Cinq morts dans un séisme de magnitude 6 en Iran

Cinq personnes ont été tuées dans un séisme de faible profondeur et de magnitude 6 (Photo, AFP).
Cinq personnes ont été tuées dans un séisme de faible profondeur et de magnitude 6 (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 02 juillet 2022

Cinq morts dans un séisme de magnitude 6 en Iran

  • Selon le premier bilan diffusé par l’agence de presse étatique cinq personnes ont été tuées dans un séisme de faible profondeur et de magnitude 6
  • La secousse est survenue dans une zone située à 100 kilomètres au sud-ouest du port de Bandar Abbas

TEHERAN: Cinq personnes ont été tuées dans un séisme de faible profondeur et de magnitude 6 qui a secoué tôt samedi le sud de l'Iran, selon le premier bilan diffusé par l’agence de presse étatique IRNA.

En outre, 19 personnes ont été blessées suite à ce séisme qui a secoué la province d'Hormozgan, notamment le village de Sayeh Khosh, le plus touché.

La secousse est survenue dans une zone située à 100 kilomètres au sud-ouest du port de Bandar Abbas, selon l'Institut sismologique américain (USGS).

Une personne avait déjà été tuée en novembre 2021 dans cette province d'Hormozgan, frappée par des séismes jumeaux de magnitude 6,4 et 6,3.

Situé en bordure de plusieurs plaques tectoniques, l'Iran est une zone de forte activité sismique.

Le tremblement de terre le plus meurtrier d'Iran a été un séisme de magnitude 7,4 survenu en 1990, tuant 40.000 personnes dans le nord du pays.


La communauté internationale doit faire cesser les actions des Houthis, affirme le président yéménite à l’ONU

Le président du Conseil présidentiel du Yémen, Rachad al-Alimi, s'adressant à la 78e Assemblée générale de l’ONU, à New York, le 21 septembre 2023. (AFP)
Le président du Conseil présidentiel du Yémen, Rachad al-Alimi, s'adressant à la 78e Assemblée générale de l’ONU, à New York, le 21 septembre 2023. (AFP)
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  • Rachad al-Alimi, président du Conseil présidentiel du Yémen, a pris la parole à l'Assemblée générale de l’ONU à New York
  • Al-Alimi a blâmé les Houthis pour leurs actions dans son pays, et a demandé un soutien international pour mettre fin à ce conflit qui dure depuis dix ans

NEW YORK: Le monde doit faire davantage pour arrêter le flux d’armes et de fonds parvenant aux milices houthies soutenues par l’Iran, a déclaré jeudi Rachad al-Alimi, président du Conseil de direction présidentiel du Yémen.

Rachad al-Alimi, qui a pris la parole à l’ouverture de la 8e réunion plénière du 78e débat général de l'Assemblée générale de l’ONU à New York, a fermement condamné les violations des droits humains commises par les Houthis depuis le début du conflit au Yémen il y a près de dix ans.

Il a d'abord appelé à «mettre fin aux souffrances du peuple yéménite» et a salué la communauté internationale pour son soutien «à la légitimité constitutionnelle, à la souveraineté, à l'indépendance et à l'intégrité territoriale du Yémen, et à la non-ingérence dans ses affaires internationales».

Al-Alimi a affirmé que malgré les tentatives de compromis et les efforts du gouvernement, «la paix reste hors d’atteinte» au Yémen.

«Nous espérons que les milices admettront la réalité, à savoir que seul un État fondé sur l’État de droit et l’égalité entre ses citoyens contribuera à garantir la stabilité et la sécurité de notre pays. Ce sont les exigences du gouvernement légitime», a-t-il précisé.

Rachad al-Alimi a prévenu que si les Houthis étaient autorisés à poursuivre leur rébellion sans contrôle, «le Yémen pourrait devenir un haut lieu de l’exportation du terrorisme».

Il a ajouté que «si nous traitons les milices comme une autorité de facto, cela signifie que l’oppression, la violation des libertés, nous ne pourrons pas les éradiquer facilement».

Les milices houthies utilisent les accords de paix pour prolonger le conflit et gagner du temps pour réunir davantage de fonds, a-t-il expliqué.

Maintenir la paix et mettre fin à la guerre est le seul moyen de garantir les droits, la liberté et l'égalité du peuple yéménite, et d'établir de bonnes relations avec les autres pays du Conseil de coopération du Golfe, a soutenu Al-Alimi.

Il a appelé au renforcement de l’économie yéménite via la Banque centrale du pays, afin d’améliorer les conditions des services au Yémen et d’éviter que les fonds ne tombent entre les mains des Houthis.

«Les institutions du Yémen resteront sous-financées et ne disposeront pas des ressources nécessaires pour faire face à ces défis transfrontaliers» si les fonds ne sont pas dirigés vers des institutions financières gouvernementales reconnues, a assuré Al-Alimi.

Il a terminé son discours en appelant la communauté internationale à intervenir au Yémen pour mettre fin aux activités des Houthis dans la région.

