La visite du Premier ministre libanais en Turquie a suscité des remous au sein de l’opposition turque, son nom était souvent associé à des affaires de corruption dans le pays
La famille Hariri est présumée être impliquée dans un scandale de corruption lié à Türk Telekom, première société du pays dans le domaine des technologies de l'information et de la communication
Lors de leur entretien, les deux hommes ont notamment discuté des façons «d'approfondir et de renforcer» les relations entre Ankara et Beyrouth «dans tous les domaines», a indiqué la présidence dans un communiqué
Nombre d'observateurs estiment qu'Ankara a mis les bouchées doubles ces derniers mois pour accroître son influence au Liban, un ancien territoire ottoman
« Pour eux, l’enjeu réel est l’attribution des parts du butin»
«30 mois de vide présidentiel, l'enquête sur l'explosion du port n'est pas inachevée, pires indicateurs économiques et financiers, 55% des Libanais en dessous du seuil de la pauvreté, les dépôts se sont évaporés, et la valeur de la livre a chuté de 78%»
L'homme d'affaires de 50 ans a promis un gouvernement d'experts pour enrayer l'effondrement économique
«Plus on tarde, plus le bateau coule. Si le Liban ne mène pas les réformes qu'il convient de mener, alors c'est le pays lui-même qui risque la dislocation»
« En vertu de la Constitution, je suis tenu de désigner » un Premier ministre, a dit M. Aoun, tout en ajoutant que celui qui sera nommé devra s'engager « à lutter contre les foyers de corruption et lancer le chantier des réformes »
Saad Hariri, qui a été trois fois Premier ministre, est donné comme favori pour ce poste, alors que le parti du président Aoun, le Courant patriotique libre, s'oppose à sa nomination
L'intervention de Saad Hariri intervient alors que le Liban doit entamer mercredi des négociations avec Israël afin de délimiter les frontières maritimes
Les pharmacies du pays se préparent à organiser la première grève de leur histoire ce mardi
Le Liban a désespérément besoin d'un plan de sauvetage international. La France, en particulier, exhorte les politiciens à entamer les réformes indispensables pour faire face aux graves problèmes auxquels le pays est confronté
Le métropolite de Beyrouth au siège de l'archevêché grec-orthodoxe Elias Audi a utilisé son sermon du dimanche pour attaquer «l’absence de miséricorde» des dirigeants du pays pour leur refus d’entendre les doléances du peuple et pour avoir fermé les yeux