Le célèbre chef turc CZN Burak poursuit son père pour fraude

Le célèbre chef turc CZN Burak, de son vrai nom Burak Ozdemir, a intenté une action en justice contre son père. (Capture d'écran/Instagram/@cznburak)
Le célèbre chef turc CZN Burak, de son vrai nom Burak Ozdemir, a intenté une action en justice contre son père. (Capture d'écran/Instagram/@cznburak)
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Publié le Dimanche 23 juillet 2023

Le célèbre chef turc CZN Burak poursuit son père pour fraude

  • Le chef Ozdemir a acquis une grande notoriété grâce à des vidéos virales présentant ses talents culinaires
  • Le procès, qui réclame 10 millions de dollars de dommages et intérêts, allègue que le père a utilisé la société de son fils pour détourner des fonds

ANKARA : Le célèbre chef turc et la vedette des médias sociaux CZN Burak, de son vrai nom Burak Ozdemir, a intenté une action en justice contre son père, Hasan Ozdemir, l'accusant d'avoir commis une fraude se chiffrant à plusieurs millions de dollars (1 Dollar américain = 0,89 Euro).

Le chef Ozdemir a acquis une grande notoriété grâce à ses vidéos virales mettant en valeur ses talents culinaires. Il compte un nombre impressionnant de 49 millions de followers sur Instagram.

A travers le procès qu'il intente, le chef Burak Ozdemir réclame à son père 10 millions de dollars de dommages et intérêts et affirme que ce dernier a utilisé la société de médias et de divertissement de son fils, Hatay Medya, pour détourner des fonds et obtenir des prêts au nom du chef et à son insu.

Le chef affirme que son père a utilisé les fonds détournés pour acquérir des voitures de luxe et des propriétés.

Hatay Medya a été créée pour produire du contenu numérique pour les plateformes de réseaux sociaux du chef Ozdemir, sur lesquelles il démontre son expertise dans la préparation de mets arabes et anatoliens.

Initialement connu sous le nom de Smiley Bae, le chef a vu sa popularité grimper en flèche et il s'est ensuite lancé dans la restauration, et a acquis une chaîne d'établissements.

Son premier restaurant, situé dans le quartier d'Aksaray à Istanbul, ne comptait que quinze tables lors de son ouverture en 2011. Avec l'aide de son père, le chef a ensuite développé son activité au fil des ans et a ouvert sa deuxième succursale en 2013 à Taksim.

En 2021, Ozdemir a encore fait parler de lui en préparant des kebabs en plein désert à Dubaï.

Le litige entre le chef et son père s'est aggravé lorsque le premier a déclaré qu'Hasan avait vendu les droits d'un de ses restaurants pour 41 millions de dollars.

Son père a rejeté ces accusations, affirmant que l'argent avait été investi dans l'entreprise de son fils sans aucune intention frauduleuse.

Il a nié avoir escroqué son fils et a maintenu que cet apport financier a surtout servi à promouvoir la marque.

Le chef a déclaré qu'il avait l'intention de reconstruire sa vie à partir de zéro en utilisant ses économies restantes et qu'il envisageait de vivre avec sa mère.

La procédure judiciaire est actuellement en cours devant un tribunal d'Istanbul, la première audience étant prévue pour septembre.

Le chef continue de jouir d'une immense popularité dans la région du Golfe, en particulier en Arabie saoudite, où il se rend fréquemment.

Outre ses activités culinaires, il s'est également montré charitable envers les victimes des tremblements de terre dévastateurs qui ont frappé la région de Hatay en février.

Son père s'est récemment exprimé sur la chaîne d'information turque Kanal D, niant avec véhémence toutes les allégations portées à son encontre.

Il a déclaré : « Burak dit que je l'ai escroqué. Cela n'a aucun sens. Personne ne savait qui était Burak il y a deux ans. J'ai assuré sa visibilité sur les réseaux sociaux et son parrainage ».

Le sort des restaurants du chef reste incertain, mais des éclaircissements devraient être apportés à la suite de la décision du tribunal à l'automne.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.