La ministre libanaise de la Justice a déclaré mardi qu'elle avait reçu une demande des autorités judiciaires suisses de coopérer dans le cadre d'une enquête sur les transferts d'argent par le gouverneur de la Banque centrale du Liban, Riad Salameh
De son côté, Salameh a fait savoir qu'il examinerait le rapport. "Je n'ai aucune information. Je vais vérifier", a-t-il déclaré à l'agence Reuters
« L'ère de la fixation de la livre libanaise par rapport au dollar américain est révolue et nous nous dirigeons vers un taux de change flottant déterminé par le marché »
Salamé s'est déclaré prêt à fournir toutes les informations nécessaires pour l’audit juricomptable exigé par la communauté internationale
« Notre système est complètement malade, je ne veux pas en être le complice », affirme l’ancien directeur général du ministère des Finances après sa démission
« L’initiative française est la seule option sérieuse sur la table ; sa faiblesse est qu’elle s’appuie sur le système existant mais, de manière pragmatique, il n’y a pas d’autre solution »
Il y a quelques jours, une source officielle révélait à l’agence Reuters que la Banque du Liban ne pouvait assurer les subventions sur le carburant, les médicaments et le blé que pour trois mois. Une information confirmée par M. Salamé
"Nous allons bientôt faire un circulaire pour responsabiliser ces déposants et les inciter à ramener une liquidité importante au pays sans leur confisquer leur argent pour autant. Aujourd’hui, c’est une question éthique, et non pas légale"