Gaza: avec son plan «tout ou rien», Trump pousse l'avantage d'Israël

Le plan de Donald Trump survient alors qu'Israël fait face à une condamnation croissante pour sa campagne militaire. Les Nations unies ont déclaré une famine dans une partie de la bande de Gaza et les enquêteurs de l'ONU affirment qu'Israël commet un génocide, accusations rejetées par Israël. (AFP)
Le plan de Donald Trump survient alors qu'Israël fait face à une condamnation croissante pour sa campagne militaire. Les Nations unies ont déclaré une famine dans une partie de la bande de Gaza et les enquêteurs de l'ONU affirment qu'Israël commet un génocide, accusations rejetées par Israël. (AFP)
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Publié le Mercredi 01 octobre 2025

Gaza: avec son plan «tout ou rien», Trump pousse l'avantage d'Israël

  • La Maison Blanche a rendu public lundi un plan en 20 points visant à mettre fin à l'offensive menée par Israël depuis près de deux ans dans la bande de Gaza, à obtenir la libération des otages
  • Selon Aaron David Miller, ancien conseiller spécialiste du Moyen-Orient, ce plan comporte des éléments susceptibles de mener au succès, mais il reste peu détaillé

WASHINGTON: En présentant un plan pour Gaza comme un ultimatum au Hamas, le président américain, Donald Trump, pousse l'avantage diplomatique d'Israël et lui donne une marge de manœuvre encore plus grande sur le terrain si un accord échoue.

La Maison Blanche a rendu public lundi un plan en 20 points visant à mettre fin à l'offensive menée par Israël depuis près de deux ans dans la bande de Gaza, à obtenir la libération des otages et à déclarer une zone économique spéciale sous la tutelle de Donald Trump.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et le président américain ont tous deux mis en garde le Hamas, dont l'attaque sans précédent du 7 octobre 2023 a déclenché la guerre, Donald Trump déclarant mardi que le mouvement islamiste palestinien risquait "l'enfer" s'il n'acceptait pas ce plan dans les jours à venir.

Selon Aaron David Miller, ancien conseiller spécialiste du Moyen-Orient, ce plan comporte des éléments susceptibles de mener au succès, mais il reste peu détaillé.

"Donald Trump a un instinct stratégique, mais il n'a pas de stratégie pour passer du point A au point B", juge M. Miller, chercheur à la Fondation Carnegie pour la paix internationale.

"C'est un opportuniste, il est transactionnel. Il ne réfléchit pas à ces choses. Anchorage en est un exemple type", ajoute-t-il, faisant référence au sommet organisé un mois plus tôt dans l'Alaska avec le président russe, Vladimir Poutine, qui s'était conclu par de vagues déclarations sur les progrès accomplis et, comme lundi, sans aucune question de la presse.

"Chèque en blanc" 

Le plan de Donald Trump survient alors qu'Israël fait face à une condamnation croissante pour sa campagne militaire. Les Nations unies ont déclaré une famine dans une partie de la bande de Gaza et les enquêteurs de l'ONU affirment qu'Israël commet un génocide, accusations rejetées par Israël.

Exaspérées par M. Netanyahu, la France, la Grande-Bretagne et plusieurs autres puissances occidentales ont reconnu la semaine dernière l'Etat de Palestine.

Donald Trump, dans l'espoir de mettre le Hamas au pied du mur, a pris contact avec les principaux Etats arabes et musulmans et a présenté la semaine dernière un plan en 21 points à l'ONU.

Ces derniers, notamment le Qatar et l'Egypte, pays médiateurs, ainsi que l'Arabie saoudite et la Turquie, ont salué les efforts de M. Trump, mais n'ont pas explicitement approuvé le plan, qui compte finalement 20 points.

Benjamin Netanyahu et l'envoyé spécial de Trump, Steve Witkoff, ont apporté des modifications au plan, qui n'exclut plus clairement l'annexion de la Cisjordanie par Israël, une idée défendue par les alliés d'extrême droite du Premier ministre israélien.

