Conflit en Syrie: L'émissaire de l'ONU appelle les parties à faire des «compromis»

Geir Pedersen, l'émissaire de l'ONU pour la Syrie (Photo, AFP).
Geir Pedersen, l'émissaire de l'ONU pour la Syrie (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 09 mars 2023

Conflit en Syrie: L'émissaire de l'ONU appelle les parties à faire des «compromis»

  • «Si tous, et je dis bien tous, peuvent envisager un compromis par rapport à leurs positions antérieures, tout le monde sera gagnant»
  • Il y a un mois encore, «il n'était pas envisageable d'ouvrir de nouveaux points de passage frontaliers ni d'assouplir les sanctions»

GENÈVE: L'émissaire de l'ONU pour la Syrie a appelé mercredi les acteurs clefs du conflit à observer sur le plan politique la même logique de "compromis" adoptée après le séisme.

"Si tous, et je dis bien tous, peuvent envisager un compromis par rapport à leurs positions antérieures, tout le monde sera gagnant", a déclaré Geir Pedersen, en conférence de presse à Genève.

"Au lendemain des tremblements de terre, nous avons vu des mesures humanitaires prises par toutes les parties qui ont dépassé les positions antérieures, même si ce n'est que temporairement", a-t-il dit.

Ce séisme a dévasté, le 6 février, plusieurs régions de Syrie et de la Turquie voisine, faisant dans les deux pays plus de 50 000 morts.

Depuis les Etats-Unis et l'Union européenne ont allégé les sanctions imposées à la Syrie, tandis que Damas a accepté d'autoriser l'ONU à ouvrir deux autres passages frontaliers pour aider à acheminer plus d'aide, alors qu'il n'y en avait qu'un seul avant le séisme.

Il y a un mois encore, a souligné M. Pedersen, "il n'était pas envisageable d'ouvrir de nouveaux points de passage frontaliers ni d'assouplir les sanctions", et pourtant "il y a eu des avancées sur ces deux points".

"Nous avons besoin que la même logique qui a été appliquée sur le front humanitaire soit maintenant appliquée au niveau politique", a-t-il demandé.

Plusieurs cycles de pourparlers parrainés par l'ONU se sont déroulés depuis le début du conflit syrien en 2011 mais les parties ne sont parvenues à aucune avancée majeure.

La guerre en Ukraine a accentué l'impasse des discussions qui étaient en cours depuis plusieurs années à Genève pour mettre sur pied une nouvelle constitution syrienne. La Russie, proche allié du président syrien Bachar al-Assad, ne veut plus venir à Genève pour négocier, Moscou estimant que la Suisse n'est plus neutre depuis qu'elle a imposé des sanctions contre des responsables russes à la suite de l'invasion russe en Ukraine cette année.

"Tant que les Russes ne voudront pas venir à Genève, le gouvernement syrien ne voudra pas venir à Genève. J'ai eu des mois de discussions à ce sujet avec les Russes et le gouvernement (syrien)", a indiqué M. Pedersen, qui espère malgré tout voir des progrès sur ce volet.

"Soyons franc, la guerre en Ukraine et son impact ne nous aident pas à faciliter la recherche d'une solution. Mais comme je l'ai dit, le statu quo n'est pas acceptable. Nous devons aller de l'avant", a-t-il ajouté.

Mais, a-t-il souligné, "il faut que toutes les parties soient prêtes à faire des compromis".


Une offensive israélienne sur Rafah «pourrait conduire à un bain de sang» selon le chef de l'OMS

Des enfants réagissent alors qu'ils fuient suite aux bombardements israéliens à Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 29 avril 2024, dans le contexte du conflit en cours dans le territoire palestinien entre Israël et le groupe militant Hamas. (AFP)
Des enfants réagissent alors qu'ils fuient suite aux bombardements israéliens à Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 29 avril 2024, dans le contexte du conflit en cours dans le territoire palestinien entre Israël et le groupe militant Hamas. (AFP)
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  • Pour l'heure, l'armée israélienne continue de bombarder la ville, où le Premier ministre Benjamin Netanyahu veut lancer une offensive terrestre pour «anéantir » selon lui les dernières brigades du Hamas
  • Les Européens, l'ONU et les Etats-Unis, principal allié d'Israël, ont tous demandé avec force à M. Netanyahu de renoncer à une offensive terrestre sur la ville

GENÈVE: Une offensive terrestre de l'armée israélienne sur la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, "pourrait conduire à un bain de sang", a mis en garde le chef de l'Organisation mondiale de la santé vendredi sur le réseau social X.