«Tout retard de la part de la communauté internationale pour se montrer plus ferme sur le dossier yéménite augmentera les pertes, et les Houthis poursuivront leurs menaces transfrontalières. Ils continueront à commettre de graves violations des droits humains», a-t-il indiqué.

Al-Alimi a affirmé que même si le budget et l'économie yéménites étaient suffisamment solides au début de la guerre pour permettre la fourniture de services suffisants au peuple yéménite, les attaques des Houthis contre les installations pétrolières avaient stoppé la dynamique économique d'avant-guerre.

«Les milices houthies ont dernièrement intensifié leurs menaces, en ciblant les routes de navigation de la mer Rouge et du golfe d'Aden. Ils les ont utilisées comme zones militaires. Ils ont testé de nouvelles armes. Ils ont ciblé les navires commerciaux et pétroliers. Ces milices, soutenues par le régime iranien, continuent de déstabiliser la région», a-t-il affirmé.

Al-Alimi a déclaré que son discours coïncidait avec le neuvième anniversaire de la prise de pouvoir par les Houthis au Yémen. Il a appelé les États membres de l’ONU à prendre un engagement pour un embargo sur les armes, en vue d’empêcher les Houthis d’accéder à des armements comme les missiles balistiques et les drones.

Il a également remercié l'Arabie saoudite pour son «don généreux de 1,2 milliard de dollars (un dollar = 0,93 euro) pour soutenir le budget de l’État», affirmant que sans cette aide, «il n’aurait pas été en mesure d'honorer ses obligations, notamment le paiement des salaires».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


L’Oréal-Unesco célèbre une décennie de reconnaissance des pionnières scientifiques arabes

À l'occasion de son 10e anniversaire, le programme L'Oréal-Unesco pour les femmes et la science célèbre les femmes scientifiques arabes qui changent le paysage de la recherche scientifique dans la région. (Fournie)
À l'occasion de son 10e anniversaire, le programme L'Oréal-Unesco pour les femmes et la science célèbre les femmes scientifiques arabes qui changent le paysage de la recherche scientifique dans la région. (Fournie)
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  • Le programme L’Oréal-Unesco est essentiel pour lutter contre les biais systémiques liés au genre en mettant en avant le profil des femmes scientifiques et en soutenant leur carrière
  • La cérémonie de remise des prix cette année a récompensé les réalisations de femmes scientifiques des EAU, de l'Arabie saoudite, du Qatar, d'Oman et du Koweït

DUBAÏ: Alors que seulement 33 % des chercheurs mondiaux sont des femmes, dans la région du Golfe, des pays comme les Émirats arabes unis (EAU) comptent 61 % d'étudiantes en Stem (science, technologie, ingénierie et mathématiques) à l'université. Cette tendance s'étend à l'Arabie saoudite, où 60 % des diplômés en sciences sont des femmes.

À l'occasion de son 10e anniversaire, le programme L'Oréal-Unesco pour les femmes et la science, en partenariat avec l'université des sciences, de la technologie et de la recherche de Khalifa, célèbre les femmes scientifiques arabes qui changent le paysage de la recherche scientifique dans la région.

«Les réalisations extraordinaires et le dévouement des femmes scientifiques de la région ont ouvert la voie au progrès dans divers domaines, de la santé et de la technologie au développement durable et à l'exploration spatiale», a déclaré Sarah al-Amiri, ministre d'État des Émirats arabes unis pour l'éducation publique et la technologie et présidente de l'Agence spatiale des EAU.

La cérémonie de remise des prix de cette année marque une décennie de soutien aux efforts de recherche de 51 femmes scientifiques arabes du Conseil de coopération du Golfe (CCG), avec des dotations d’au total 3,4 millions de dirhams émiratis (soit 870 000 euros).

Investir dans la recherche menée par des «women in science», c'est investir dans une force motrice de demain. Accroître la visibilité des femmes scientifiques contribue à faire progresser la recherche et à relever les défis pressants de la région.

«Ma recherche est très translationnelle, axée sur les problèmes réels qui affectent la santé et le bien-être des gens, tant au niveau local que mondial (…), permettant une plus grande accessibilité à des outils de santé minimalement invasifs de haute qualité pour le diagnostic du cancer et la médecine de précision», a déclaré la Dr Dana Alsoulaimane, chercheuse saoudienne post-doctorante et lauréate du prix L'Oréal-Unesco*.

Selon le Dr Alsoulaimane, les outils de diagnostic miniaturisés développés à l'université King Abdallah de la science et de la technologie (Kaust) pourraient transformer le domaine de la santé, notamment le diagnostic précoce et la sélection de thérapies efficaces.

En août 2023, le prince héritier Mohammed ben Salmane a lancé une nouvelle stratégie pour la Kaust, axée sur la transformation de la recherche en innovations économiquement bénéfiques, notamment la recherche en matière d’environnement durable.

Pour Lila Ali Aldakhil, doctorante saoudienne et également lauréate du prix L'Oréal-Unesco*, dont la recherche porte sur l'identification de solutions durables pour la pollution plastique contribuant à la gestion des déchets et la réduction de l'impact environnemental, «on constate un manque de recherche concernant l'examen de la pollution par les microplastiques au Moyen-Orient, ainsi que ses répercussions sur l'environnement et le bien-être humain».