Le plan reste vague sur la question de la création d'un Etat palestinien, à laquelle M. Netanyahu s'oppose depuis longtemps, évoquant une éventuelle "voie crédible".

Pour Brian Katulis, chercheur au Middle East Institute qui a travaillé sur la question israélo-palestinienne sous l'ancien président Bill Clinton, le plan de Trump ressemble à un "écran de fumée", permettant de damer le pion au consensus international sur une solution à deux Etats.

"Ce n'est pas vraiment un accord. Cela ne fait que renforcer la tentative d'Israël d'obtenir une capitulation sans condition", dit-il. "Cela montre que Trump est prêt à signer un chèque encore plus en blanc à Israël si le Hamas n'accepte pas cet accord."

Maigre bilan 

Donald Trump, qui s'attarde peu sur les détails, est le dernier dirigeant mondial en date à présenter un plan pour le Moyen-Orient.

L'ancien président Bill Clinton avait proposé un accord beaucoup plus détaillé pour régler le conflit israélo-palestinien lors du sommet de Camp David, vers la fin de son mandat.

Ce sommet a échoué, Israël et M. Clinton reprochant au défunt dirigeant palestinien Yasser Arafat de ne pas avoir fait de compromis.

"Les antécédents historiques ne sont pas prometteurs en termes de grand compromis", relève Dana Stroul, chercheuse au Washington Institute for Near East Policy.

"Même passer de 21 à 20 points, c'est beaucoup à mettre en œuvre et cela offre de nombreuses occasions de saboter le processus", souligne-t-elle.

Mais, selon elle, la différence cette fois-ci réside dans le "soutien de la région" et des circonstances plus graves.

"La situation humanitaire s'est aggravée, les choix qui s'offrent à l'armée et au gouvernement israéliens sont plus difficiles, l'isolement international d'Israël s'est accentué et il y a moins de dirigeants du Hamas encore en vie pour prendre des décisions", dit Dana Stroul.


Israël va expulser vers l'Europe les militants de la flottille pour Gaza

 Israël a annoncé jeudi que les passagers de la flottille pour Gaza interceptée en Méditerranée seraient expulsés vers l'Europe et qu'aucun des navires n'était parvenu à briser le blocus maritime imposé au territoire palestinien. (AFP)
Israël a annoncé jeudi que les passagers de la flottille pour Gaza interceptée en Méditerranée seraient expulsés vers l'Europe et qu'aucun des navires n'était parvenu à briser le blocus maritime imposé au territoire palestinien. (AFP)
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  • "Aucun des yachts de provocation Hamas-Sumud n'a réussi dans sa tentative d'entrer dans une zone de combat active ou de briser le blocus naval légal", a déclaré jeudi le ministère israélien des Affaires étrangères
  • Un dernier navire "reste à distance. S'il s'approche, sa tentative d'entrer dans une zone de combat active et de briser le blocus sera également empêchée", a-t-il ajouté

JERUSALEM: Israël a annoncé jeudi que les passagers de la flottille pour Gaza interceptée en Méditerranée seraient expulsés vers l'Europe et qu'aucun des navires n'était parvenu à briser le blocus maritime imposé au territoire palestinien.

La flottille Global Sumud, comprenant environ 45 bateaux avec à leur bord des personnalités politiques et des militants comme la Suédoise Greta Thunberg, était partie d'Espagne en septembre dans le but de briser le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza, frappée par la famine selon l'ONU.

Mercredi soir, la Marine israélienne a commencé à intercepter les bateaux après avoir averti les équipages qu'ils entraient dans des eaux dont Israël revendique le contrôle.

"Aucun des yachts de provocation Hamas-Sumud n'a réussi dans sa tentative d'entrer dans une zone de combat active ou de briser le blocus naval légal", a déclaré jeudi le ministère israélien des Affaires étrangères.

