Depuis le 7 octobre, l'attaque surprise du Hamas contre Israël et les bombardements de rétorsion de l'armée israélienne sur Gaza ont fait des deux côtés des milliers de morts et un million de déplacés
Dimanche, Ahmed Aboul Gheit et le chef de la Commission de l'Union africaine Moussa Faki avaient prévenu que l'offensive terrestre que l'armée israélienne semble préparer «pourrait mener à un génocide aux proportions sans équivalent»
La Russie a fait circuler vendredi aux Etats membres du Conseil un projet de résolution qui sera soumis au vote et qui appelle à un «cessez-le-feu humanitaire immédiat, durable et pleinement respecté» et à un accès humanitaire «sans entrave» à Gaza
Pour être adoptée, une résolution nécessite l'approbation d'au moins 9 des 15 membres du Conseil
La guerre entre Israël et le Hamas a été déclenchée par la sanglante attaque, d'une ampleur sans précédent, lancée le 7 octobre contre le territoire israélien par le Hamas
Plus d'un million de personnes ont déjà quitté leur foyer dans la bande de Gaza
«Il n'y a pas de cessez-le-feu et d'entrée d'aide humanitaire dans Gaza en échange de la sortie d'étrangers», a redit lundi le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu
En visite dimanche en Israël, Catherine Colonna avait martelé qu'Israël avait le droit de se défendre après les «attaques terroristes du Hamas»
«Et tous ces membres du Hamas devraient être massacrés. C’est clair? Malheur à toi si tu ne rapportes pas la vérité», a lancé le policier au journaliste
«Vous êtes détestables! Nous allons réduire Gaza en poussière. Poussière, poussière, poussière», a-t-il ajouté
Israël a continué samedi à appeler les Palestiniens à évacuer le nord de la bande de Gaza, leur laissant toutefois un peu plus de temps, avant une probable offensive terrestre
Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a accusé samedi Israël de «crimes de guerre» à Gaza et dit refuser le «déplacement» des Palestiniens