De nouveaux dons pour l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens jugés insuffisants

L'agence de l'ONU responsable de l'aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa) a récolté vendredi un peu plus de 100 millions de dollars lors d'une conférence des donateurs. (AFP)
L'agence de l'ONU responsable de l'aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa) a récolté vendredi un peu plus de 100 millions de dollars lors d'une conférence des donateurs. (AFP)
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Publié le Samedi 03 juin 2023

De nouveaux dons pour l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens jugés insuffisants

  • L'agence de l'ONU responsable de l'aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa) a récolté vendredi un peu plus de 100 millions de dollars
  • En janvier, l'agence, qui avait levé 1,2 milliard l'an dernier, avait lancé un appel de 1,6 milliard de dollars pour 2023

NATIONS UNIES: L'agence de l'ONU responsable de l'aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa) a récolté vendredi un peu plus de 100 millions de dollars lors d'une conférence des donateurs, un montant "pas suffisant" pour continuer ses missions à partir de septembre.

En janvier, l'agence, qui avait levé 1,2 milliard l'an dernier, avait lancé un appel de 1,6 milliard de dollars pour 2023, dont la majorité (848 millions) pour le financement de services de base tels que les centres de santé et les 700 écoles qu'elle gère, et le reste pour des opérations d'urgence à Gaza, en Cisjordanie, en Jordanie, en Syrie et au Liban.

Mais l'Unrwa, presque entièrement financée par des contributions volontaires, "est au bord de l'effondrement financier", a insisté à l'ouverture de la conférence vendredi matin le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, dans un discours lu par un de ses représentants.

"A des besoins en hausse répondent des fonds qui stagnent" et "certains des donateurs les plus importants et les plus fiables ont récemment indiqué à l'Unrwa qu'ils pourraient réduire leurs contributions", a-t-il déploré.

La conférence a permis de récolter vendredi 107,2 millions de dollars de nouveaux dons, portant le total à 812,3 millions, a annoncé l'Unrwa dans un communiqué, soulignant que ce n'était "pas suffisant pour couvrir les besoins financiers à partir de septembre".

«Solutions à long terme»

"Bien que nous soyons reconnaissants des promesses annoncées, elles sont en dessous de ce dont l'agence a besoin pour garder ouvertes à partir de septembre les 700 écoles de l'Unrwa et les 140 cliniques", a alerté son commissaire général Philippe Lazzarini, qui a évoqué le risque d'une "implosion" de l'agence.

Soulignant les problèmes budgétaires chroniques, il a plaidé pour des "solutions à long terme" pour financer l'agence.

"Cela ressemble à un disque rayé, mais ça continue, la crise est réelle, elle s'accentue et notre capacité à se débrouiller comme on peut arrive à son terme, lentement mais sûrement", avait-il déclaré lors d'une conférence de presse jeudi, comparant l'agence à un bateau en train de couler.

Il avait notamment appelé les pays arabes, dont les contributions "ont largement diminué ces dernières années", à "mettre en accord soutien politique et ressources".

Quelque 5,9 millions de réfugiés palestiniens sont enregistrés auprès de l'Unrwa, créée en 1949. Au-delà des écoles et des cliniques, l'agence fournit également une aide alimentaire à plus de 1,7 million de Palestiniens, en majorité dans la bande de Gaza.


La Palestine salue la résolution de l'ONU, une étape clé vers la reconnaissance de son statut d'État

Mahmoud Abbas, président de l'État de Palestine, s'exprime lors de l'Assemblée générale des Nations unies. (File/AFP)
Mahmoud Abbas, président de l'État de Palestine, s'exprime lors de l'Assemblée générale des Nations unies. (File/AFP)
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  • Les responsables palestiniens ont appelé à l'application immédiate de la résolution, soulignant la nécessité de rétablir une vie normale à Gaza
  • Réaffirmant son engagement en faveur de l'unité nationale, l'État de Palestine a déclaré qu'il était prêt à assumer toutes ses responsabilités dans la bande de Gaza dans le cadre d'un État palestinien unifié


DUBAI : L'État de Palestine s'est félicité mardi de l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution sur Gaza rédigée par les États-Unis, affirmant qu'elle réaffirme le droit du peuple palestinien à l'autodétermination et à un État indépendant.

Il a décrit cette résolution comme un pas important vers l'instauration d'un cessez-le-feu permanent et global et la garantie d'une aide humanitaire sans entrave.

Dans une déclaration, les responsables palestiniens ont appelé à la mise en œuvre immédiate de la résolution, soulignant la nécessité de rétablir une vie normale à Gaza, de protéger les civils, d'empêcher les déplacements et d'assurer le retrait total des forces israéliennes.

Ils ont ajouté que la résolution devait également soutenir les efforts de reconstruction, préserver la solution des deux États et mettre un terme à toute tentative d'annexion.

L'État de Palestine s'est dit prêt à travailler avec l'administration américaine, les membres du Conseil de sécurité, les pays arabes et islamiques, l'Union européenne, les Nations unies et tous les partenaires impliqués dans la déclaration de New York.

Les responsables ont déclaré qu'une telle coopération était essentielle pour mettre fin aux souffrances des Palestiniens à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, tout en avançant sur la voie politique d'une paix juste et durable fondée sur le droit international et le cadre de deux États.

Réaffirmant son engagement en faveur de l'unité nationale, l'État de Palestine a déclaré qu'il était prêt à assumer toutes ses responsabilités dans la bande de Gaza dans le cadre d'un État palestinien unifié.

La déclaration remercie également les pays qui se sont engagés à soutenir les efforts visant à mettre fin à l'occupation et à instaurer la liberté et l'indépendance palestiniennes, et qualifie la résolution d'étape importante vers la paix et la stabilité régionales et mondiales.


Le prince héritier saoudien s'envole pour les États-Unis

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
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  • Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump
  • Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées

RIYAD : Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump.

Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées. 

 


Liban: un mort dans une nouvelle frappe israélienne 

Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
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  • Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément"
  • Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban

BEYROUTH: Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé.

"Une frappe ce soir de l'ennemi israélien sur une voiture dans la ville d'Al-Mansouri, située dans le district de Tyr, a tué un citoyen", a annoncé le ministère dans un communiqué.

Selon l'Agence de presse officielle libanaise Ani, cette frappe de drone a tué le directeur d'une école locale nommé Mohammed Shoueikh.

L'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat à ces informations.

Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément".

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban en l'accusant de chercher à reconstituer ses capacités militaires.

La Finul oeuvre avec l'armée libanaise à l'application de cet accord de cessez-le-feu ayant mis fin le 27 novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre le Hezbollah et Israël.

Le Hezbollah a été très affaibli par la dernière guerre avec Israël et les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour le désarmer, ce que le mouvement islamiste refuse.