Un dernier navire "reste à distance. S'il s'approche, sa tentative d'entrer dans une zone de combat active et de briser le blocus sera également empêchée", a-t-il ajouté.

Parmi les passagers qui étaient en cours de transfert vers un port israélien se trouve Greta Thunberg, que les autorités israéliennes ont montrée en train de récupérer des effets personnels, entourée par des hommes armés.

"Piraterie" 

Global Sumud ("résilience", en arabe) a dénoncé "une attaque illégale" survenue dans les eaux internationales.

Israël a annoncé jeudi matin que les passagers de la flottille seraient expulsés vers l'Europe.

"Les passagers du Hamas-Sumud à bord de leurs yachts se dirigent en toute sécurité et pacifiquement vers Israël, où les procédures d'expulsion vers l'Europe vont commencer. Les passagers sont sains et saufs et en bonne santé", a déclaré le ministère des Affaires étrangères.

Le mouvement islamiste Hamas, dont l'attaque contre Israël le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre dans la bande de Gaza, a dénoncé un "crime de piraterie".

La Turquie a accusé Israël de commettre "un acte de terrorisme" et le président colombien Gustavo Petro a annoncé l'expulsion de la délégation diplomatique israélienne dans son pays.

La France a appelé Israël "à assurer la sécurité des participants" tandis qu'en Italie, plusieurs centaines de personnes ont manifesté à Rome et Naples mercredi soir pour protester contre l'interception des bateaux.

L'eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan, à bord de la flottille, a accusé Israël d'avoir arrêté "illégalement" des "centaines" de personnes. Elle avait commencé à témoigner dans un direct sur Instagram, avant de jeter son téléphone à l'eau au moment de l'abordage du navire où elle se trouvait.

"Citoyens pacifiques" 

La flottille se présente comme une "mission pacifique et non violente d'aide humanitaire".

Elle rassemble des centaines de militants propalestiniens de plus de 40 pays, disant vouloir "briser le blocus de Gaza" et fournir "une aide humanitaire à une population assiégée confrontée à la famine et au génocide".

Outre Greta Thunberg et Rima Hassan, elle comprend notamment le petit-fils de Nelson Mandela et ex-député sud-africain Mandla Mandela et l'ancienne maire de Barcelone Ada Colau.

L'Italie et l'Espagne avaient dépêché des navires militaires pour escorter la flottille après des "attaques par drones" dans la nuit du 23 au 24 septembre, dénoncées par l'ONU et l'Union européenne, similaires à deux attaques attribuées à Israël par la flottille quand elle était ancrée le 9 septembre près de Tunis.

Mais mercredi, le gouvernement espagnol a demandé à Global Sumud "de ne pas entrer dans les eaux désignées comme zone d'exclusion par Israël" et souligné que le navire espagnol ne franchirait pas cette limite.

L'Espagne a toutefois annoncé jeudi la convocation de la chargée d'affaires de l'ambassade d'Israël à Madrid. "Ce sont des citoyens pacifiques qui n'avaient aucun objectif au-delà de l'humanitaire", a déclaré le ministre des Affaires étrangères José Manuel Albares.

La frégate italienne avait cessé son escorte à 150 milles nautiques (275 km) du territoire.

En juin et juillet, la marine israélienne avait déjà arraisonné deux voiliers se dirigeant vers Gaza, avec Greta Thunberg et Rima Hassan à leur bord. Toutes deux avaient été débarquées en Israël puis expulsées.

