Après trois années de sécheresse et une chute des précipitations, cette saison la culture du riz ambre, qui tient son nom de son arôme, similaire à celui de la résine d'ambre, sera symbolique
En principe, les champs plantés dès la mi-mai doivent rester immergés tout l'été. Un luxe que l'Irak ne peut plus se permettre
Les niveaux d'eau des deux plus grandes rivières, le Tigre et l'Euphrate, ont chuté pour enregistrer de faibles niveaux à cause d'une diminution de leurs volumes
Les pays voisins ont aggravé le problème en construisant des barrages sur les sources du Tigre et de l'Euphrate
«La Somalie est confrontée à des conditions de famine avec la combinaison de faibles pluies, de prix alimentaires qui explosent et d'énormes insuffisances dans les financements»
Environ 1,4 million d'enfants feront face à une malnutrition aigüe d'ici la fin de l'année, affectés par les pénuries de nourriture et de lait
«C'est une des sécheresses hivernales les plus remarquables de ces soixante dernières années, mais ce n'est pas encore une situation de crise majeure», résume un hydrologue à l'université Côte d'Azur
En Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca), le déficit pluviométrique a atteint 30% entre septembre et mars, période traditionnelle de recharge des nappes phréatiques
Rongé par les incendies depuis deux mois, le parc naturel d'Ibera en Argentine, est frappé par la sécheresse, alors que les biologistes tentent de sauver le maximum de faune
«A première vue tout est brûlé, puis on a vu la faune touchée par le feu, on trouve des alligators morts, des capybaras morts, des tatous», raconte une biologiste
La Corne de l'Afrique fait actuellement face à une sécheresse qui alarme les organisations humanitaires, avec près de 13 millions de personnes menacées par la faim
L'Ethiopie, deuxième pays le plus peuplé d'Afrique, est également en proie depuis plus de 15 mois à une guerre opposant les forces progouvernementales aux rebelles de la région du Tigré
«La situation est critique. Cela fait quarante ans que nous n’avons pas vécu une telle sécheresse avec un taux de remplissage des barrages très bas»
Le roi du Maroc, Mohammed VI, a annoncé un programme «exceptionnel», doté de dix milliards de dirhams et qui vise à atténuer les effets du retard des précipitations