La demande de deux États par Erdogan, une malédiction pour la réunion prévue à Chypre

Un plan de l'ONU de 2004 supervisé par l'ancien secrétaire général Kofi Annan pour résoudre le problème chypriote s'est avéré populaire auprès des Chypriotes turcs, mais a été rejeté par la plupart de leurs voisins grecs (Photo, AFP).
Un plan de l'ONU de 2004 supervisé par l'ancien secrétaire général Kofi Annan pour résoudre le problème chypriote s'est avéré populaire auprès des Chypriotes turcs, mais a été rejeté par la plupart de leurs voisins grecs (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 14 février 2021

La demande de deux États par Erdogan, une malédiction pour la réunion prévue à Chypre

  • Une initiative diplomatique sur la réunification des îles ethniquement divisées fait face à des obstacles avant même de pouvoir commencer
  • Le gouvernement chypriote rejette l’initiative sur la formule à deux États car elle implique l’autorité souveraine chypriote turque

RIYAD/LONDRES: L'affirmation récente du président turc Recep Tayyip Erdogan selon laquelle la seule façon de résoudre le différend chypriote est une solution à deux États a peut-être encore brouillé les pistes, plutôt que d'aider à résoudre le plus vieux conflit gelé d'Europe.

En refusant la réunification de Chypre sous un système fédéral à deux zones, longtemps favorisé par la Grèce et l'ONU, le leader turc a délibérément augmenté les enjeux à l'approche d'une réunion dirigée par l'ONU pour évaluer la possibilité de reprendre les pourparlers.

Les propos d'Erdogan sont également intervenus peu de temps après que les leaders grecs et chypriotes aient déclaré qu'ils n'accepteraient qu'un accord de paix basé sur les résolutions de l'ONU, refusant ainsi la formule à deux États soutenue par son gouvernement et les leaders chypriotes turcs.

Les Chypriotes grecs, qui constituent le gouvernement internationalement reconnu du membre de l’UE, refusent de discuter des propositions d’une union à deux États, car cela implique l’autorité souveraine chypriote turque.

Les initiatives de l'ONU n'ont pas réussi à sortir de l'impasse depuis que l'île située en Méditerranée orientale a subi une partition de facto en zones parlant grecque et turque en 1974, lorsque la Turquie a envahi et occupé son tiers nord en réponse à un coup d'État à Nicosie orchestré par la junte grecque.

Les dernières négociations parrainées par l'ONU dans la station de ski suisse de Crans Montana se sont soldées par un échec en juillet 2017, ayant le même sort des pourparlers négociés par le chef de l'ONU de l'époque, Kofi Annan, en 2004. Pour la réunion de mars, l’ONU devrait inviter les deux communautés chypriotes ainsi que les ministres des affaires étrangères des trois pays garants : la Grèce, la Turquie et la Grande-Bretagne, à discuter de la manière d’aller de l’avant sur la question.

« Chypre est un vrai bourbier pour chaque secrétaire général de l'ONU depuis les années 1970 et l'actuel secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, ne fera pas exception », a déclaré Dimitris Tsarouhas, professeur des relations internationales à l'université turque de Bilkent, à Arab News.

« Les paramètres d'une solution sont connus de toutes les parties concernées : un État bizonal   et bicommunautaire qui incorporera des dispositions du droit international pour la protection des droits de tous, et sera suffisamment fonctionnel pour que tout fonctionne. Les positions extrêmes des deux côtés ont fait perdre des occasions en or à Crans Montana en 2017 et lors du plan d’Annan en 2004 ».

Mais là encore, la rivalité est profonde. Les Chypriotes grecs refusent d'accorder un droit de veto aux Chypriotes turcs et s'opposent à la fois à la présence permanente de troupes et au maintien des droits d'intervention militaire de la Turquie.

De son côté, Ankara rejette non seulement les propositions de fédération entre les deux zones, mais elle demande également le partage des ressources en hydrocarbures de la Méditerranée orientale. Le mois dernier, des responsables grecs et turcs se sont rencontrés à Istanbul après une interruption de cinq ans pour des discussions initiales sur une série de questions de longue date, notamment le statut de Chypre.

