La start-up américaine Astrobotic a d'abord annoncé que son alunisseur, nommé Peregrine et qui expérimentait de graves problèmes en vol depuis son décollage lundi, n'avait désormais «aucune chance» d'atterrir en douceur sur la Lune comme prévu
Quelques heures plus tard mardi, la Nasa a quant à elle annoncé le report de près d'un an des deux prochaines missions de son grand programme de retour sur la Lune, Artémis
«Pour l'année prochaine, nous voulons augmenter le nombre de vols à environ 12 vols par mois, soit 144 vols», a affirmé le vice-président de SpaceX
Face la domination américaine, la Chine développe à grand pas son activité spatiale et a réalisé 67 lancements en 2023, contre 64 en 2022, selon Spacenews
Après des semaines de retards, la fusée est partie à 20H07 (01H07 GMT) du Centre spatial Kennedy en Floride. Le décollage a été retransmis en direct sur le site web de SpaceX
Aucune information n'était disponible sur la destination du drone spatial, une navette sans pilote, pour sa septième mission
Dix minutes après le décollage, la capsule de la mission NS-24 – sans passagers mais avec du matériel scientifique – s'est posée en douceur dans le désert de l'Ouest américain
Ce retour dans l'espace doit permettre de reprendre les opérations de tourisme spatial pour Blue Origin, qui a déjà emmené 31 riches curieux pour des voyages de quelques minutes au-dessus de l'ultime frontière