Les saveurs francophones rythment le Festival de la gastronomie 2024

 Cet événement s’inscrit dans le cadre des festivités du mois de la Francophonie, lancé officiellement le 25 février par l’ambassadeur français, M. Ludovic Pouille. (Fournie)
Cet événement s’inscrit dans le cadre des festivités du mois de la Francophonie, lancé officiellement le 25 février par l’ambassadeur français, M. Ludovic Pouille. (Fournie)
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Publié le Lundi 04 mars 2024

Les saveurs francophones rythment le Festival de la gastronomie 2024

  • Cet événement s’inscrit dans le cadre des festivités du mois de la Francophonie, lancé officiellement le 25 février par l’ambassadeur français, M. Ludovic Pouille
  • Le Festival de la gastronomie, très attendu chaque année, est l’occasion pour l’ensemble de la communauté francophone de célébrer ses traditions culinaires

RIYAD: L’ambassade de France et l’Alliance française, en collaboration avec les ambassades francophones accréditées en Arabie saoudite, ont organisé le 2 mars le Festival de la gastronomie dans le jardin de l’ambassade du Liban à Riyad.

Cet événement s’inscrit dans le cadre des festivités du mois de la Francophonie, lancé officiellement le 25 février par l’ambassadeur français, M. Ludovic Pouille. Cette célébration permet de mettre en valeur des valeurs humaines véhiculées par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) ainsi que toutes les institutions francophones à travers le monde: diversité, tolérance, solidarité, fraternité, harmonie et partage.

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L’ambassade de France et l’Alliance française, en collaboration avec les ambassades francophones accréditées en Arabie saoudite, ont organisé le 2 mars le Festival de la gastronomie dans le jardin de l’ambassade du Liban à Riyad. (Fournie)

Le Festival de la gastronomie, très attendu chaque année, est l’occasion pour l’ensemble de la communauté francophone de célébrer ses traditions culinaires. Les différents pays qui participent à cet événement présentent des plats traditionnels.

Mme Diouf, qui habite au Sénégal, confie au micro d’Arab News: «C’est une joie immense de se retrouver ici. Nous sommes dans un pays arabe et cela fait plaisir de rencontrer d’autres nationalités, surtout des gens qui parlent français. J’éprouve un immense plaisir à retrouver d’autres pays africains. Moi, j’adore ce festival, on devrait le faire tous les six mois!»

La France, connue pour sa cuisine raffinée, a proposé non seulement des plats français traditionnels – la ratatouille, le poulet à la provençale, le navarin d’agneau, accompagnés par l’indétrônable baguette française ou par une purée de pommes de terre –, mais aussi des crêpes au chocolat, à la confiture, des croissants, des petits pains au chocolat et bien d’autres douceurs.

Comme chaque année, le stand suisse a rencontré un franc succès. Ce pays a choisi d’offrir aux visiteurs l’occasion de déguster l’emblématique raclette suisse, à base d’un délicieux fromage, accompagné de pommes de terre en robe des champs, de cornichons et d’olives.  

Mounira al-Otaïbi explique à Arab News: «C’est la première fois que je viens à ce festival et, franchement, j’ai beaucoup aimé. C’est l’occasion de faire connaissance, de découvrir les traditions culinaires des pays francophones. C’est tout simplement très beau.»

Le Canada a choisi de rester fidèle à son emblème national: il a proposé aux visiteurs de savourer le sirop d’érable et des Timbits, ces beignets de la taille d'une bouchée fabriqués à partir de restes de pâte à beignets frits dans de l'huile végétale. Ils peuvent être glacés au chocolat, aux myrtilles, aux fraises, au citron.

Le pays du Cèdre a fait le bonheur de la communauté francophone en proposant aux amateurs de cuisine libanaise des chawarmas au poulet ou à la viande, accompagnés, selon la tradition, par des entrées aromatisées aux herbes et à l’huile d’olive, mais aussi des gâteaux et des friandises typiques.

