«Nous souhaitons dire à l'ennemi (...) que toute frappe de l'aviation israélienne sur le Liban sera inévitablement suivie d'une réponse, mais d'une manière appropriée et proportionnée car nous souhaitons (...) protéger le pays», a déclaré Hassan Nasrallah
Selon lui, les frappes aériennes d'Israël constituent un «développement très dangereux». «Nous ne voulons pas nous diriger vers une guerre mais nous sommes préparés pour», a-t-il ajouté
Il faut placer les événements dans le cadre de ce qui se passe dans la région, notamment la confrontation entre Israël et l’Iran
L’embrasement du Sud-Liban entre dans ce contexte, l’Iran usant de tous les moyens pour faire pression sur tous les acteurs régionaux et internationaux
Des photos de débris de drones, une analyse de la proximité des frappes par rapport à l'Iran ainsi que le caractère sophistiqué de l'attaque indiquent que l'Iran est impliqué dans cette offensive
Le recours à des drones kamikazes conçus et produits par l'Iran est une pratique de plus en plus courante dans la région
Quatre incendies se sont déclenchés vendredi dans la région d'Eshkol, proche de Gaza
«Le site de lancement de roquettes était situé à proximité de zones civiles, soulignant une fois de plus comment le Hamas continue de mettre en danger les civils palestiniens»
L'Etat hébreu tient le Hamas pour responsable de toutes les actions menées vers son territoire depuis l'enclave de Gaza, sous blocus israélien depuis 15 ans et où vivent entassés quelque deux millions d'habitants
Du 10 au 21 mai, 260 Palestiniens ont été tués par des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, parmi lesquels des combattants, selon les autorités locales
La tension est montée après les tirs d'une dizaine de roquettes, revendiqués par le Hezbollah, dans la région disputée du plateau du Golan occupé par Israël depuis 1967, au lendemain de frappes aériennes israéliennes sur le sud du Liban
Les deux ennemis ont déclaré ne pas souhaiter d'escalade, après que la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (Finul) a mis en garde contre « une situation très dangereuse » et appelé à un cessez-le-feu « immédiat »
Imad Ali Mohammad Dweikat, 38 ans, est arrivé «dans un état critique» à l'hôpital Rafidia de Naplouse où il est décédé
Les habitants de Beita manifestent depuis mai contre l'installation à proximité d'une colonie israélienne non autorisée par l'État hébreu et donc dite «sauvage»