«Par le recours à l'escalade de la répression, qui touche le Hirak pacifique, le pouvoir montre l'échec de sa feuille de route politique et son incapacité à offrir une solution à la crise»
Neuf manifestants ont été condamnés par un tribunal de Skikda à un an de prison ferme, 24 ont été placés en garde-à-vue par différents tribunaux
Plusieurs millions d'Algériens de l'étranger ont dû composer avec la fermeture des frontières et la suspension des vols commerciaux et des liaisons maritimes décidées le 17 mars 2020
Les autorités avaient indiqué le 18 mai que les frontières terrestres resteraient fermées alors que les liaisons aériennes reprendraient elles à partir du 1er juin
Accusés d'infiltrer les manifestations, le mouvement Rachad et le Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie sont désormais considérés comme des organisations terroristes
La solution sécuritaire n'a jamais permis de sortir des crises politiques. Elle est plutôt considérée comme un encouragement pour les Algériens à poursuivre pacifiquement le Hirak, selon Me Benlahrech
«Nous venons dire aux pays européens "arrêtez de légitimer ce régime qui ne respecte pas les droits de l'Homme, et aidez nous à construire une véritable démocratie"»
Dans la foule, outre une nuée de drapeaux algériens, des pancartes réclamaient «La souveraineté au peuple», «La liberté pour l'Algérie» et affichaient un large «NON à l'armée»
Brahim Ghali a voyagé « avec des documents falsifiés et une identité usurpée », a affirmé samedi un haut responsable du ministère des Affaires étrangères marocain
M. Ghali a été hospitalisé en avril dans un établissement de Logroño (nord) après avoir contracté la Covid-19
Des rassemblements ont quand même eu lieu à Béjaïa et à Tizi Ouzou, grandes villes de Kabylie, malgré des interpellations
La plupart des manifestants interpellés ont été relâchés, mais certains, en garde à vue, seront convoqués devant la justice, où ils risquent des peines de prison ferme