Lors d’un entretien exclusif avec Arab News en français, Christophe Lecourtier, l’ambassadeur de France au Maroc, rejette le terme de crise diplomatique entre les deux pays. Il évoque des «incompréhensions, des «quiproquos», voire de «petites turbulences»
«Quel intérêt la France aurait à utiliser le Parlement européen contre le Maroc, un partenaire majeur ?», explique Christophe Lecourtier, réagissant à une polémique après le vote par Bruxelles d’une résolution critique à l’égard du Maroc
La première chaîne d'information de France avait ouvert en janvier une enquête interne en raison de soupçons visant Rachid M'Barki. Ses conclusions ne sont pas encore connues
Selon l'enquête du collectif de journalistes Forbidden Stories, cette affaire est une petite partie d'une vaste entreprise de désinformation pilotée par une officine israélienne
Le congrès se tient alors que le Sahara occidental est au coeur de tensions exacerbées entre les deux puissances du Maghreb
Pour le professeur algérien et spécialiste de droit international Tahar Eddine Ammari, M. Ghali sera reconduit à la tête du Polisario car «si le congrès décidait de le remplacer, la représentation sahraouie serait fragilisée»
La porte-parole n'a pas précisé si le dossier du Sahara occidental serait abordé lors du déplacement de Mme Colonna qui doit permettre de préparer la visite de Macron en janvier
La ministre aura un entretien le lendemain avec son homologue Nasser Bourita
Le monarque chérifien a reçu Guterres au palais royal à Rabat en marge d'un forum de l'Alliance des civilisations des Nations unies organisé à Fès
Au cours de l'entretien, Mohammed VI a «réaffirmé la position constante du Maroc pour le règlement de ce différend régional sur la base de "l’initiative d’autonomie"»
Le prix Goncourt 1987 invite le président français à «apprendre le marocain, non la langue, mais sa culture traditionnelle, son fonctionnement, qui n'a rien à voir avec le système des autres monarchies»
«Si Emmanuel Macron veut réparer les séquelles de la crise franco-marocaine, il sait ce qu'il faudra faire. Reconnaître que la position marocaine est juste et que l'Algérie a tort de continuer à nourrir un conflit créé artificiellement» au Sahara
Les «gesticulations et agitations» de l'Afrique du Sud reflètent son «incapacité à agir sur le dossier», a affirmé le ministre marocain des Affaires étrangères
Le président Ramaphosa a affirmé mardi que son gouvernement soutenait «sans état d'âme» la République arabe sahraouie (RASD)
Le Front Polisario (indépendantiste), soutenu par l'Algérie, veut un Etat indépendant au Sahara occidental, vaste étendue désertique que le Maroc considère comme faisant partie de son propre territoire
«Nous estimons que d'autres luttes s'expriment à plus grand bruit (...) et c'est pourquoi en tant que Sud-Africains nous affirmons clairement que nous sommes fermes et sans état d'âme dans [...] notre soutien au peuple sahraoui», a déclaré Ramaphosa