Patricia Khoder

Devant un État failli, que serait le Liban sans sa société civile ?
  • Dans un pays qui a sombré rapidement dans la pauvreté, où la chute de la monnaie nationale a été vertigineuse et où la corruption est l’une des plus élevées du monde, les habitants comptent de plus en plus sur eux-mêmes pour survivre.
  • Prises au dépourvu, les forces de l’ordre ont décidé d’arrêter les recherches empêchant les secouristes de poursuivre leur travail.
Par Patricia Khoder ·
Le scepticisme des Libanais : «Emmanuel Macron n’est pas venu pour nous»
  • "Nous voulons d’autres dirigeants. Il est grand temps que ceux qui sont actuellement au pouvoir partent "
  • "Emmanuel Macron a été plus sensible avec nous que tous nos dirigeants. Il est venu chez nous, il s’est enquis des blessés, il s’est promené dans les quartiers sinistrés. Il est descendu dans la rue. Les nôtres ne feront pas ça. Ils ont peur"
Par Patricia Khoder ·
A Beyrouth, le temps de la colère: « C’est ici, sur ces décombres, qu’il faut les pendre tous »
  • « Nous reconstruirons notre capitale, contre vents et marées, pierre par pierre, et nous resterons debout et dignes car nous sommes Libanais »
  • « Beyrouth est complètement détruite et vous gardez votre calme ? Vous perdez votre temps à déblayer les débris… allez dans la maison des dirigeants tous les dirigeants et ramenez-les, c’est ici sur ces décombres qu’il faut les pendre tous, sans exception
Par Patricia Khoder ·

Quand le soleil se lèvera, Beyrouth, ma ville, n’existera plus

Par Patricia Khoder ·
L'Orient-Le Jour
Liban
A Beyrouth, « il y a encore des morts et des blessés dans les immeubles »
  • « Une femme cherche toujours son fils dans les décombres, elle est dans la rue avec sa fille de 12 ans. Elle ne sait pas dans quel hôpital son fils a été transféré »
  •  Les hôpitaux de Beyrouth sont bondés, déjà saturés par les malades infectés du coronavirus. Ils ont désormais du mal à accueillir les blessés, seuls les blessés très graves sont désormais acceptés
Par Patricia Khoder ·
Beyrouth: « Même les soldats sont en train de tomber par terre sous le coup du choc »
  • La nuit est tombée et s’est refermée sur une vision d’horreur que les Libanais n’arrivent toujours pas à intégrer.
  • « Il n’y a pas assez de brancards, il n’y a pas assez de brancards pour les victimes... ils sont en train de porter les victimes à bout de bras"
Par Patricia Khoder ·
Au Liban, certains fouillent désormais les poubelles pour se nourrir
  • « Il faut que la communauté internationale (…) réagisse de manière imminente. Le temps des analyses est révolu », affirme Bujar Hoxha, directeur du bureau de CARE International au Liban
  • « Nous ne nous occupons plus uniquement de personnes du troisième âge car c’est toute la classe moyenne qui a sombré dans la pauvreté » note Maya Ibrahimchah, fondatrice de l’association Beit el-Baraka.
Par Patricia Khoder ·
Message sans appel de Le Drian à Beyrouth : Sans réformes drastiques « il n’y aura rien »
  • ll faut pour les Libanais accepter désormais que leur pays ne recevra aucun soutien si des réformes ne sont pas entreprises rapidement: Un message que le gouvernement libanais "ne semble pas comprendre", affirme Joseph Bahout
  • Pour le politologue libanais : « Le Liban devient un pays fatiguant même pour ses amis »
Par Patricia Khoder ·
À Beyrouth, l’emblématique Métro al-Madina rouvre ses portes après le confinement 
  • « Il faut laisser de la place à l’art, à l’imagination, c’est la seule chose qui nous sauvera ! »
  • Depuis le début du mois de juillet, le Liban connaît des coupures de courant draconiennes
Par Patricia Khoder ·