Shady Rizk va toujours à l'hôpital, un an après, pour se faire retirer des morceaux de verre logés dans sa chair
En ce 4 août 2020, sur les coups de 18 heures, il filme au téléphone l'épaisse fumée qui s'échappe d'un entrepôt au port de Beyrouth, juste en face. Quelques secondes plus tard, le souffle de la déflagration le frappe de plein fouet
L’année 2020, qui a marqué le centenaire du «Grand Liban», fut aussi celle de l’explosion du port de Beyrouth et celle de la pire crise socio-économique de l’histoire du pays
Les relations entre la France et le Liban ne sauraient s’analyser seulement en termes de passions et d’intérêts directs
Nous sommes très régulièrement contactés par des Libanais qui nous demandent des informations sur les visas, comment placer les enfants à l’école, trouver un appartement, recevoir des aides
Depuis octobre 2019, nous faisons aussi de l’humanitaire, bien que nous n’ayons pas vocation à en faire à l’origine
«Une famille sur trois (34%) a des enfants montrant encore des signes de détresse psychologique», a affirmé l'Unicef, qui a mené une enquête en juillet auprès de 1.200 familles
«Dans le cas des adultes, la proportion atteint près d'une personne sur deux (45,6 %)», a ajouté l'agence onusienne dans un rapport publié à la veille du premier anniversaire de l'explosion
L'ONG Human Rights Watch (HRW) a accusé mardi les autorités libanaises de négligence criminelle, de violation du droit à la vie et de faire barrage à l'enquête locale sur l'explosion dévastatrice du 4 août 2020 au port de Beyrouth
L'ONG a recommandé la mise en place d'une mission d'investigation indépendante de l'ONU et des sanctions internationales contre les hauts responsables libanais