 


Futur avion de combat européen: Paris et Berlin doivent «maintenir le cap», plaide Macron

Paris et Berlin doivent "maintenir le cap" pour avancer sur le programme du futur avion de combat européen (Scaf) face au blocage des discussions et aux oppositions entre industriels, a plaidé mercredi le président français Emmanuel Macron. (AFP)
Paris et Berlin doivent "maintenir le cap" pour avancer sur le programme du futur avion de combat européen (Scaf) face au blocage des discussions et aux oppositions entre industriels, a plaidé mercredi le président français Emmanuel Macron. (AFP)
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  • La semaine passée, un responsable français avait affirmé que la France disposait des capacités de construire "seule" un avion de combat de sixième génération si aucun accord n'était trouvé avec l'Allemagne et l'Espagne
  • Lancé en 2017 par Angela Merkel et Emmanuel Macron comme un étendard de la coopération de défense entre les deux pays, avant d'être rejoint par l'Espagne, le projet de Système de combat aérien futur (Scaf) vise à remplacer à l'horizon 2040 les Rafale

PARIS: Paris et Berlin doivent "maintenir le cap" pour avancer sur le programme du futur avion de combat européen (Scaf) face au blocage des discussions et aux oppositions entre industriels, a plaidé mercredi le président français Emmanuel Macron.

"Les entreprises d'armement des deux côtés revendiquent le leadership. C'est donc à nous de maintenir le cap de ce que nous considérons comme relevant de l'intérêt général franco-allemand et de continuer à travailler à des solutions communes", affirme-t-il dans un entretien au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ).

"Avec le chancelier (Friedrich Merz, ndlr), nous avons demandé une revue des projets par nos deux ministres des Armées, d'ici à la fin d'année. Et c'est sur cette base que nous allons statuer et prendre les décisions qui s'imposent, sans prêter le flanc aux commentaires des uns et des autres", ajoute-t-il.

Lancé en 2017 par Angela Merkel et Emmanuel Macron comme un étendard de la coopération de défense entre les deux pays, avant d'être rejoint par l'Espagne, le projet de Système de combat aérien futur (Scaf) vise à remplacer à l'horizon 2040 les Rafale français et Eurofighter allemands et espagnols.

La semaine passée, un responsable français avait affirmé que la France disposait des capacités de construire "seule" un avion de combat de sixième génération si aucun accord n'était trouvé avec l'Allemagne et l'Espagne, laissant entrevoir un possible échec du plus gros projet de coopération de défense en Europe.

Berlin et Madrid sont particulièrement exaspérés par la position de l'avionneur français Dassault qui réclame plus d'autonomie dans son rôle de maître d’œuvre industriel pour lequel il a été désigné par les trois Etats.

Pour le président français, le Scaf et le projet de futur char de combat MGCS, lancé en même temps, correspondent toujours à des "besoins stratégiques" pour les deux pays malgré les difficultés attendues.

"Nous savions dès le départ que cela serait très difficile car des industriels concurrents ont été contraints de s'associer pour un projet", confie-t-il se disant en matière de défense européenne "favorable à une intégration maximale car nous devons produire davantage, et ce au niveau européen".


Climat: en dix ans, les glaciers suisses ont perdu un quart de leur volume

 Les glaciers suisses, très touchés par le réchauffement climatique, ont perdu un quart de leur volume en seulement dix ans, alerte une étude publiée mercredi, qui s'inquiète de l'accélération de la fonte. (AFP)
Les glaciers suisses, très touchés par le réchauffement climatique, ont perdu un quart de leur volume en seulement dix ans, alerte une étude publiée mercredi, qui s'inquiète de l'accélération de la fonte. (AFP)
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  • En 2025, le Réseau des relevés glaciologiques suisse (Glamos) a de nouveau observé une "fonte considérable" des glaciers, proche du record de 2022
  • "Depuis environ 20 ans, tous les glaciers suisses perdent de la glace et le rythme (...) s'accélère", a indiqué Matthias Huss, directeur de Glamos

GLETSCH: Les glaciers suisses, très touchés par le réchauffement climatique, ont perdu un quart de leur volume en seulement dix ans, alerte une étude publiée mercredi, qui s'inquiète de l'accélération de la fonte.

En 2025, le Réseau des relevés glaciologiques suisse (Glamos) a de nouveau observé une "fonte considérable" des glaciers, proche du record de 2022.

