Fils d'un célèbre commandant du jihad anti-soviétique, Jalaluddin Haqqani, Sirajuddin est à la fois le numéro deux des talibans et le chef du puissant réseau portant son nom de famille
Fils d'un théologien, originaire de Kandahar, cœur du pays pachtoune dans le sud de l'Afghanistan et berceau des talibans, Akhundzada a rapidement obtenu une promesse de loyauté de la part d'Ayman al-Zawahiri, le chef d'Al-Qaïda
Beaucoup d'Afghans, surtout dans la capitale, et les femmes en particulier, habitués à la liberté qu'ils ont connue ces 20 dernières années, craignent un retour au pouvoir des talibans
«Nous nous sommes réveillés ce matin avec les drapeaux blancs des talibans partout en ville. Ils sont dans la ville. Ils sont entrés sans combattre»
En à peine plus d'une semaine, les talibans ont pris le contrôle de presque tout le nord, l'ouest et le sud de l'Afghanistan, et sont arrivés aux portes de Kaboul. Ils ne sont plus qu'à 50 km de la capitale et ne montrent aucun signe de vouloir ralentir
Pour les habitants de Kaboul et les dizaines de milliers de personnes qui ont fui leur foyer ces dernières semaines pour se réfugier dans la capitale, la peur prédomine
Les sites internet pro-talibans abondent de vidéos de combattants talibans saisissant une cargaison d'armes, pour la plupart fournies par les puissances occidentales
D'autres images de soldats se rendant aux talibans dans la ville de Kunduz, dans le nord-est du pays, montrent des véhicules blindés équipés de lance-roquettes aux mains des insurgés
Dimanche matin, Abdullah savait que les talibans ne tarderaient pas à arriver jusqu'à son quartier
Mais il est pris de court quand les insurgés l'arrêtent dans la rue, l'emmènent sur une colline voisine et lui font porter des armes: un sac de têtes de RPG sur le dos, d'une vingtaine de kilos, et une boîte de munitions dans chaque main
La réunion a été convoquée par Jens Stoltenberg après la décision des Etats-Unis d'évacuer leurs diplomates et leurs autres ressortissants d'Afghanistan
« L'évacuation » a été au cœur des discussions, avec les options et les adaptations militaires requises pour procéder à ces départs d'Afghanistan, a précisé l'une des sources diplomatiques
Comme d'autres pays européens, la France a suspendu depuis juillet les expulsions de migrants afghans déboutés de leur demande d'asile
Paris précise avoir organisé depuis le mois de mai l'accueil de 625 Afghans employés dans les structures françaises présentes en Afghanistan et susceptibles d'être menacés, et de leur famille