La gaufre liégeoise légère, caramélisée et moelleuse, a ravi les gourmands. La Tunisie et le Maroc ont régalé les papilles des visiteurs en leur offrant le plat emblématique des pays méditerranéens, le couscous et ses multiples déclinaisons, ainsi que bien d’autres plats aromatisés d’épices, des gâteaux et des dattes tunisiennes.

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Djibouti, le Cameroun, le Sénégal, la Côte d’Ivoire ont présenté un éventail de plats traditionnels propres à chacun de ces pays où le poisson occupe une place particulière. (Fournie)

Djibouti, le Cameroun, le Sénégal, la Côte d’Ivoire ont présenté un éventail de plats traditionnels propres à chacun de ces pays où le poisson occupe une place particulière. Les mets ont été servis par des femmes élégantes, vêtues de tenues africaines colorées, apportant une joie et une douceur venues d’Afrique.

«Ce festival est une opportunité pour rencontrer des amis, déguster des plats traditionnels, partager un moment convivial. Il serait bien qu’on organise pour la prochaine édition des compétitions sportives communes aux jeunes», propose Margot.

L’édition 2024 du festival de la gastronomie s’est déroulée dans une ambiance de fête parfumée de saveurs francophones et internationales. Cet événement permet de rappeler chaque année que le fait de partager des plats et des gâteaux traditionnels demeure un véritable bonheur, une superbe occasion de découvrir d’autres cultures et de partager, dans une ambiance amicale et fraternelle, des sentiments de tolérance et de paix.


La princesse Sara annoncé le lancement de « Asaan » , programme du musée du patrimoine Misk à Diriyah

Asaan devrait devenir un point de repère culturel majeur, renforçant le leadership de l'Arabie saoudite en matière de préservation du patrimoine et son engagement à célébrer son héritage historique sur la scène mondiale (SPA).
Asaan devrait devenir un point de repère culturel majeur, renforçant le leadership de l'Arabie saoudite en matière de préservation du patrimoine et son engagement à célébrer son héritage historique sur la scène mondiale (SPA).
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  • L'objectif du musée est de devenir un centre culturel mondial célébrant le patrimoine de l'Arabie saoudite.
  • Le musée s'étendra sur plus de 40 000 mètres carrés.

RIYADH : La princesse Sara bint Mashhour bin Abdulaziz, épouse du prince héritier saoudien Mohammed bin Salman, a annoncé le lancement du programme « Asaan » du musée du patrimoine de Misk, une institution culturelle qui devrait ouvrir ses portes à Diriyah dans les années à venir.

Soutenu par la Fondation Mohammed bin Salman « Misk », l'objectif du musée est de devenir un pôle culturel mondial célébrant le patrimoine de l'Arabie saoudite.

Il jouera un rôle clé dans la préservation de la culture grâce à diverses expositions et à des programmes éducatifs.

« Asaan mettra en valeur le riche héritage du Royaume, notamment les artefacts, les coutumes et les valeurs sociétales », a déclaré la princesse Sara, présidente d'Asaan, dans un communiqué.

« Notre objectif est de cultiver une génération qui soit fière de son héritage et qui s'engage activement à le préserver et à le revitaliser.

Le musée s'étendra sur plus de 40 000 mètres carrés et a été conçu par Zaha Hadid Architects. Il mêlera l'architecture traditionnelle najdi à la créativité contemporaine.

Les expositions comprendront des milliers d'objets du patrimoine qui illustrent l'histoire et l'évolution culturelle de l'Arabie saoudite.

Le site comprendra également des expositions permanentes, des galeries d'art, une cour artistique ainsi que l'« Asaan's Majlis », un espace dédié au dialogue, aux ateliers et aux discussions culturelles.

Le musée abritera également des laboratoires de conservation et des programmes d'apprentissage interactifs, offrant aux visiteurs des expériences immersives qui donnent vie à l'histoire et aux traditions saoudiennes.