L'objectif du programme L'Oréal-Unesco pour les jeunes talents est de construire un écosystème diversifié et inclusif propice à la recherche et au progrès scientifique. La cérémonie de remise des prix de cette année a récompensé les réalisations de femmes scientifiques des EAU, de l'Arabie saoudite, du Qatar, d'Oman et du Koweït.

Le programme occupe une position unique dans le CCG. «Alors que les fondations du programme restent les mêmes à l'échelle mondiale, ce sont les avancées distinctes de la région du CCG en matière de femmes dans les Stem qui le distinguent», a déclaré Laurent Duffier, directeur général de L'Oréal au Moyen-Orient.

«La qualité exceptionnelle de la recherche et les contributions pionnières de ces femmes amplifient la position de leader du CCG. Au lieu de simplement combler l'écart entre les sexes, la région, grâce à notre programme, établit une référence mondiale pour l'émancipation des femmes en science», a-t-il ajouté.

Le CCG abrite ce que les lauréates du prix soulignent collectivement comme essentiel à leur succès: un accès à un soutien adéquat, à la reconnaissance et à des opportunités pour faire progresser leur recherche au-delà du stade du laboratoire.

«Je suis reconnaissante de travailler dans un pays et une région qui célèbrent et promeuvent les femmes dans les sciences, en particulier avec la Vision 2030 de l'Arabie saoudite, soulignant l'importance des Stem pour trouver des solutions innovantes aux problèmes mondiaux comme le cancer, le diabète et les maladies neurodégénératives», a déclaré le Dr Alsoulaimane à Arab News en français.

Le programme est essentiel pour lutter contre les biais systémiques liés au genre en mettant en avant le profil des femmes scientifiques et en soutenant la croissance de leur carrière, en leur offrant l'accès à différentes ressources et au mentorat.

«Une représentation égalitaire est importante car elle apporte la diversité des perspectives et l'équité, des éléments nécessaires pour créer une communauté scientifique solide capable de favoriser l'innovation et relever les défis de la société», a déclaré le Dr Tamara Elzein, présidente du jury du programme et secrétaire générale du Conseil national de la recherche scientifique au Liban (CNRS Liban).

Associée au programme pour la cinquième année consécutive, l'université Khalifa souligne le rôle essentiel des femmes (corps académique et chercheuses) dans la progression scientifique, l'innovation technologique et le développement de la société.

«Nous devons continuer à créer de telles voies de croissance et de soutien pour [les femmes scientifiques], ce qui conduira à la prospérité à long terme, à la sécurité et au bien-être dans la région», a confirmé le Dr Arif Sultan al-Hammadi, vice-président exécutif de l'université Khalifa.

Le programme reflète le changement dans le paysage régional, le potentiel inexploité de son capital humain et est un indicateur des engagements des pays en matière d'éducation.

«Il est encourageant de voir la réserve de talents grandir dans la région, où les femmes de nombreux pays obtiennent des diplômes en Stem à des taux dépassant ceux de leurs homologues américaines et européennes. Nous cherchons à créer un effet d'entraînement, en veillant à ce que la prochaine décennie voit une vague encore plus forte de femmes du Moyen-Orient diriger, innover et fixer des normes mondiales en matière de science», a ajouté M. Duffier.

 

Prix L'Oréal-Unesco* = L’Oréal-Unesco For Women in Science Middle East Regional Young Talents Program


KSrelief discute d’aide humanitaire avec le Royaume-Uni à New York

Les deux responsables ont discuté de l’aide et des questions humanitaires, ainsi que des résultats du dialogue sur l’aide stratégique entre l’Arabie saoudite et le Royaume-Uni. (Photo, Arab News)
Les deux responsables ont discuté de l’aide et des questions humanitaires, ainsi que des résultats du dialogue sur l’aide stratégique entre l’Arabie saoudite et le Royaume-Uni. (Photo, Arab News)
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  • M. Mitchell a salué les efforts saoudiens, par l’intermédiaire de KSrelief, pour venir en aide aux plus démunis dans le monde, y compris en Afrique
  • Abdallah al-Rabeeah superviseur général de KSrelief a également discuté avec Andrew Mitchell des résultats du dialogue sur l’aide stratégique entre l’Arabie saoudite et le Royaume-Uni

RIYAD: Abdallah al-Rabeeah, consultant auprès de la Cour royale saoudienne et superviseur général du Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salmane (KSrelief), s’est entretenu mercredi avec Andrew Mitchell, ministre d’État britannique au Développement et à l’Afrique.

Au cours de la réunion, qui s’est tenue en marge de la 78e session de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, les deux responsables ont discuté de l’aide et des questions humanitaires, ainsi que des résultats du dialogue sur l’aide stratégique entre l’Arabie saoudite et le Royaume-Uni.

M. Mitchell a salué les efforts déployés par l’Arabie saoudite, par l’intermédiaire de KSrelief, pour venir en aide aux personnes dans le besoin dans le monde entier, y compris en Afrique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com