Les États-Unis et le Royaume-Uni ont envoyé en Afghanistan des troupes et un appui aérien dans le but d’évacuer les civils et le personnel de l’ambassade avant que Kaboul ne tombe aux mains des militants
Bien que la date de reprise ait été fixée pour l’automne 2022, il n’est pas encore sûr que les boursiers puissent garder leurs places, si jamais le pays est soumis au contrôle des talibans
Le ministère des Affaires étrangères confirme que tous les membres du personnel sont rentrés chez eux, sains et saufs
Les talibans ont lancé une forte offensive et des militants sont entrés dimanche dans la capitale et se sont emparés du palais présidentiel, obligeant le président Ashraf Ghani à fuir le pays
Les citoyens afghans et étrangers voulant fuir l'Afghanistan «doivent être autorisés à le faire», ont plaidé les États-Unis et 65 autres pays dans un communiqué commun
L'armée américaine a «sécurisé» lundi l'aéroport de Kaboul, où a été regroupé le personnel de son ambassade dans l'attente d'être évacué
Certains s'inquiètent déjà, à l'instar de l'élue républicaine Liz Cheney, que la débâcle ne vienne saper l'action de Washington sur certains théâtres à l'étranger
La Chine, considérée comme le pays rival numéro un par Washington, a d'ores et déjà commencé à exploiter la situation
L'ex-magnat des affaires a beau avoir supervisé les négociations avec les talibans de retrait d'Afghanistan de l'armée américaine, il compte bien faire porter le chapeau de la débâcle des militaires afghans uniquement à son successeur
«Ce que Joe Biden a fait avec l'Afghanistan est mythique. Cela restera comme l'une des plus grandes défaites dans l'histoire américaine», avait-il raillé dimanche dans un précédent communiqué
Emmanuel Macron, qui suit «la situation heure par heure», s'exprimera lundi à 20H00, a indiqué l'Elysée. Le chef de l'Etat doit auparavant présider un Conseil de défense en visioconférence à 12H00.
Les armées françaises ont lancé dimanche soir l'opération d'évacuation des ressortissants français: deux avions de transport de l'armée de l'air, un C130 et un A400M, avec à leur bord du fret et des personnels doivent décoller dans la nuit et lundi matin
La décision des Etats-Unis de se retirer d'Afghanistan, après 20 ans d'intervention, a entraîné les autres pays de l'Otan, dont le Royaume-Uni, à suivre. Mais Londres s'est montré ces derniers jours ouvertement critique concernant son allié américain
Alors que les talibans sont désormais au portes de Kaboul et semblent sur le point de prendre le pouvoir, le chef du gouvernement britannique devait présider dimanche après-midi une réunion interministérielle de crise
«Il est important d'éviter une nouvelle catastrophe humanitaire et une menace accrue pour la sécurité et la stabilité dans la région», a déclaré pour sa part le président de la commission des affaires étrangères au Parlement russe, Léonid Sloutski
Il a appelé à "intensifier les efforts (...) de la communauté internationale" pour stabiliser la situation dans ce pays situé près des ex-républiques soviétiques d'Asie centrale que Moscou considère comme faisant partie de sa sphère d'influence