"L'OMS est profondément préoccupée par le fait qu'une opération militaire à grande échelle à Rafah, Gaza, pourrait conduire à un bain de sang et affaiblir davantage un système de santé déjà à genoux", écrit Tedros Adhanom Ghebreyesus, à propos de la ville où sont massés 1,2 million de Palestiniens venus y chercher refuge.

Pour l'heure, l'armée israélienne continue de bombarder la ville, où le Premier ministre Benjamin Netanyahu veut lancer une offensive terrestre pour "anéantir" selon lui les dernières brigades du Hamas, mouvement qu'il considère comme terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne.

Les Européens, l'ONU et les Etats-Unis, principal allié d'Israël, ont tous demandé avec force à M. Netanyahu de renoncer à une offensive terrestre sur la ville.

Outre le coût en vies humaines, une offensive serait "un coup dur pour les opérations humanitaires dans l'ensemble de la bande de Gaza" car Rafah "est au coeur des opérations humanitaires", a averti vendredi le porte-parole du Bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), Jens Laerke, à Genève.

Le 7 octobre, une attaque de commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d'Israël a entraîné la mort de plus de 1.170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

En représailles à l'attaque du Hamas, l'armée israélienne a lancé une offensive de grande envergure -aérienne puis terrestre- dans la bande de Gaza qui a fait jusqu'à présent 34.622 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

 

 


La Sûreté publique saoudienne publiera samedi les instructions pour obtenir le permis d’entrée à La Mecque avant la saison du Hajj

La Direction générale de la sûreté publique d’Arabie saoudite a annoncé qu’elle publierait samedi des instructions à l’intention des résidents souhaitant obtenir l’autorisation d'entrer à La Mecque avant le début de la saison du Hajj. (Photo, AFP)
La Direction générale de la sûreté publique d’Arabie saoudite a annoncé qu’elle publierait samedi des instructions à l’intention des résidents souhaitant obtenir l’autorisation d'entrer à La Mecque avant le début de la saison du Hajj. (Photo, AFP)
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  • La Direction générale des passeports a déclaré qu’elle avait commencé à délivrer des permis d’entrée électroniques pour les travailleurs à La Mecque
  • Tout résident saoudien souhaitant obtenir un permis doit présenter une demande auprès des autorités compétentes

RIYAD: La Direction générale de la sûreté publique d’Arabie saoudite a annoncé qu’elle publierait samedi des instructions à l’intention des résidents souhaitant obtenir l’autorisation d’entrer à La Mecque avant le début de la saison du Hajj, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Elle a par ailleurs expliqué que tout résident saoudien souhaitant obtenir un permis doit présenter une demande auprès des autorités compétentes et a indiqué que ceux qui n’obtiennent pas les permis nécessaires se verront interdire l’accès à la Ville sainte.

La Direction générale des passeports a également déclaré avoir commencé à délivrer des permis d’entrée électroniques pour les travailleurs à La Mecque afin de simplifier les procédures d’entrée pour les résidents pendant la saison du Hajj.

Le service numérique, accessible via la plate-forme en ligne Absher et le portail Muqeem du ministère de l’Intérieur, permettra à ceux qui souhaitent obtenir un permis d’entrée de soumettre leurs documents en ligne sans avoir à se rendre en personne dans les bureaux de passeports.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le ministre saoudien des Affaires étrangères discute des préparatifs de l’Expo 2030 avec le chef du BIE

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a reçu jeudi, à Riyad, le secrétaire général du Bureau international des expositions, Dimitri Kerkentzes. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a reçu jeudi, à Riyad, le secrétaire général du Bureau international des expositions, Dimitri Kerkentzes. (SPA)
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  • Au cours de la réunion, les deux responsables ont discuté des préparatifs du Royaume pour accueillir l’Expo 2030 à Riyad
  • «Nous avons mis l’accent sur l’importance d’une planification minutieuse afin d’organiser une Exposition universelle transformatrice en 2030», a indiqué M. Kerkentzes

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a reçu jeudi, à Riyad, le secrétaire général du Bureau international des expositions (BIE), Dimitri Kerkentzes.

Au cours de la réunion, les deux responsables ont discuté des préparatifs du Royaume pour accueillir l’Expo 2030 à Riyad et de la coordination pour faire en sorte que l’exposition soit «exceptionnelle», a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

«Nous avons mis l’accent sur l’importance d’une planification minutieuse afin d’organiser une Exposition universelle transformatrice en 2030», a écrit M. Kerkentzes sur la plate-forme X.

Mercredi, le secrétaire général du BIE s’est entretenu avec le prince héritier Mohammed ben Salmane.

L’Exposition universelle 2030 se tiendra à Riyad, le Royaume s’étant imposé face à la Corée du Sud et à l’Italie pour accueillir le prestigieux événement en novembre 2023.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com