L'équipe afghane de football féminin est autorisée à venir au Royaume-Uni

Des joueuses de l'équipe nationale afghane de football féminin assistent à une séance d'entraînement à Odivelas, dans la banlieue de Lisbonne (Dossier/AFP)
Des joueuses de l'équipe nationale afghane de football féminin assistent à une séance d'entraînement à Odivelas, dans la banlieue de Lisbonne (Dossier/AFP)
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Publié le Dimanche 10 octobre 2021

L'équipe afghane de football féminin est autorisée à venir au Royaume-Uni

Des joueuses de l'équipe nationale afghane de football féminin assistent à une séance d'entraînement à Odivelas, dans la banlieue de Lisbonne (Dossier/AFP)
  • Le sort de l'équipe de développement qui s'est réfugiée temporairement au Pakistan était incertain avec des visas qui expirent lundi
  • L'équipe de 35 personnes, âgées de 13 à 19 ans, ainsi que leurs familles et leurs entraîneurs, ont fui au Pakistan en août où elles ont obtenu des visas d'urgence temporaires, qui expirent le 11 octobre

LONDRES : Des membres de l'équipe afghane de football pour le développement des femmes, qui ont été forcées de fuir les talibans, ont été informées qu'elles pouvaient s'installer au Royaume-Uni. 

L'équipe de 35 personnes, âgées de 13 à 19 ans, ainsi que leurs familles et leurs entraîneurs, ont fui au Pakistan en août où elles ont obtenu des visas d'urgence temporaires, qui expirent le 11 octobre. 

L'équipe est soutenue financièrement par la Fondation ROKiT pendant son séjour au Pakistan et s'est vu offrir une aide financière, éducative et au logement par Andrea Radrizzani, propriétaire de l'équipe de Premier League Leeds United. 

Un porte-parole du gouvernement britannique déclare : « Nous finalisons les visas de l'équipe de développement des femmes afghanes et nous sommes impatients de les accueillir au Royaume-Uni incessamment. » 

Siu-Anne Marie Gill, PDG de la Fondation ROKiT, déclare : « C’est une magnifique nouvelle et nous sommes très reconnaissants au Premier ministre Boris Johnson et au ministre de l'Intérieur Priti Patel pour cette décision qui sauve des vies. » 

L'équipe féminine senior a déjà été accueillie par l'Australie, l'équipe junior étant autorisée à déménager au Portugal. 

Mais l'équipe de développement est restée dans le flou après le chaos qui a suivi la chute de Kaboul aux mains des talibans. 

Ils devaient être transportés par avion au Qatar, mais on leur a dit de quitter les environs de l'aéroport de Kaboul deux heures avant qu'un attentat-suicide à la bombe le 26 août ne tue des dizaines de personnes qui tentaient de fuir l'Afghanistan. 

Ils ont finalement fui vers le Pakistan voisin, où ils ont trouvé refuge après l'intervention personnelle du Premier ministre Imran Khan. 

Gill indique que les filles craignaient d'être renvoyées en Afghanistan si leurs visas expirent sans offre d’asile d'un pays tiers, et qu'elles y seraient persécutées par les talibans. « 70% d'entre elles ont reçu des menaces de mort », ajoute Gill. « Elles étaient terrifiées. » 

Le président de la fondation, Jonathan Kendrick, dit à la BBC qu'il est « absolument ravi qu'elles aient une seconde chance dans la vie ». 

Il ajoute : « C'est un tout nouveau monde qu'elles affrontent et je suis sûr qu'avec la communauté du football qui les soutient, elles s'installeront et pourront découvrir toutes les joies de la vie. » 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Ukraine: nouvelles frappes nocturnes russes, faisant au moins un mort à Kiev

Des personnes passent devant des décombres près d'une station de métro après une attaque russe à Kiev le 21 juillet 2025. (Photo par OLEKSII FILIPPOV / AFP)
Des personnes passent devant des décombres près d'une station de métro après une attaque russe à Kiev le 21 juillet 2025. (Photo par OLEKSII FILIPPOV / AFP)
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  • Ces frappes mortelles surviennent deux jours après la proposition du président ukrainien Volodymyr Zelensky d'organiser de nouveaux pourparlers avec Moscou cette semaine, après l'échec de deux cycles de négociations à Istanbul au printemps.
  • Selon l'armée de l'air ukrainienne, 426 drones et 24 missiles ont été lancés, causant notamment des dégâts dans les régions d'Ivano-Frankivsk (ouest), de Kharkiv (nord-est) et à Kiev, ont rapporté les autorités locales. 

KIEV, UKRAINE : Des bombardements russes sur Kiev, dans la nuit de dimanche à lundi, ont fait au moins un mort et deux blessés, selon les autorités ukrainiennes, juste avant la visite du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.