L'hiver avare en neige et les vagues de chaleur de juin et d'août ont entraîné une perte de 3% de leur volume, selon des mesures réalisées sur une vingtaine de glaciers, extrapolées à l'ensemble de ces 1.400 formations glaciaires que compte le pays alpin.

Il s'agit du quatrième plus fort recul depuis le début des mesures, après les années 2022, 2023 et 2003.

"Depuis environ 20 ans, tous les glaciers suisses perdent de la glace et le rythme (...) s'accélère", a indiqué Matthias Huss, directeur de Glamos, à l'AFP.

Face au glacier du Rhône, l'un des plus emblématiques de Suisse, où le spécialiste s'est rendu récemment, il ne peut que constater "la dévastation" : "là où nous nous trouvons, le glacier a perdu 100m (d'épaisseur), voire plus, dans les 20 dernières années, c'est très impressionnant !"

Les glaciers suisses, qui jouent un rôle important pour l'énergie hydraulique et l'approvisionnement en eau potable, ont perdu un quart (24%) de leur volume pendant la décennie 2015-2025, contre 17% sur la période 2010-2020, 14% sur la période 2000-2010 et 10% sur la période 1990-2000, détaille le rapport.

 "Vraiment triste" 

Devant le glacier du Rhône, près de la commune de Gletsch, deux touristes argentins se désolent : "On ne savait pas qu'il y avait un glacier ici. On a vu la cascade d'en bas. Alors on est venus, à pied, pour le voir. C'est impressionnant. C'est vraiment triste qu'il fonde si vite !" dit à l'AFP l'un d'entre eux, Wincho Ponte, 29 ans.

La Suisse est particulièrement touchée par le réchauffement climatique, qui y est "deux fois plus important que la moyenne mondiale", selon l'Office fédéral suisse de météorologie et de climatologie.

Les autres pays alpins sont également touchés.

En Suisse, où près de 50 sommets culminent à plus de 4.000 m d'altitude, les glaciers devraient avoir une espérance de vie plus longue qu'en Autriche, qui ne dépasse pas les 3.800 m d'altitude, a indiqué à l'AFP le directeur du Service mondial de surveillance des glaciers (WGMS), Michael Zemp.

Mais si les émissions mondiales de CO2 se maintiennent au niveau actuel, la quasi-totalité des glaciers suisses - qui représentent plus de la moitié du volume glacier alpin restant - aura fondu à la fin du siècle, prévient M. Huss.

Depuis le début des années 1970, plus de 1.100 glaciers suisses ont disparu, selon Glamos.

En France aussi, les scientifiques estiment qu'il n'y aura plus, ou presque plus de glaciers, d'ici 2100.

Neige en juillet 

Le recul progressif des glaciers alpins diminue les réserves d'eau douce en Europe.

Et outre, cela "déstabilise la montagne, ce qui peut entraîner des événements comme l'effondrement de pans de falaise et de glace. C'est ce qui a provoqué la destruction du village de Blatten en mai dernier", a expliqué M. Huss.

Fin 2025, le volume de glace des glaciers suisses devrait s'établir à 45,1 kilomètres cubes, soit 30 kilomètres cubes de moins qu'en 2000, selon l'étude. Leur superficie est elle estimée à 755 km2, soit une diminution de 30% sur la même période.

Cette année, le deuxième mois de juin le plus chaud jamais enregistré en Suisse a entraîné la fonte rapide des neiges jusqu'aux plus hautes altitudes. Août s'est accompagné d'une autre vague de chaleur, avec un isotherme du zéro degré passant parfois au-dessus de 5.000 mètres.

La fonte estivale n'a toutefois été supérieure que de 15% à la moyenne de 2010-2020, la valeur la plus faible des quatre dernières années. Selon Glamos, le rafraîchissement des températures en juillet, apportant de la neige fraîche au-dessus de 2.500 m d'altitude, "a permis d'éviter le pire" cette année.