Hariri reçoit l’appui de blocs parlementaires pour former un nouveau gouvernement

Saad Hariri (C) arrive pour une réunion avec le président Aoun, après que ce dernier l'ait nommé pour former un nouveau cabinet, au palais présidentiel de Baabda, à l'est de la capitale Beyrouth, le 22 octobre 2020 (Photo, AFP)
Saad Hariri (C) arrive pour une réunion avec le président Aoun, après que ce dernier l'ait nommé pour former un nouveau cabinet, au palais présidentiel de Baabda, à l'est de la capitale Beyrouth, le 22 octobre 2020 (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 24 octobre 2020

Hariri reçoit l’appui de blocs parlementaires pour former un nouveau gouvernement

  • Les députés soulignent la nécessité d'accélérer le processus de réforme
  • Les blocs parlementaires qui ont rencontré Hariri ont exprimé un sentiment d’optimisme et de coopération

BEYROUTH: Le Premier ministre libanais désigné Saad Hariri a tenu vendredi des consultations avec les députés concernant le nouveau gouvernement dont il a la tâche de  former.

Il a tenu ces réunions non-contraignantes au siège du parlement, malgré les dommages subis après l'explosion du port de Beyrouth le 4 août.

Des mesures de sécurité sévères étaient en vigueur aux entrées menant au parlement et aucune manifestation n’a eu lieu à proximité, malgré la colère des militants à l’égard de la nomination de Hariri un an après sa démission de son poste de Premier ministre suite au vaste mouvement de contestation populaire à l’encontre de l’élite politique libanaise.

« Hariri s'en tient à la formation d'un gouvernement de technocrates non affiliés aux partis politiques dont la mission est de mettre en œuvre des réformes économiques, financières et administratives, comme évoqué dans l'initiative française, que la majorité des blocs parlementaires se sont engagés à soutenir », ont déclaré des sources proches de Hariri.

« Hariri a écouté les points de vue des députés, notant que depuis sa nomination, il n'a parlé à personne des détails liés au gouvernement qu'il entend former ».

Les blocs parlementaires qui ont rencontré Hariri ont tous exprimé un sentiment d'optimisme et de coopération, en particulier ceux qui ne l'ont pas proposé jeudi pour former le gouvernement. Les représentants de ces blocs ont été unanimes à souligner l'importance d'accélérer le processus de réforme pour sauver le pays de sa crise économique.

« Les discussions ont été simples et ouvertes », a déclaré le député Gebran Bassil après sa réunion. « Il n'y a pas de problème personnel avec Hariri et nous sommes extrêmement positifs. Notre ultime objectif est la mise en œuvre des réformes suggérées par la proposition                                           française ».

Il a demandé que les réformes commencent par une enquête médico-légale et l'imposition d'un contrôle des capitaux, et de convenir d'un programme conjoint avec le Fonds monétaire international (FMI).

« La priorité est aux personnes qualifiées et nous attendons ce sur quoi le président Michel Aoun et Hariri seront d’accord, afin de déterminer notre position pour former le gouvernement, en notant que nous sommes prêts à faciliter le processus » a-t-il déclaré.

Mohammed Raad, chef du bloc parlementaire du Hezbollah, a déclaré après sa réunion de Hariri: « Nous avons présenté notre point de vue sur le rôle du gouvernement, et c'est un sujet auquel nous avons consenti dans une grande partie. Nous avons discuté des questions de réforme liées à l'administration, à la justice et aux agences de contrôle, appelant à redresser la situation financière et bancaire, en plus d'autres problèmes cités dans l'initiative française que nous avons promis de la soutenir à 90%. Nous avons suggéré d'adopter une méthode pour que chaque ministre détienne un seul portefeuille afin qu'il soit capable de régler ses problèmes. Nous avons proposé de ne pas avoir de petit gouvernement et d'avoir un gouvernement composé entre 22 et 24 ministres tout en exprimant notre volonté de coopérer ».

L'ancien Premier ministre Tammam Salam a pour sa part indiqué qu'il espérait que le gouvernement serait formé par une équipe harmonieuse pour mettre en œuvre les réformes requises pendant une période de trois à six mois. « Le Parlement est là pour poser des questions et demander des comptes, en plus de suivre toutes les actions du gouvernement. Cela ne peut pas être réalisé pendant cette période de manière traditionnelle car notre pays passe par une période exceptionnelle » a-t-il conclu.

Le Dr Nasser Yassin a de son côté affirme que l'esprit d'ouverture et de coopération après une période de grogne et d'incrimination, visait à maintenir un niveau minimum de stabilité au Liban dans le cadre de l'initiative française.

« L'effondrement du Liban affecte inévitablement les pays voisins; nous avons déjà vu des bateaux de réfugiés naviguer en direction de Chypre », a-t-il déclaré à Arab News en ajoutant que « personne ne veut aggraver les crises de la région, les crises de la Syrie, de l'Irak, du Yémen et de la Libye suffisent. Il faut maintenir une stabilité minimale au Liban».