La princesse Sara est une fervente partisane de la préservation culturelle et de l'autonomisation, notamment en soutenant les jeunes et les personnes handicapées par le biais d'initiatives éducatives et professionnelles. Ses efforts s'inscrivent dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite, qui met l'accent sur la préservation du patrimoine et l'identité nationale, a rapporté lundi l'agence de presse saoudienne.

Asaan devrait devenir un lieu de référence culturel majeur, renforçant le leadership de l'Arabie saoudite dans le domaine de la préservation du patrimoine et son engagement à célébrer son héritage historique sur la scène mondiale.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La princesse Iman de Jordanie accueille son premier enfant

 La princesse Iman bint Abdullah II de Jordanie et son époux, Jameel Alexander Thermiotis, ont accueilli leur premier enfant, une petite fille nommée princesse Amina. (Instagram)
La princesse Iman bint Abdullah II de Jordanie et son époux, Jameel Alexander Thermiotis, ont accueilli leur premier enfant, une petite fille nommée princesse Amina. (Instagram)
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  • C'est la reine Rania elle-même qui a partagé la nouvelle dimanche sur les réseaux sociaux
  • "Ma chère Iman est devenue mère. Nous accueillons avec joie et gratitude Amina, nouvelle bénédiction de notre famille. Félicitations à Jameel et Iman - que Dieu bénisse votre précieuse petite fille,"

DUBAÏ: Une heureuse nouvelle pour la famille royale jordanienne : la princesse Iman bint Abdullah II et son époux, Jameel Alexander Thermiotis, sont devenus parents d'une petite fille, la princesse Amina.

C'est la reine Rania elle-même qui a partagé la nouvelle dimanche sur les réseaux sociaux.

"Ma chère Iman est devenue mère. Nous accueillons avec joie et gratitude Amina, nouvelle bénédiction de notre famille. Félicitations à Jameel et Iman - que Dieu bénisse votre précieuse petite fille," a déclaré la souveraine dans son message.

Cette naissance marque l'arrivée du deuxième petit-enfant pour la reine Rania et le roi Abdullah. Le couple royal était déjà devenu grands-parents en août dernier, avec la naissance de la fille du prince héritier Hussein bin Abdullah et de la princesse Rajwa Al-Hussein, prénommée Iman en hommage à sa tante. 


Le prochain test de langue arabe Hamza aura lieu dimanche

La deuxième édition du test universitaire de langue arabe pour les locuteurs non natifs (Hamza) commence le dimanche 16 février dans 19 universités saoudiennes. (Photo Fournie)
La deuxième édition du test universitaire de langue arabe pour les locuteurs non natifs (Hamza) commence le dimanche 16 février dans 19 universités saoudiennes. (Photo Fournie)
La deuxième édition du test universitaire de langue arabe pour les locuteurs non natifs (Hamza) commence le dimanche 16 février dans 19 universités saoudiennes. (Photo Fournie)
La deuxième édition du test universitaire de langue arabe pour les locuteurs non natifs (Hamza) commence le dimanche 16 février dans 19 universités saoudiennes. (Photo Fournie)
La deuxième édition du test universitaire de langue arabe pour les locuteurs non natifs (Hamza) commence le dimanche 16 février dans 19 universités saoudiennes. (Phot Fournie)
La deuxième édition du test universitaire de langue arabe pour les locuteurs non natifs (Hamza) commence le dimanche 16 février dans 19 universités saoudiennes. (Phot Fournie)
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  • Il sera administré par la King Salman Global Academy for Arabic Language (KSGAAL).
  • Grâce au test « Hamza », la KSGAAL entend renforcer l'importance académique de la langue arabe à l'échelle régionale et mondiale.

RIYADH : Le deuxième test de compétence en langue arabe saoudienne pour les locuteurs non natifs, Hamza, aura lieu dimanche.

Il sera administré en personne par la King Salman Global Academy for Arabic Language (KSGAAL), en collaboration avec plusieurs universités saoudiennes.