Ces frappes mortelles surviennent deux jours après la proposition du président ukrainien Volodymyr Zelensky d'organiser de nouveaux pourparlers avec Moscou cette semaine, après l'échec de deux cycles de négociations à Istanbul au printemps.

Le Kremlin n'a pas réagi pour l'heure à cette proposition visant à trouver une issue diplomatique à la guerre déclenchée par l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, qui a causé depuis au moins des dizaines de milliers de morts.

Dans la nuit, l'armée russe a mené une nouvelle vague de bombardements sur plusieurs régions d'Ukraine.

Selon l'armée de l'air ukrainienne, 426 drones et 24 missiles ont été lancés, causant notamment des dégâts dans les régions d'Ivano-Frankivsk (ouest), de Kharkiv (nord-est) et à Kiev, ont rapporté les autorités locales. 

Dans la capitale, où six quartiers ont été endommagés, une personne a été tuée et six autres blessées, selon la police nationale.

Le maire de la capitale, Vitali Klitschko, a pour sa part indiqué que plusieurs incendies avaient éclaté, notamment dans une école maternelle.

Selon M. Klitschko, les frappes et les débris de drones interceptés ont également touché des immeubles résidentiels, un supermarché et l'entrée d'une station de métro.

Le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, a dénoncé des attaques « brutales ». « Nous pouvons mettre fin à cette terreur. Il est nécessaire pour cela que l'Ukraine obtienne des défenses antiaériennes supplémentaires et des capacités de frappes à longue portée », a-t-il ajouté sur X.

Son homologue français, Jean-Noël Barrot, en visite de deux jours à Kiev, s'est rendu à la station de métro Loukianivska, l'un des sites endommagés par les frappes de la nuit.

Il a déploré des attaques ayant pris pour cible une station de métro qui « sert d'abri à la population de Kiev » et a affirmé que les nouvelles sanctions européennes contre la Russie visaient à renforcer « la pression sur le président russe Vladimir Poutine pour accroître le coût de cette guerre invraisemblable » et obtenir un cessez-le-feu.

Vendredi, l'Union européenne a annoncé son 18^e paquet de sanctions contre la Russie depuis l'invasion de 2022, en ciblant la manne pétrolière russe.

Face aux bombardements russes qui endeuillent l'Ukraine chaque jour, l'armée ukrainienne frappe également quasiment quotidiennement le territoire russe avec des drones. Lundi, ces attaques ont forcé l'aéroport de Vnoukovo, près de Moscou, à interrompre brièvement son activité.

Les négociations en vue de trouver une issue diplomatique à plus de trois ans de guerre dévastatrice sont dans l'impasse. Moscou exige l'annexion de cinq régions ukrainiennes, dont la Crimée, envahie en 2014, ainsi que la certitude que Kiev ne rejoindra jamais l'OTAN.

Des demandes inacceptables pour l'Ukraine, qui réclame pour sa part des garanties de sécurité solides pour prévenir toute nouvelle invasion russe.

Face à l'enlisement des pourparlers, le président américain Donald Trump, qui s'était rapproché de Moscou pour tenter d'obtenir des avancées, a exprimé sa frustration et a déclaré être « déçu » par Vladimir Poutine.

Lundi dernier, il a donné à la Russie un ultimatum de 50 jours pour mettre fin à son invasion de l'Ukraine, sous peine de sanctions sévères, et a affirmé que des équipements militaires, payés par des pays européens membres de l'OTAN, seraient envoyés à l'Ukraine.

Après ces déclarations, le Kremlin a déclaré être prêt à négocier et a dit attendre « des propositions de la partie ukrainienne » concernant un troisième cycle de négociations, après deux sessions peu fructueuses à Istanbul.

Sur le terrain, ces dernières semaines, Moscou a lancé à plusieurs reprises des attaques aériennes massives contre l'Ukraine, tandis que son armée, plus nombreuse et mieux équipée, poursuit ses offensives sur le front, notamment dans la région de Donetsk (est).


Nucléaire: l'Iran accuse les Européens de ne pas avoir respecté l'accord de 2015, avant des pourparlers