Il a conclu en affirmant que ce qui se passait au Liban était le résultat de l'échec de certains politiciens à diriger le pays, les tentatives de certains partis de saper le rôle d'autres partis et la stratégie pour sauver l'ordre politique tout en maintenant le même comportement politique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le ministre saoudien des AE déclare que les violations israéliennes sapent les efforts en faveur d'une solution à deux États

 Le prince Faisal bin Farhan s'exprime lors d'une réunion ministérielle d'urgence de l'Organisation de la coopération islamique (OCI). (Photo capture d'écran)
Le prince Faisal bin Farhan s'exprime lors d'une réunion ministérielle d'urgence de l'Organisation de la coopération islamique (OCI). (Photo capture d'écran)
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  • Le ministre a indiqué que de plus en plus de pays se joignaient à la campagne internationale menée par le Royaume pour reconnaître le statut d'État palestinien
  • "Le nombre de pays qui ont décidé de reconnaître un État palestinien ne cesse d'augmenter", a déclaré le prince Faisal

RIYADH: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a déclaré lundi que les violations continues d'Israël sapaient les efforts internationaux visant à parvenir à une solution à deux États.

Le ministre a indiqué que de plus en plus de pays se joignaient à la campagne internationale menée par le Royaume pour reconnaître le statut d'État palestinien.  

"Le nombre de pays qui ont décidé de reconnaître un État palestinien ne cesse d'augmenter", a déclaré le prince Faisal.

Ces remarques ont été faites lors d'une réunion ministérielle d'urgence de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), organisée pour discuter de l'agression israélienne en cours contre les Palestiniens.

Le prince Faisal a réitéré le soutien indéfectible du Royaume à la création d'un État palestinien sur les frontières de 1967.

Il a également déclaré que l'Arabie saoudite appelait à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza et exhortait la communauté internationale à mettre fin à l'occupation israélienne.

Le ministre a déclaré que les pays qui hésitent encore à condamner les crimes d'Israël devraient revoir leur position.


Gaza: la Défense civile annonce 15 morts dont 4 journalistes dans des frappes israéliennes sur un hôpital

La chaîne de télévision qatarie Al Jazeera a annoncé lundi qu'un de ses journalistes avait été tué dans une frappe israélienne sur un hôpital de Gaza, deux semaines après que la chaine a perdu quatre journalistes et deux pigistes dans une attaque. (AFP)
La chaîne de télévision qatarie Al Jazeera a annoncé lundi qu'un de ses journalistes avait été tué dans une frappe israélienne sur un hôpital de Gaza, deux semaines après que la chaine a perdu quatre journalistes et deux pigistes dans une attaque. (AFP)
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  • La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé lundi que 15 personnes, dont quatre journalistes, avaient été tuées dans des frappes israéliennes sur un hôpital du sud du territoire palestinien
  • Le porte-parole de cette organisation dispensant des premiers secours, Mahmoud Bassal, a annoncé un "bilan (...) de 15 morts, dont quatre journalistes et un membre de la Défense civile"

GAZA: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé lundi que 15 personnes, dont quatre journalistes, avaient été tuées dans des frappes israéliennes sur un hôpital du sud du territoire palestinien.

Le porte-parole de cette organisation dispensant des premiers secours, Mahmoud Bassal, a annoncé un "bilan (...) de 15 morts, dont quatre journalistes et un membre de la Défense civile" après avoir rapporté deux frappes israéliennes sur l'hôpital Nasser de Khan Younès. La chaîne de télévision qatarie Al Jazeera a affirmé qu'un de ses journalistes figurait parmi ces victimes.


Al-Jazeera annonce qu'un de ses journalistes a été tué dans une frappe israélienne à Gaza

Les Palestiniens tentent de secourir les victimes après les frappes israéliennes sur l'hôpital Nasser à Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, le 25 août 2025. Selon certaines informations, plusieurs personnes auraient été tuées, dont des journalistes. (AFP)
Les Palestiniens tentent de secourir les victimes après les frappes israéliennes sur l'hôpital Nasser à Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, le 25 août 2025. Selon certaines informations, plusieurs personnes auraient été tuées, dont des journalistes. (AFP)
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  • Le photojournaliste et cameraman Mohammad Salama a été tué dans une frappe israélienne sur l'hôpital Al Nasser à Khan Younes, dans le sud du territoire palestinien, a dit la chaîne sur son compte X
  • Selon le porte-parole de la défense civile à Gaza, Mahmoud Bassal, des frappes israéliennes sur cet hôpital ont fait 15 morts, dont quatre journalistes et au moins un membre de l'équipe de la défense civile.

DOHA: La chaîne de télévision qatarie Al Jazeera a annoncé lundi qu'un de ses journalistes avait été tué dans une frappe israélienne sur un hôpital de Gaza, deux semaines après que la chaine a perdu quatre journalistes et deux pigistes dans une attaque.

Le photojournaliste et cameraman Mohammad Salama a été tué dans une frappe israélienne sur l'hôpital Al Nasser à Khan Younes, dans le sud du territoire palestinien, a dit la chaîne sur son compte X.

Selon le porte-parole de la défense civile à Gaza, Mahmoud Bassal, des frappes israéliennes sur cet hôpital ont fait 15 morts, dont quatre journalistes et au moins un membre de l'équipe de la défense civile.

La mort de Mohammad Salama est "confirmée", a affirmé à l'AFP un porte-parole d'Al Jazeera.

Interrogée par l'AFP à ce sujet, l'armée israélienne a dit "vérifier".

Une frappe israélienne menée dans la nuit du 10 au 11 août sur une tente utilisée par une équipe de journalistes dans la ville de Gaza avait tué quatre salariés d'Al Jazeera et deux pigistes, suscitant une indignation internationale.