Morgan Stanley prévoit même que le prix du baril de Brent descendra cette année à 60 dollars, en raison de la hausse de la production interne à l'Opep+ et de celle des pays en dehors du cartel.

Le marché du brut est également affecté par la hausse inattendue des stocks de pétrole aux États-Unis, annoncée la veille par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), de 3,8 millions de barils.

« La demande d'essence » est par ailleurs décevante, avec une baisse importante par rapport à la période précédente (-10,8 %). 


Chalhoub Group réaffirme son engagement en matière de durabilité

Le Groupe Chalhoub a ajouté des véhicules électriques à sa flotte, réitérant ainsi son engagement à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à atteindre ses objectifs de zéro émission nette d'ici 2040. (février 2025 - fourni)
Le Groupe Chalhoub a ajouté des véhicules électriques à sa flotte, réitérant ainsi son engagement à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à atteindre ses objectifs de zéro émission nette d'ici 2040. (février 2025 - fourni)
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  • Le groupe poursuit son objectif ambitieux de devenir Net Zéro d'ici 2040, en mettant en œuvre des stratégies visant à réduire son empreinte carbone
  • Le Chalhoub Group ne se contente pas d'atteindre ses objectifs de durabilité actuels ; il cherche également à faire évoluer ses pratiques en collaboration avec ses partenaires et ses marques

DUBAI: Le Chalhoub Group a publié son 11e rapport annuel de durabilité, soulignant une fois de plus l'intégration des objectifs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans son modèle d'affaires.

À travers ce rapport de 2024, le groupe réaffirme son engagement envers les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies (ODD), en se concentrant sur trois piliers majeurs : les Personnes, les Partenaires et la Planète.

Des initiatives environnementales ambitieuses

Le Chalhoub Group poursuit son objectif ambitieux de devenir Net Zéro d'ici 2040, en mettant en œuvre des stratégies visant à réduire son empreinte carbone à travers les émissions de Scope 1, 2 et 3. Dans cette optique, le groupe a déjà enregistré une réduction de 12% des émissions de Scope 1 et a converti 11% de sa flotte B2C en véhicules électriques.

De plus, le Chalhoub Group a lancé son tout premier projet de restauration des récifs coralliens, avec un engagement de restauration de 58,6 m², dans le cadre de son objectif à long terme de restaurer 500 m² d'ici 2030.

«Chez Chalhoub Group, nous restons engagés à mener une durabilité significative, affinant continuellement notre approche en écoutant, apprenant et nous adaptant. Alignés sur notre feuille de route Net Zéro d'ici 2040. (…) Notre programme de partenariat avec les marques continue de favoriser des stratégies collaboratives de réduction des émissions à travers notre chaîne de valeur,» a declaré Florence Bulte, directrice de la durabilité du Chalhoub Group.

Un engagement fort envers le bien-être des employés

Le bien-être des employés est un axe fondamental pour Chalhoub Group. Reconnu par Son Altesse le Sheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan et l'Autorité pour la Petite Enfance d'Abou Dhabi, le groupe a obtenu le label "Parent-friendly" en 2024, confirmant ainsi l'approche centrée sur les personnes qui est au cœur de son modèle d'affaires.

Ce label met en valeur les initiatives de Chalhoub Group en matière de congés parentaux, de flexibilité au travail et de soutien au bien-être familial, des efforts qui dépassent largement les standards régionaux. En effet, le groupe offre 90 jours de congé maternité et 30 jours de congé paternité, contribuant ainsi à instaurer une véritable culture de soutien à la famille.

Pour Patrick Chalhoub, président exécutif du groupe, «La durabilité n'est pas seulement un principe directeur, elle est au cœur de notre stratégie à long terme. Au cœur de tous nos efforts, il y a une conviction simple mais puissante : nos employés sont notre atout le plus précieux. Favoriser une culture inclusive, valorisante et saine est essentiel pour créer un environnement propice et libérer tout le potentiel de nos équipes.»

Favoriser l'inclusion et la diversité

Avec un engagement constant envers le bien-être de tous ses collaborateurs, l’accessibilité a toujours été une priorité pour Chalhoub Group. Plus de 400 fonctionnalités d'accessibilité ont été intégrées dans ses bureaux et espaces de vente, et le groupe emploie actuellement 34 Personnes de Détermination.

Ces efforts contribuent à instaurer une véritable culture de belonging et d'inclusivité, permettant à chaque membre de l'équipe de participer pleinement à la réussite collective.

«Chez Chalhoub Group, nous croyons que l'excellence opérationnelle doit refléter nos valeurs, et cela inclut l'inclusivité. Les principes de diversité, d'équité et d'inclusion (DE&I) sont pleinement intégrés dans notre manière de diriger, recruter et constituer nos équipes,» explique Andreu Marco, directeur des opérations du Chalhoub Group.

Vers un modèle durable à long terme

Le groupe ne se contente pas d'atteindre ses objectifs de durabilité actuels ; il cherche également à faire évoluer ses pratiques en collaboration avec ses partenaires et ses marques.

