Les forces kurdes jouissent toujours de l'appui de Washington qui déploient des centaines de soldats dans le nord-est de la Syrie
La Turquie mène depuis dimanche des frappes contre des positions du PKK dans le nord de l'Irak, en représailles à un attentat dimanche à Ankara revendiqué par le PKK
«Vingt-deux cibles, composées de cavernes, d'abris et de dépôts, considérées comme étant utilisés par l'organisation terroriste ont été détruites»
L'armée turque dit avoir visé depuis dimanche les positions de combattants kurdes turcs du PKK dans le nord de l'Irak, où ils disposent de bases arrière
Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), en lutte armée contre Ankara depuis 1984, a revendiqué l'attaque lancée dimanche contre le siège du ministère turc de l'Intérieur.
L'un des deux assaillants s'est fait exploser et l'autre a été abattu avant de pouvoir pénétrer dans l'enceinte du ministère
Après avoir fait cavalier seul durant des années pour exporter du pétrole via la Turquie, le Kurdistan d'Irak avait dû se plier fin mars à une décision d'un tribunal en faveur du gouvernement fédéral de Bagdad
Après ce verdict, la Turquie avait cessé le transit sur son territoire
Le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) considéré comme «organisation terroriste» par Ankara et ses alliés occidentaux dont l'UE, a revendiqué l'attaque
Le ministre de l'Intérieur a précisé devant la presse que l'un des deux assaillants d'Ankara s'est fait exploser et que l'autre a été abattu «d'une balle dans la tête»
Selon les médias turcs, onze personnes ont été tuées et au moins quarante-six blessées en un an dans de violents conflits entre locataires et propriétaires
Face à la gronde des locataires, menacés par l'envolée des prix, le gouvernement a plafonné la révision des loyers à 25% pour les logements, mais selon des experts, cette mesure n'a fait qu'aggraver les tensions