La mission de l'ONU au Soudan prolongée de six mois

Le Conseil de sécurité a prolongé jusqu'au 3 décembre 2023 la Mission intégrée des Nations unies pour l'assistance à la transition au Soudan (Minuats), une prolongation technique de seulement six mois, sans aucune modification du mandat sur le fond (Photo, AFP).
Le Conseil de sécurité a prolongé jusqu'au 3 décembre 2023 la Mission intégrée des Nations unies pour l'assistance à la transition au Soudan (Minuats), une prolongation technique de seulement six mois, sans aucune modification du mandat sur le fond (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 03 juin 2023

La mission de l'ONU au Soudan prolongée de six mois

  • Le Conseil de sécurité de l'ONU a prolongé vendredi de seulement six mois la mission politique des Nations unies au Soudan
  • L'ambassadeur américain adjoint Robert Wood a «regretté que le Conseil n'ait pas été capable de trouver un consensus sur un mandat actualisé»

NATIONS UNIES: Le Conseil de sécurité de l'ONU a prolongé vendredi de seulement six mois la mission politique des Nations unies au Soudan, dont le chef Volker Perthes n'est plus le bienvenu dans le pays en plein conflit meurtrier.

Dans une courte résolution adoptée à l'unanimité, le Conseil a prolongé jusqu'au 3 décembre 2023 la Mission intégrée des Nations unies pour l'assistance à la transition au Soudan (Minuats, Unitams en anglais), une prolongation technique de seulement six mois, sans aucune modification du mandat sur le fond, qui met en lumière une situation délicate.

Le chef de l'armée soudanaise, le général Abdel Fattah al-Burhane, a ainsi réclamé la semaine dernière, dans une lettre adressée au secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, le limogeage du chef de la mission, l'Allemand Volker Perthes, lui faisant porter la responsabilité de la guerre qui a éclaté mi-avril avec les paramilitaires du général Mohamed Hamdane Daglo.

A l'issue d'une réunion à huis clos du Conseil de sécurité mercredi, à la demande inhabituelle d'Antonio Guterres, ce dernier avait répété sa "confiance absolue" en Volker Perthes. Tout comme plusieurs membres du Conseil, notamment le Royaume-Uni, qui a rédigé la résolution.

Ces six mois "donneront le temps nécessaire au Conseil de sécurité pour évaluer les impacts des développements actuels sur les capacités de la Minuats à remplir son mandat vital", a commenté l'ambassadeur britannique adjoint James Kariuki.

Déception des Etats-Unis

L'ambassadeur américain adjoint Robert Wood a lui "regretté que le Conseil n'ait pas été capable de trouver un consensus sur un mandat actualisé".

Il a espéré que le Conseil puisse dans les mois qui viennent "se mettre d'accord sur une résolution qui reflète de façon plus juste la situation sur le terrain et donne les moyens à la mission de mieux soutenir une fin du conflit, la protection des droits humains, l'accès humanitaire sans entrave et la reprise d'un processus pour parvenir à un règlement politique démocratique".

M. Perthes devrait lui retourner "dans la région" dans les prochains jours, avec d'abord un arrêt à Addis Abeba pour rencontrer des responsables de l'Union africaine, a indiqué vendredi Farhan Haq, porte-parole adjoint d'Antonio Guterres.

Volker Perthes était à New York lorsque le général Burhane a envoyé sa lettre et les autorités n'ont pas délivré de visas aux ressortissants étrangers depuis le début de la guerre.

La Minuats, créée en juin 2020 pour soutenir la transition démocratique au Soudan après la chute l'année précédente d'Omar el-Béchir, avait depuis été renouvelée chaque année pour un an.

Dans une déclaration séparée de la résolution également adoptée vendredi, le Conseil de sécurité réaffirme "son soutien" à la mission et appelle à "la poursuite de son engagement".

Les 15 membres, d'autre part, "condamnent les attaques contre la population civile", le personnel de l'ONU et les acteurs humanitaires, ainsi que "les pillages des réserves humanitaires".

Ils soulignent également "la nécessité pour les parties de cesser immédiatement les hostilités, de faciliter l'accès humanitaire, d'établir un cessez-le-feu permanent et de reprendre le processus vers un règlement politique durable, inclusif et démocratique au Soudan".


Le ministre israélien de la Défense avertit que les dirigeants du Hamas ne bénéficieront pas d'immunité

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a averti mercredi que les dirigeants du Hamas ne bénéficieraient pas d'immunité, après une série de frappes menées sur la bande de Gaza en riposte à des tirs qui ont tué un soldat la veille. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a averti mercredi que les dirigeants du Hamas ne bénéficieraient pas d'immunité, après une série de frappes menées sur la bande de Gaza en riposte à des tirs qui ont tué un soldat la veille. (AFP)
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  • "Quiconque lèvera la main contre les soldats de Tsahal verra sa main tranchée"
  • "Il n'y a et il n'y aura aucune immunité pour quiconque dans la direction de l'organisation terroriste Hamas - ni pour ceux en costume ni pour ceux cachés dans les tunnels"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a averti mercredi que les dirigeants du Hamas ne bénéficieraient pas d'immunité, après une série de frappes menées sur la bande de Gaza en riposte à des tirs qui ont tué un soldat la veille.