À titre d'exemple, Chalhoub Group a collaboré avec Schneider Electric pour organiser des ateliers conjoints et des sessions de sensibilisation des fournisseurs, visant à réduire les émissions de Scope 3. Ce partenariat a également abouti au développement d'outils et de programmes de formation sur la réduction des émissions de carbone, dans une démarche d'amélioration continue.

«Notre collaboration avec nos partenaires et marques repose sur un échange mutuel d'expertise en matière de durabilité tel est le cas avec Schneider Electric. (…) Nous avons également co-développé des kits de réduction des émissions de carbone et des programmes de formation mensuels,» precise Florence Bulte, en soulignant l'importance de ces collaborations.

Le Chalhoub Group continue de renforcer ses actions en matière de durabilité, avec des initiatives concrètes qui visent à allier impact positif, innovation et collaboration, tout en plaçant l'humain au cœur de son modèle.


L'Arabie saoudite et le Maroc s'apprêtent à renforcer leurs liens économiques

Cette visite s'inscrit dans la stratégie de la SFC visant à renforcer la coopération économique et à faciliter les investissements. (Shutterstock)
Cette visite s'inscrit dans la stratégie de la SFC visant à renforcer la coopération économique et à faciliter les investissements. (Shutterstock)
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  • La délégation saoudienne a tenu plusieurs réunions avec les ministres pour discuter de questions stratégiques liées au commerce et à l'investissement.
  • Le Maroc est le 57e partenaire commercial du Royaume en termes d'exportations.

DJEDDAH : L'Arabie saoudite et le Maroc sont prêts à renforcer leurs liens économiques en développant le commerce et la coopération dans les domaines de l'agriculture, des énergies renouvelables et du développement durable, à la suite de la visite d'une délégation d'entreprises saoudiennes à Rabat.

Dans le cadre d'un voyage d'affaires qui a débuté le 29 juin en Mauritanie et au Maroc, une délégation de la Fédération saoudienne du commerce, dirigée par le président Hassan Moejeb Al-Huwaizi et accompagnée de 30 investisseurs et responsables d'entreprises, s'est rendue à Rabat pour explorer les opportunités d'investissement et renforcer la coopération entre les secteurs public et privé.

La délégation a tenu plusieurs réunions avec des ministres pour discuter de questions stratégiques liées au commerce et à l'investissement, selon l'agence de presse saoudienne.

Cette visite s'inscrit dans le cadre de la stratégie de la SFC visant à renforcer la coopération économique et à faciliter les investissements, reflétant ainsi la vision commune de l'avenir entre le Royaume et le Maroc. Le volume de leurs échanges commerciaux a atteint 5 milliards de SR (1,33 milliard de dollars) en 2024, avec des exportations d'Arabie saoudite totalisant 4,3 milliards de SR et des importations s'élevant à 640 millions de SR.

Selon le SFC, le Maroc est le 57e partenaire commercial du Royaume en termes d'exportations et le 51e en termes d'importations. Les principales exportations de l'Arabie saoudite vers le Maroc comprennent les voitures et les véhicules, les fils isolés, les engrais chimiques et les vêtements pour femmes. Les principales importations en provenance du Maroc sont le pétrole raffiné, les voitures et les véhicules, les accessoires pour véhicules et le blé.

"La délégation a entamé ses réunions avec le ministre de l'industrie et du commerce, Ryad Mezzour, afin de discuter des moyens de renforcer la coopération commerciale et d'accroître le volume des échanges commerciaux entre les deux pays", a rapporté l'agence SPA.

La délégation a également rencontré le ministre de l'agriculture, de la pêche maritime, du développement rural, des eaux et forêts, Ahmed El-Bouari, qui a souligné le potentiel important des secteurs agricole et maritime, ouvrant de nouveaux horizons à la coopération en matière de production et d'exportation.

Les rencontres ont comporté une séance avec Karim Zaidan, ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de l'investissement, de la convergence et de l'évaluation des politiques publiques, au cours de laquelle ont été discutées les opportunités d'investissement et les projets communs contribuant au développement durable, selon l'APS.

La délégation saoudienne a également rencontré la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, afin d'explorer la coopération dans le domaine des énergies renouvelables, en mettant l'accent sur l'échange d'expériences et d'expertise dans ce secteur vital.

L'économie marocaine fait preuve d'une résilience et d'une diversification continues, le volume du commerce extérieur du pays atteignant 120 milliards de dollars en 2024, selon les données du FSC.

Le produit intérieur brut du pays pour la même année est estimé à 155 milliards de dollars, ce qui souligne l'activité soutenue dans les secteurs clés. Le pays bénéficie d'une note de crédit BB+ et se classe au 60e rang mondial en termes de performance économique.

Le secteur des services reste l'épine dorsale de l'économie marocaine, représentant 54,2 % du PIB national. Il est suivi par l'industrie (24,5 %) et l'agriculture (11,06 %), ce qui reflète une contribution équilibrée des moteurs économiques modernes et traditionnels.

En termes de composition des échanges, les principaux produits importés par le Maroc sont les fruits, les textiles et les équipements de transport. Parallèlement, les principales exportations du pays comprennent les produits chimiques, les biens industriels, ainsi que le cuir et le caoutchouc. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com