Les revendications contradictoires concernant le statut politique et les ressources naturelles de Chypre remontent à plus d’un siècle. Chypre a été annexée par la Grande-Bretagne en 1914 à la fin de la Première Guerre mondiale, après plus de 300 ans de domination ottomane, et est devenue officiellement une colonie britannique en 1925.

Puis, au milieu des années 50, les Chypriotes grecs ont lancé une guérilla contre la domination britannique, exigeant leur unification avec la Grèce.

L’indépendance a été gagnée en 1960 et une constitution a été approuvée par les communautés grecque et turque de l’île. En vertu du traité de garantie, le Royaume-Uni, la Grèce et la Turquie conservaient chacun le droit d'intervenir dans les affaires chypriotes, tandis que les Britanniques conservaient deux bases militaires.

Le statut de la garde nationale chypriote est un enjeu important pour les deux groupes ethniques de l’île (Photo, AFP).

 

L'harmonie a toutefois été de courte durée. La violence intercommunautaire a éclaté en 1963 lorsque le président, le pasteur et l’archevêque Makarios ont suggéré des changements aux accords de partage du pouvoir de l’île. L'année suivante, une force de maintien de la paix de l'ONU est arrivée et a tracé la « Ligne verte ».

Les événements ont rapidement évolué en 1974 lorsque la junte militaire grecque a orchestré un coup d’État contre Makarios pour tenter d’annexer Chypre. Le déploiement consécutif de troupes turques dans le nord de l’île a effectivement cloisonné l’île le long de la Ligne verte contrôlée par l’ONU.

Au moment où quelque 165 000 Chypriotes grecs ont fui vers le sud, environ 45 000 Chypriotes turcs se sont réinstallés dans le nord, où ils ont établi leur propre gouvernement indépendant avec Rauf Denktash comme président. Malgré une résolution unanime du Conseil de sécurité de l'ONU, Ankara a refusé de retirer ses troupes de Chypre.

De nouvelles tentatives de pourparlers parrainés par l'ONU au début des années 80 ont été vaines lorsque Denktash a proclamé une « République turque de Chypre du Nord » indépendante - une entité reconnue uniquement par la Turquie à ce jour.

Un autre conflit a surgi dans les années 1990 lorsque le gouvernement chypriote grec a envisagé d'acheter un système de défense antimissile, le S-300, de fabrication russe, une décision rapidement abandonnée lorsque Ankara a menacé de mener une action militaire.

Les échecs répétés de la diplomatie et la rhétorique du nationalisme ethnique ont beaucoup appris aux analystes politiques à gérer leurs attentes.

« Les récents résultats électoraux dans le nord de Chypre y ont renforcé les extrémistes qui bénéficient eux-mêmes du soutien matériel et idéologique d’Erdogan », a déclaré Tsarouhas à Arab News. « Pour la première fois, les Chypriotes turcs affirment maintenant qu'une solution à deux États est la seule voie à suivre, et Erdogan en fait écho. Cela signifie, tout simplement, la division de l'île.

« D'un autre côté, il est tout aussi vrai que les Chypriotes grecs ont raté leurs occasions de faire pression pour une résolution réussie du problème dans le passé, ils ne sont donc pas pressés. Ils ne l'ont jamais été, depuis 1974 ».

Stavros Avgoustides, ambassadeur de Chypre en Arabie saoudite, rejette l'affirmation selon laquelle le camp chypriote grecque a également mal géré la question et blâme carrément Ankara.

« L’échec des efforts successifs pour parvenir à une solution sont fondamentalement dû à l’insistance de la Turquie à maintenir Chypre en tant que protectorat au moyen d’un système de garanties postcolonial démodé et par la présence de troupes turques sur le sol chypriote », a déclaré Avgoustides à Arab News.

« Chypre a fini par être « ethniquement divisée » à la suite de l’invasion et de l’occupation militaires turques de 1974 et de la politique d’épuration ethnique menée par la Turquie contre le peuple chypriote ».