"Il n'y a et il n'y aura aucune immunité pour quiconque dans la direction de l'organisation terroriste Hamas - ni pour ceux en costume ni pour ceux cachés dans les tunnels", a écrit M. Katz dans un communiqué en faisant référence notamment aux dirigeants politiques du Hamas présents au Qatar.

"Quiconque lèvera la main contre les soldats de Tsahal verra sa main tranchée", a-t-il déclaré, après des frappes israéliennes qui ont fait plus de cent morts dans la bande de Gaza pendant la nuit, selon les hôpitaux et la Défense civile, qui opère sous le contrôle du Hamas.

Le Qatar a joué un rôle clé de médiateur dans les pourparlers indirects entre Israël et le Hamas depuis le déclenchement de la guerre en octobre 2023, provoquée par l'attaque sans précédent du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023.

Ce pays du Golfe fait partie des garants du fragile accord de cessez-le-feu en vigueur depuis le 10 octobre, aux côtés de l'Égypte, des États-Unis et de la Turquie.

Le 9 septembre, Israël a attaqué des négociateurs du Hamas à Doha, suscitant une vive condamnation et s'attirant les reproches du président américain Donald Trump.

Quelques semaines plus tard, Israël et le Hamas ont accepté un accord négocié sur la base du plan de paix en 20 points présenté par M. Trump, qui prévoyait la libération des otages et des prisonniers, ainsi qu'un cessez-le-feu après deux ans de guerre meurtrière.

 


Gaza: la Défense civile et les hôpitaux font état d'un bilan de plus de cent morts

Plus de cent personnes ont été tuées dans les bombardements israéliens pendant la nuit dans la bande de Gaza, ont annoncé mercredi la Défense civile et plusieurs hôpitaux. (REUTERS)
Plus de cent personnes ont été tuées dans les bombardements israéliens pendant la nuit dans la bande de Gaza, ont annoncé mercredi la Défense civile et plusieurs hôpitaux. (REUTERS)
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  • "Au moins 101 morts ont été transportés dans les hôpitaux, dont 35 enfants, plusieurs femmes et personnes âgées, à la suite des frappes aériennes israéliennes en moins de 12 heures"
  • Des sources dans cinq hôpitaux du territoire palestinien, qui ont reçu les victimes, ont confirmé le chiffre

GAZA: Plus de cent personnes ont été tuées dans les bombardements israéliens pendant la nuit dans la bande de Gaza, ont annoncé mercredi la Défense civile et plusieurs hôpitaux.

"Au moins 101 morts ont été transportés dans les hôpitaux, dont 35 enfants, plusieurs femmes et personnes âgées, à la suite des frappes aériennes israéliennes en moins de 12 heures", a déclaré le porte-parole de la Défense civile, une organisation de secours opérant sous l'autorité du Hamas, Mahmoud Bassal.

Des sources dans cinq hôpitaux du territoire palestinien, qui ont reçu les victimes, ont confirmé le chiffre.

 

 


L’Arabie saoudite salue l’annonce syrienne reconnaissant le Kosovo

Le président syrien Ahmed al-Chareh a fait cette annonce lors d'une réunion conjointe avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et la présidente kosovar Vjosa Osmani au palais d'Al-Yamamah. (SPA)
Le président syrien Ahmed al-Chareh a fait cette annonce lors d'une réunion conjointe avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et la présidente kosovar Vjosa Osmani au palais d'Al-Yamamah. (SPA)
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  • Le ministère saoudien des Affaires étrangères a déclaré espérer que cette reconnaissance « contribuera au renforcement de la coopération entre les deux pays »

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué mercredi l’annonce faite par la Syrie reconnaissant l’État du Kosovo, lors d’une rencontre à Riyad.

Le président syrien Ahmed al-Chareh a formulé cette annonce au cours d’une réunion conjointe avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et la présidente du Kosovo, Vjosa Osmani, au palais Al-Yamamah.

Le ministère saoudien des Affaires étrangères a indiqué qu’il espérait que cette reconnaissance « contribuera au renforcement de la coopération entre les deux pays, favorisant ainsi la prospérité des deux nations et de leurs peuples ».

Le ministère a également affirmé l'engagement du Royaume à renforcer les cadres de coopération internationale de manière à promouvoir la paix et la prospérité pour tous.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com