La saga du FSO Safer touche à sa fin avec le lancement d'une opération de transfert de son pétrole

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Publié le Dimanche 04 juin 2023

La saga du FSO Safer touche à sa fin avec le lancement d'une opération de transfert de son pétrole

  • Un transporteur de brut accoste près d'un navire endommagé au large de la côte de la mer Rouge du Yémen pour entamer une mission de récupération complexe
  • Les responsables de l'ONU estiment que les progrès de l'opération sont une bonne nouvelle pour les populations, l'environnement et l'idée de multilatéralisme

NEW YORK: Sauf complications, le transfert du brut du FSO Safer, un navire de stockage de pétrole endommagé au large de la côte de la mer Rouge du Yémen, sera achevé d'ici 10 à 14 jours, selon David Gressly, coordinateur résident des Nations Unies pour le Yémen.

S'exprimant par vidéoconférence à bord du Ndeavor, un transporteur de brut récemment acheté par l'ONU pour ses opérations, Gressly a déclaré que 14 millions de dollars américains (1 dollar américain = 0,93 euro) supplémentaires étaient nécessaires «immédiatement» ainsi qu’un total restant de 29 millions de dollars pour achever l'opération et éliminer la menace écologique.

Le Ndeavor a quitté Djibouti lundi et a accosté au port yéménite d'Al-Hodeïda avant de se rendre mardi à l'amarrage au large du Safer, où il entamera le délicat processus d'enlèvement de 1,1 million de barils de pétrole, qui risquent fort de se déverser dans la mer.

Une fois que cette bombe à retardement écologique aura été sécurisée, sauvant les écosystèmes de la mer Rouge et les communautés de pêcheurs le long de la côte d'un désastre presque certain, le Ndeavor remorquera le Safer jusqu'à un cour de récupération verte.

Achim Steiner, administrateur du Programme des Nations unies pour le développement, qui dirige l'opération dans le cadre d'une initiative coordonnée par les Nations unies, a indiqué qu'il s'agit d'un «jour très spécial et d'une étape vraiment cruciale pour ceux qui suivent la saga du FSO Safer depuis des années».

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Le navire de soutien Ndeavor en route vers la mer Rouge après que le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et Boskalis ont signé le contrat pour que la filiale SMIT Salvage transfère 1,1 million de barils de pétrole du FSO Safer endommagé vers un navire de remplacement (Photo fournie).

L'arrivée du Ndeavor n'est «qu'une étape supplémentaire dans une opération complexe très critique, mais c'est un grand signal à la fois pour la population et la planète, au Yémen, en mer Rouge, mais aussi pour cette idée du multilatéralisme que les Nations unies illustre vraiment et qui symbolise la prise de mesures préventives», a précisé Steiner mercredi.

«Rien ne peut illustrer de manière plus radicale ce que signifie empêcher une telle catastrophe de se produire. Et ce, pour une fraction du coût que représenterait le nettoyage d'une marée noire de cette ampleur.»

Le Safer, fabriqué depuis 47 ans, a été peu ou pas entretenu depuis le début de la guerre au Yémen en 2015 et s'est tellement détérioré que les experts craignent qu'il ne présente un risque imminent de fuite, d'incendie ou d'explosion.

Les Nations unies ont prévenu que la marée noire pourrait être quatre fois plus importante que la catastrophe de l'Exxon Valdez survenue en 1989 au large des côtes de l'Alaska, qui est considérée comme la pire marée noire au monde en termes de dommages environnementaux.

Les experts estiment qu'une fuite importante du Safer pourrait gravement endommager les écosystèmes de la mer Rouge, dont dépendent environ 30 millions de personnes pour vivre, dont 1,6 million de Yéménites, selon les Nations unies.

Un tel déversement dévasterait les pêcheries le long de la côte ouest du Yémen et détruirait les moyens de subsistance des communautés de pêcheurs, dont beaucoup dépendent déjà de l'aide humanitaire pour survivre à cause de la guerre.

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Le personnel d'un navire autorisé à décharger le pétrole du navire endommagé FSO Safer est photographié au large de Ras Issa, au Yémen, avant le début d'une opération menée par les Nations Unies afin d’éviter une marée noire en mer Rouge (Photo, AFP).

Un déversement pourrait également perturber la navigation commerciale sur la mer Rouge, l'une des voies navigables les plus fréquentées au monde, qui représente 10% de l'ensemble du commerce mondial, et pourrait avoir des conséquences négatives pour les pays riverains, notamment l'Arabie saoudite, Djibouti et l'Érythrée.

Si un incendie se déclarait à bord du navire rouillé, plus de 8,4 millions de personnes pourraient être exposées à des polluants toxiques.