Ces propos interviennent avant une rencontre vendredi à Istanbul entre l'Iran et des représentants de la France, du Royaume-Uni et de l'Allemagne pour évoquer le nucléaire iranien.  Ces trois pays européens accusent Téhéran de ne pas avoir respecté ses engagements sur le nucléaire et menacent de rétablir des sanctions en vertu d'une clause prévue par l'accord, ce que l'Iran cherche à éviter tout prix. (AFP)
Ces propos interviennent avant une rencontre vendredi à Istanbul entre l'Iran et des représentants de la France, du Royaume-Uni et de l'Allemagne pour évoquer le nucléaire iranien. Ces trois pays européens accusent Téhéran de ne pas avoir respecté ses engagements sur le nucléaire et menacent de rétablir des sanctions en vertu d'une clause prévue par l'accord, ce que l'Iran cherche à éviter tout prix. (AFP)
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  • Paris, Londres et Berlin avaient assuré leur attachement à l'accord disant vouloir poursuivre les échanges commerciaux avec l'Iran. Les sanctions onusiennes et européennes n'ont ainsi pas été rétablies
  • Mais le dispositif envisagé par les pays européens pour compenser le retour des sanctions américaines a peiné à se concrétiser et nombre d'entreprises occidentales ont été contraintes de quitter l'Iran, confronté à une forte inflation

TEHERAN: L'Iran tient les pays européens pour responsables de l'échec de l'accord de 2015 sur le nucléaire, les accusant lundi de ne pas avoir tenu leurs engagements avant des pourparlers vendredi à Istanbul avec la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne.

Téhéran, plusieurs puissances occidentales, la Chine et la Russie avaient trouvé en 2015 un accord qui prévoyait d'importantes restrictions au programme nucléaire iranien en échange d'une levée progressive des sanctions de l'ONU.

Mais en 2018, les Etats-Unis se sont retirés unilatéralement de ce texte longuement négocié et ont réimposé leurs sanctions lors du premier mandat de Donald Trump (2017-2021).

Paris, Londres et Berlin avaient assuré leur attachement à l'accord disant vouloir poursuivre les échanges commerciaux avec l'Iran. Les sanctions onusiennes et européennes n'ont ainsi pas été rétablies.

Mais le dispositif envisagé par les pays européens pour compenser le retour des sanctions américaines a peiné à se concrétiser et nombre d'entreprises occidentales ont été contraintes de quitter l'Iran, confronté à une forte inflation et une crise économique.

"Les parties européennes ont été fautives et négligentes dans la mise en oeuvre" de l'accord sur le nucléaire, a déclaré le porte-parole de la diplomatie, Esmaïl Baghaï.

Ces propos interviennent avant une rencontre vendredi à Istanbul entre l'Iran et des représentants de la France, du Royaume-Uni et de l'Allemagne pour évoquer le nucléaire iranien.

Ces trois pays européens accusent Téhéran de ne pas avoir respecté ses engagements sur le nucléaire et menacent de rétablir des sanctions en vertu d'une clause prévue par l'accord, ce que l'Iran cherche à éviter tout prix.

Mardi, "une consultation trilatérale" avec la Russie et la Chine se tiendra à Téhéran pour discuter du nucléaire et du rétablissement potentiel des sanctions, a ajouté M. Baghaï.

"Injustifiable"

Selon l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), l'Iran est l'unique pays non doté de l'arme nucléaire à enrichir de l'uranium à un niveau élevé (60%), bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l'accord de 2015.

Pour fabriquer une bombe, l'enrichissement doit être poussé jusqu'à 90%, d'après l'AIEA.

Recourir à ce mécanisme "est dénué de sens, injustifiable et immoral", a estimé Esmaïl Baghaï lors d'une conférence de presse hebdomadaire, arguant que l'Iran avait pris ses distances avec l'accord en représailles aux manquements des Occidentaux.

"La réduction des engagements de l'Iran a été effectuée conformément aux dispositions" prévues par le texte, a assuré le porte-parole de la diplomatie iranienne.

Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël, ennemi juré de la République islamique, soupçonnent de longue date l'Iran de vouloir se doter de la bombe atomique.

Téhéran se défend vigoureusement d'avoir de telles ambitions militaires mais insiste sur son droit au nucléaire pour des besoins civils, notamment pour l'énergie.

L'Iran et les Etats-Unis avaient tenu depuis avril cinq cycles de discussions sur le nucléaire, avant l'attaque surprise lancée par Israël le 13 juin contre l'Iran, qui a déclenché une guerre de 12 jours.

Des représentants iraniens et américains devaient se rencontrer le 15 juin, mais les discussions ont été annulées en raison de la guerre.

"A ce stade, nous n'avons aucune intention de parler à l'Amérique", a déclaré lundi Esmaïl Baghaï.