À en juger par les déclarations d'Ankara, il est évident que les politiciens du parti au pouvoir n'ont rien à perdre en adoptant une ligne plus dure avant la réunion dirigée par l'ONU. « Il n'y a plus d’autre solution que celle des deux États », a affirmé Erdogan lors d'une réunion de son Parti de la justice et du développement (AKP) la semaine dernière. « Que vous l'acceptiez ou non, il n'y aura jamais de fédération ».

Un jour plus tard, dans une interview avec TRT Haber, Ibrahim Kalin, le porte-parole de la présidence, a expliqué la déclaration de son patron. « Nous ne pouvons pas discuter des choses dont nous avons discuté il y a 40 ans, pour en perdre encore 40 ans », a-t-il exposé.

« À présent, cette question sera discutée sous le toit de l’ONU. Elle sera discutée lors des négociations 5 + 1. Nous allons maintenant discuter d'une solution à deux États ».

Les propos d'Erdogan et de Kalin sont intervenues peu de temps après que Kyriakos Mitsotakis, le Premier ministre grec, ait déclaré que des pourparlers « importants » pour réunifier Chypre ne pourraient pas reprendre si Ankara insiste sur un accord à deux États qui ne tient pas compte d’un accord de paix dans le cadre de l'ONU et de l'UE.

Même si la réunion du mois prochain se déroula comme prévu, le succès est loin d’être garanti. Après tout, avec le nouveau millénaire était venu un nouvel élan pour résoudre le différend, dirigé par Annan. La feuille de route de 2002 - connue sous le nom du Plan d’Annan - prévoyait une fédération composée de deux parties constituantes, dirigée par une présidence tournante.

Si les parties chypriote-grecque et turque acceptaient le plan, Chypre se verrait offrir l'adhésion à l'UE. En cas d'échec, seul le sud chypriote grec internationalement reconnu serait autorisé à y adhérer.

Le plan d’Annan a été présenté au peuple chypriote lors de deux référendums en 2004. Malgré qu'il a obtenu le soutien des Chypriotes turcs, il a été rejeté à une écrasante majorité par les Chypriotes grecs, aggravant ainsi la situation.

L'animosité entre les deux parties s'est intensifiée en 2011 lorsque Chypre a commencé des forages d'exploration pour le pétrole et le gaz. La Turquie a réagi l'année suivante avec son propre forage à terre dans le nord de Chypre malgré les protestations du gouvernement chypriote. Parallèlement, les pourparlers de réunification parrainés par l'ONU lancés en 2015 se sont à nouveau terminés de manière non concluante en juillet 2017.

Puis, en octobre 2020, le nationaliste anti-réunification Ersin Tatar a remporté de justesse la présidence chypriote turque, ce qui a rendu la vision de la paix soutenue par l'ONU encore plus irréalisable. La partie turque soutenant la demande d'Ankara pour une solution à deux États, les attentes d'un accord basé sur les résolutions de l'ONU en cours de réalisation sont de plus en plus faibles.

Selon l'ambassadeur Avgoustides, en ce qui concerne les Chypriotes grecs, les conditions n'ont pas changé. « Nous nous engageons à poursuivre les négociations dans le but de parvenir à une solution d'une fédération bi-zonale et bicommunautaire comme prévu dans les résolutions pertinentes de l'ONU », a-t-il révélé à Arab News.

« Nous espérons sincèrement que le même niveau d’engagement sera affiché par toutes les parties concernées ».

Une solution doit « respecter pleinement les droits fondamentaux et les libertés fondamentales de tous les Chypriotes, qui libérera Chypre des garants étrangers et de la présence de troupes étrangères, et la rendra entièrement apte à exercer son rôle de phare de paix et de stabilité dans la Méditerranée orientale ».

Dans l'état actuel des choses, la question de savoir si les deux visions concurrentes pour l'avenir de Chypre peuvent être conciliées dans un proche avenir, demeure une question ouverte.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com