Le premier test Hamza, qui s'est déroulé en septembre, a été conçu comme une étape vers l'élaboration d'un test de compétence en arabe normalisé.

Sur cette base, le deuxième événement devrait élargir sa portée, tant au niveau local qu'international, en proposant des tests en personne et à distance, en collaboration avec la Commission d'évaluation de l'éducation et de la formation (Qiyas).

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a expliqué que le test Hamza servait d'évaluation de référence accréditée par l'académie.

« Le test évalue quatre compétences linguistiques clés, à savoir la compréhension orale, la compréhension écrite, l'expression écrite et l'expression orale, sur une durée de 155 minutes, comprenant 75 questions. Conçu pour répondre aux normes internationales les plus élevées, il s'aligne sur le Cadre européen commun de référence pour les langues », a déclaré M. Al-Washmi.

Le test répond aux exigences de certains employeurs qui demandent une évaluation des compétences linguistiques des candidats, a-t-il ajouté.

Grâce au test « Hamza », la KSGAAL entend renforcer l'importance académique de la langue arabe à l'échelle régionale et mondiale.

En offrant une évaluation précise et fiable des compétences linguistiques, le test permet aux établissements d'enseignement d'évaluer efficacement les apprenants d'arabe et les enseignants d'arabe non natifs, garantissant ainsi un placement précis et le développement des compétences.

Le test a été administré en personne à plus de 2 000 candidats en Arabie saoudite et dans de nombreux autres pays, représentant plus de 60 nationalités.

Dans le cadre de son engagement en faveur de la langue arabe, la KSGAAL continue d'affiner et d'élargir le test, en tirant parti des ressources éducatives et technologiques pour améliorer l'accessibilité de ce dernier pour les locuteurs non natifs, qu'ils se trouvent au sein ou en dehors du Royaume.

Mansoor Almalki, directeur des tests linguistiques à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que la collaboration avec 19 universités saoudiennes pour administrer le test Hamza marquait une étape importante dans l'élargissement de son adoption et dans la consolidation de son statut de référence fiable pour la maîtrise de la langue arabe dans les établissements universitaires.

« Ce partenariat garantit que le test répond aux besoins évolutifs des établissements d'enseignement tout en renforçant son rôle d'outil d'évaluation normalisé pour les arabophones non natifs », a-t-il déclaré.

« L'intégration entre les établissements d'enseignement supérieur et le KSGAAL, en tant qu'autorité principale pour l'apprentissage, l'enseignement et l'évaluation de la langue arabe dans le Royaume, joue un rôle crucial dans l'élaboration de programmes d'enseignement de la langue arabe fondés sur des normes scientifiques rigoureuses.

M. Almalki a déclaré que le partenariat avec les universités permettait d'élargir la base de données de recherche sur l'évaluation de l'arabe en tant que deuxième langue, ouvrant ainsi la voie à des stratégies éducatives plus efficaces.

Concernant l'expansion internationale, il a dévoilé un plan stratégique visant à renforcer les partenariats avec des universités et des établissements d'enseignement internationaux, en particulier dans les pays où l'on observe un intérêt croissant pour l'apprentissage de la langue arabe.

Ces efforts visent à renforcer la reconnaissance internationale du test et à garantir son adoption à plus grande échelle dans le monde entier.

« Le modèle d'évaluation standardisée joue un rôle crucial dans l'avancement de la recherche sur l'enseignement de la langue arabe. Les résultats des tests fournissent des données analytiques qui permettent de développer des méthodes d'enseignement plus efficaces », a déclaré M. Almalki.

Il a ajouté que la diversité des nationalités des participants au test témoignait du succès mondial d'Hamza en tant que test international.

« Cette diversité souligne la confiance que les apprenants et les établissements d'enseignement accordent à la KSGAAL, ainsi que la fiabilité du test pour évaluer de manière standardisée et précise les compétences linguistiques », a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com