L'opération de sauvetage a été divisée en deux phases. Dans un premier temps, le pétrole sera transféré sur un pétrolier de remplacement, le Nautica, avant d'être acheminé vers une installation de stockage permanente jusqu'à ce que la situation politique au Yémen permette de le vendre ou de le transporter ailleurs.

Bien que l'arrivée du Ndeavor sur le site du Safer marque une étape importante, Gressly s'est empressé de dire qu'il ne s'agit que de «la première étape des opérations», ajoutant qu'il restait encore de nombreuses étapes à franchir avant que les travaux ne soient terminés.

«Nous devons préparer le Safer pour le transfert du pétrole et amener le nouveau navire pour recevoir le pétrole», a-t-il signalé lors de la conférence de presse de mercredi.

«Nous devons détacher l'ancien navire, le remorquer pour le mettre à la ferraille, puis apporter une pièce qui servira à attacher le nouveau navire à l'oléoduc. Tant que ces quatre éléments ne seront pas terminés, nous ne disposerons pas d'un stockage de pétrole entièrement sécurisé ni d'une protection de l'environnement.»

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Le navire FSO Safer endommagé est amarré au large de Ras Issa avant le début d'une opération menée par l'ONU pour le décharger, en mer Rouge (Photo, AFP).

Gressly a souligné «l'environnement très instable dans lequel nous travaillons, sur le plan politique et sécuritaire», ajoutant qu'il serait «naïf de croire que nous pourrons faire tout cela sans le moindre accroc ou obstacle».

Toutefois, «nous avons jusqu'à présent été en mesure de surmonter tous les obstacles qui se sont présentés à nous», a-t-il expliqué, en remerciant le gouvernement yéménite pour son soutien.

«Même si les parties au Yémen sont en conflit, le fait qu'elles considèrent que le danger est plus grand et qu'elles sont plus convaincues de contribuer à ce projet en y consacrant 5 millions de dollars de leur propre budget montre, d’après moi, que tout le monde peut s'unir pour faire face à une menace commune», a-t-il indiqué.

Gressly a remercié l'Arabie saoudite, les Pays-Bas, l'Allemagne, les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Union européenne et 19 autres pays pour leurs contributions. Il a également remercié Djibouti d'avoir accueilli l'opération, diverses entreprises ayant contribué à l'effort des Nations unies et la «contribution très importante des autorités égyptiennes du canal de Suez, qui ont assuré le libre passage du Ndeavor».

En effet, pour en arriver là, le chemin a été extrêmement long et semé d'embûches politiques et financières. «Souvent, les gens se demandent pourquoi cela prend autant de temps», a déclaré Steiner.

 

EN CHIFFRES

* 1,1 million de barils de pétrole stockés à bord du FSO Safer.

* 114 millions de dollars américains = Fond collecté par l'ONU pour l'opération de sauvetage.

* 29 millions de dollars américains nécessaires à l'achèvement de l'opération.

* 30 millions de personnes susceptibles d'être affectées par une fuite.

 

«Permettez-moi de vous dire qu'avec l'arrivée du Ndeavor, nous avons entamé un processus extraordinairement intense pour essayer tout d'abord, dans le cadre des négociations menées par David Gressly au Yémen avec toutes les parties concernées, de créer les conditions et un accord dans le cadre desquels nous pourrions effectivement organiser une telle opération de sauvetage», a souligné Steiner.

L'équipe a ensuite organiser «une importante opération de collecte de fonds qui nous a permis, à l'heure actuelle, d'obtenir la quasi-totalité du financement — le coût total des deux phases ou des deux parties de cette opération s'élève à environ 142 millions de dollars.

«Pour la phase d'urgence, qui consiste littéralement à transférer le pétrole du FSO Safer, il nous manque encore 14 millions de dollars, et c'est quelque chose que nous essayons désespérément d'obtenir dans les prochains jours afin de pouvoir achever cette phase.

«Nous devions également acquérir un grand navire qui est essentiellement construit pour le transport du pétrole, et sur le marché actuel, cela s'est avéré presque impossible. Les prix ont doublé et les navires ne sont pas disponibles.»

«Nous avons finalement réussi à nous en procurer un et à l'acheter, même si nous ne savions pas encore si nous pourrions obtenir tous les fonds nécessaires.»

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À gauche: Achim Steiner, administrateur du Programme des Nations unies pour le développement ; à droite: David Gressly, coordinateur résident des Nations unies pour le Yémen (Photo fournie).

Afin de trouver les fonds nécessaires, «des mesures préparatoires énormes et complexes ont dû être prises au cours des derniers mois, depuis la recherche d'un courtier maritime, d'avocats maritimes, d'experts en marée noire, jusqu'à l'élaboration de plans d'urgence, de plans de sécurité et la négociation de polices d'assurance», a expliqué Steiner.

