La rumeur courrait depuis plusieurs semaines, et a été confirmée mardi: les Etats-Unis vont relâcher dans les mois qui viennent 50 millions de barils de brut, puisés dans leurs réserves stratégiques, pour faire pression sur les prix à la pompe
Paradoxalement, les cours du brut sont repartis en forte hausse mardi, après l'annonce de cette initiative coordonnée qui va augmenter l'offre de pétrole
Les Etats-Unis ne touchent qu'avec parcimonie à leurs réserves, actuellement 609 millions de barils enterrées en Louisiane et au Texas
Mettant leur rivalité de côté, les USA ont fait savoir que la Chine se joignait à cette initiative, tout comme l'Inde, le Japon, la Corée du Sud ou encore le Royaume-Uni
En vertu de ses propres lois, le pays ne peut libérer des réserves qu'en cas de contraintes d'approvisionnement ou de catastrophes naturelles, mais pas pour baisser les prix
Le Japon a puisé dans ses réserves dans le passé pour faire face aux retombées de la guerre du Golfe au début des années 90 et au séisme et tsunami meurtriers de 2011
L’Autriche est devenue le premier pays européen à réimposer un confinement total dû au coronavirus cet automne
Le brut Brent était en baisse de 2,44 dollars, soit une diminution de 3%, à 78,80 dollars le baril vers 11h10 GMT, son plus bas niveau depuis début octobre
Il s'agit d'adopter «une nouvelle philosophie visant à cibler, directement par des aides, les familles dans le besoin»
Début octobre, le Fonds monétaire international (FMI) avait appelé l'Algérie à «recalibrer» sa politique économique et mener des «réformes structurelles»
Les contrats à terme sur le gaz naturel américain ont chuté de 5%, alors que les contrats à terme sur le brut Brent ont chuté de 32 cents, soit 0,4%, à 17h10, heure de Riyad
Selon Bloomberg, les Émirats arabes unis vont octroyer des contrats pour des projets de gaz naturel d’une valeur de 20 milliards de dollars