Il a ajouté: «En fait, nous n'avons terminé que vendredi soir à minuit la négociation de la police d'assurance nécessaire, ce qui nous a permis de donner immédiatement le signal pour que le Ndeavor parte tôt le lundi matin au lever du soleil de Djibouti et arrive le mardi.»

Interrogé par Arab News sur les raisons pour lesquelles la somme relativement modeste nécessaire à l'opération de sauvetage s'est avérée si difficile à réunir, Steiner a répondu: «Il y a certainement, dans le monde de l'entreprise et dans les secteurs du transport maritime, du pétrole et du gaz, des moments extraordinaires de rentabilité. Et je crois que c'est l'une des raisons pour lesquelles nous espérions également que le pas en avant serait plus important.»

«Cela dit, l'Association internationale des producteurs de pétrole et de gaz s'est engagée à verser 10 millions de dollars et nous sommes en train de faire des appels téléphoniques. Demandant aux chefs d'entreprise: ‘Allez, il faut combler ce manque tout de suite.’ Même des écoliers du Maryland ont fait des dons. Ce serait vraiment ironique et une occasion manquée de ne pas s'engager.»

Ce n'est pas seulement la question du financement qui a retardé l'opération. Depuis des années, la milice Houthie, qui contrôle des zones entières du Yémen, dont Al-Hodeïda, provoque des retards, empêchant les experts d'évaluer l'état du Safer et d'effectuer les réparations d'urgence.

La milice a, à plusieurs reprises, formulé de nouvelles demandes portant sur la logistique et les dispositions en matière de sécurité.

«Nous comprenons que de nombreux États membres, en particulier les donateurs du projet, sont extrêmement préoccupés par ces nouveaux retards. Nous partageons bien sûr ces inquiétudes», a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, lors d'un point de presse en 2021.

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Le navire de soutien Ndeavor en route vers la mer Rouge après que le PNUD et Boskalis ont signé le contrat pour que la filiale SMIT Salvage transfère 1,1 million de barils de pétrole du FSO Safer endommagé vers un navire de remplacement. (Photo fournie).

Frustré n'est pas le bon mot pour décrire ce que ressentent les négociateurs, avait-il alerté à l'époque, avant d'ajouter: «Je pense que l'expression ‘inquiétude accrue’ est la bonne.»

«Cela fait deux ans que nous en parlons. Par la grâce de Dieu, il n'y a pas eu de fuite importante. Plus nous attendons, plus les risques d'une fuite importante augmentent. Le temps ne joue en faveur de personne», a prévenu Dujarric.

Gressly affirme que depuis que les Houthis ont signé un accord avec l'ONU en mars 2022, ils coopèrent. «Je suis convaincu qu'ils continueront à honorer cet accord», a-t-il déclaré à Arab News.

Bien que les Houthis ne participent pas à la mise en œuvre directe des opérations, ils sont impliqués «dans la sécurisation du périmètre. Ils participent aux discussions avec nous sur la manière de procéder. Ils sont également très impliqués dans les détails.»

«Au cours des dernières semaines, nous avons travaillé en détail avec eux pour passer en revue chacune des étapes afin qu'ils soient à l'aise avec tout. Ils ont également leurs propres experts techniques. Une bonne expertise, en fait, tant à Aden qu'à Sanaa.»

Gressly a rendu hommage à l'équipage — «probablement mal payé et mal soutenu» — qui a maintenu le Safer à flot, au cours des dernières années. 

Il a soutenu: «En fait, nous avons rencontré l'un d'entre eux aujourd'hui. Je me devais de le féliciter, car il est l'un des héros méconnus du FSO Safer. En effet, c'est lui qui a maintenu le navire à flot pendant que nous cherchions comment organiser ce type de sauvetage.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Le Liban plaide pour une prolongation du mandat de la force de paix de l'ONU

Le 25 août, les 15 membres du Conseil de sécurité doivent comme chaque année voter sur le projet de résolution, avant l'expiration du mandat de la Finul à la fin du mois. (AFP)
Le 25 août, les 15 membres du Conseil de sécurité doivent comme chaque année voter sur le projet de résolution, avant l'expiration du mandat de la Finul à la fin du mois. (AFP)
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  • L'instance onusienne a entamé lundi les discussions autour d'un projet de résolution présenté par la France visant à renouveler pour un an ce mandat
  • La résolution, consultée par l'AFP, prolongerait le mandat de la Finul jusqu'au 31 août 2026, tout en exprimant "l'intention (du Conseil) de travailler à un retrait"

BEYROUTH: Le président libanais, Joseph Aoun, a plaidé mardi pour une prorogation du mandat de la force de maintien de la paix de l'ONU dans le sud du Liban (Finul), en cours d'examen au Conseil de sécurité.

L'instance onusienne a entamé lundi les discussions autour d'un projet de résolution présenté par la France visant à renouveler pour un an ce mandat.

La résolution, consultée par l'AFP, prolongerait le mandat de la Finul jusqu'au 31 août 2026, tout en exprimant "l'intention (du Conseil) de travailler à un retrait".

Selon plusieurs médias, Israël et les Etats-Unis s'opposent toutefois à l'extension du mandat de la mission déployée pour faire tampon à la frontière libanaise avec Israël depuis 1978.

Ces débats interviennent alors que les autorités libanaises se sont engagées à désarmer le Hezbollah d'ici la fin de l'année, sous pression de Washington et dans le cadre de l'application du cessez-le-feu ayant mis fin à la guerre entre le Hezbollah et Israël en 2024.

"Toute limitation temporelle du mandat de la Finul (...) aurait un impact négatif sur la situation, alors qu'Israël continue d'occuper certaines portions du territoire libanais", a déclaré M. Aoun, selon un communiqué de la présidence.

Le Liban a "mené des contacts (...) afin de garantir la prorogation du mandat de la Finul".

Lors d'un entretien avec le commandant de la Finul, le général Diodato Abagnara, il a ajouté que ces efforts visaient à "préserver la sécurité et la stabilité dans le sud (du Liban), parallèlement au redéploiement de l'armée".

"Notre étroite coordination avec les forces armées libanaises demeure essentielle pour contribuer au rétablissement de la stabilité", a déclaré le général Abagnara sur X.

L'accord de cessez-le-feu prévoit que la formation chiite retire ses forces et démantèle toute infrastructure militaire dans le sud du pays, où l'armée libanaise et les Casques bleus doivent se déployer complètement.

Il prévoit également un retrait israélien de la zone, mais Israël, dont les forces ont connu plusieurs accrochages avec les Casques bleus, maintient des troupes dans des positions frontalières jugées stratégiques et mène régulièrement des frappes chez son voisin.

Israël menace de lancer une nouvelle offensive militaire si le Hezbollah, soutenu par l'Iran, n'est pas désarmé.

Le 25 août, les 15 membres du Conseil de sécurité doivent comme chaque année voter sur le projet de résolution, avant l'expiration du mandat de la Finul à la fin du mois.


Vladimir Poutine informe le prince héritier saoudien de ses entretiens avec Trump

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et le président russe Vladimir Poutine. (File/SPA/AFP)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et le président russe Vladimir Poutine. (File/SPA/AFP)
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  • Le président russe a réitéré ses remerciements pour la position constante du Royaume et les efforts constructifs du prince héritier en faveur de la paix

RIYAD : Le président russe Vladimir Poutine a informé le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane des résultats de ses récents entretiens avec l’ancien président américain Donald Trump, a rapporté mardi l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Au cours de cet échange téléphonique, Poutine a également réitéré ses remerciements et sa reconnaissance pour la position constante du Royaume et les efforts constructifs du prince héritier en faveur de la paix.

Le prince héritier a de son côté réaffirmé le soutien continu du Royaume au dialogue diplomatique comme moyen de résoudre les différends internationaux.

Les deux dirigeants ont également évoqué les domaines de coopération existants entre le Royaume et la Russie, ainsi que les opportunités pour les renforcer davantage.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le ministre israélien de la Défense approuve le plan de conquête de Gaza-ville, rappelle 60.000 réservistes

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  • Le ministre Israël Katz "a approuvé le plan d'attaque de l'armée israélienne à Gaza-ville", la plus grande du territoire palestinien, dans le nord, a indiqué le ministère à l'AFP
  • M. Katz a également "approuvé l'émission des ordres de rappel des réservistes nécessaires pour mener à bien la mission" pour environ 60.000 hommes

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense a approuvé le plan pour la prise de la ville de Gaza par l'armée, et ordonné le rappel de 60.000 réservistes pour prendre part à l'opération, a-t-on appris mercredi auprès de son ministère.

Le ministre Israël Katz "a approuvé le plan d'attaque de l'armée israélienne à Gaza-ville", la plus grande du territoire palestinien, dans le nord, a indiqué le ministère à l'AFP.

M. Katz a également "approuvé l'émission des ordres de rappel des réservistes nécessaires pour mener à bien la mission" pour environ 60.000 hommes.

Le ministre a par ailleurs approuvé "les préparatifs humanitaires pour l'évacuation" des populations de la ville de Gaza.

Israël a dit début août se préparer à prendre le contrôle de Gaza-ville et de camps de réfugiés voisins avec pour but affiché de vaincre le Hamas et libérer les otages enlevés durant l'attaque du mouvement islamiste palestinien du 7 octobre 2023 qui a déclenché la guerre.

Le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, avait annoncé en fin de semaine dernière avoir adopté ce nouveau plan, approuvé par son cabinet de sécurité, pour cette nouvelle phase des opérations dans la bande de Gaza.