La CIJ s'apprête à donner un avis très attendu en matière de climat

La Cour internationale de justice (CIJ) a été chargée par l'ONU de rendre cet avis sur les obligations des Etats en matière de prévention du changement climatique et les conséquences pour les pays pollueurs.  Selon les experts, il s'agit d'une décision d'importance après une série d'affaires récentes sur le changement climatique en droit international, avec des répercussions potentielles majeures pour les États et les entreprises du monde entier. (AFP)
La Cour internationale de justice (CIJ) a été chargée par l'ONU de rendre cet avis sur les obligations des Etats en matière de prévention du changement climatique et les conséquences pour les pays pollueurs. Selon les experts, il s'agit d'une décision d'importance après une série d'affaires récentes sur le changement climatique en droit international, avec des répercussions potentielles majeures pour les États et les entreprises du monde entier. (AFP)
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  • La plus haute juridiction de l'ONU rendra mercredi un avis établissant un cadre juridique mondial pour la lutte contre le changement climatique, qui doit aussi définir les responsabilités des principaux pollueurs envers les pays les plus vulnérables
  • "Ce sera la boussole dont le monde a besoin pour corriger le cap", a déclaré Vishal Prasad, directeur de l'association Étudiants des îles du Pacifique luttant contre le changement climatique

LA HAYE: La plus haute juridiction de l'ONU rendra mercredi un avis établissant un cadre juridique mondial pour la lutte contre le changement climatique, qui doit aussi définir les responsabilités des principaux pollueurs envers les pays les plus vulnérables.

La Cour internationale de justice (CIJ) a été chargée par l'ONU de rendre cet avis sur les obligations des Etats en matière de prévention du changement climatique et les conséquences pour les pays pollueurs.

Selon les experts, il s'agit d'une décision d'importance après une série d'affaires récentes sur le changement climatique en droit international, avec des répercussions potentielles majeures pour les États et les entreprises du monde entier.

Les pays vulnérables et les militants espèrent que l'avis de la CIJ aura de grandes conséquences juridiques, en unifiant le droit existant, en façonnant les législations nationales et internationales et en influençant les affaires judiciaires en cours.

"Ce sera la boussole dont le monde a besoin pour corriger le cap", a déclaré Vishal Prasad, directeur de l'association Étudiants des îles du Pacifique luttant contre le changement climatique.

"Cela donnera un nouvel élan aux litiges climatiques, inspirera des politiques nationales plus ambitieuses et guidera les États vers des décisions qui respectent leurs obligations légales de protéger les populations et la planète", a ajouté M. Prasad.

Mais certains affirment que la décision de la CIJ aura un impact limité car ses avis, consultatifs, ne sont pas contraignants et les gros pollueurs peuvent simplement choisir de les ignorer.

"Actes et omissions" 

L'ONU, poussée par le petit État insulaire du Vanuatu, a demandé à la CIJ, qui siège à La Haye, de répondre à deux questions.

Quelles obligations les Etats ont-ils en vertu du droit international pour protéger la Terre contre les émissions de gaz à effet de serre ?

Et quelles sont les conséquences juridiques de ces obligations, lorsque les Etats, "par leurs actes et leurs omissions, ont causé des dommages importants au système climatique"?

La deuxième question est liée aux responsabilités des Etats pour les dommages causés aux petits pays, plus vulnérables, et à leurs populations, en particulier aux pays menacés par l'élévation du niveau des mers et par des conditions météorologiques difficiles dans des régions comme l'océan Pacifique.

"David contre Goliath" 

Dans ce qui a été qualifié de bataille de "David contre Goliath", les économies avancées et les pays en développement se sont affrontés à la CIJ lors d'audiences sur l'affaire en décembre.

La cour a entendu plus de 100 plaidoiries, un record. Beaucoup émanaient de petits États qui comparaissaient pour la première fois devant la juridiction.

"Il s'agit peut-être de l'affaire la plus importante de l'Histoire de l'Humanité", a alors déclaré le représentant du Vanuatu, Ralph Regenvanu.

"L'issue de ces procédures aura des répercussions sur plusieurs générations, déterminant le sort de nations comme la mienne et l'avenir de notre planète", a-t-il déclaré devant le panel de 15 juges.

De gros pollueurs ont fait valoir que l'arsenal juridique existant – la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) – était suffisant et ne devait pas être altéré.

La représentante américaine Margaret Taylor a déclaré que ce cadre constituait "l'expression la plus actuelle du consentement des États à être liés par le droit international en matière de changement climatique".

"La cour devrait éviter de créer des obligations nouvelles ou supplémentaires au-delà de celles déjà existantes", a abondé l'intervenant indien, Luther Rangreji.

Les États-Unis, sous la présidence de Donald Trump, ont depuis retiré leur financement de la CCNUCC et se sont retirés de son pacte historique, l’Accord de Paris sur le climat.

"Tombes aquatiques" 

Mais les petits États ont fait valoir que ce cadre était totalement inadéquat pour atténuer les effets dévastateurs du changement climatique.

"A un moment où les mers montent plus vite que prévu, ces États doivent s'arrêter. Cette cour ne doit pas leur permettre de condamner nos terres et nos peuples à des tombes aquatiques", a tonné John Silk, des Îles Marshall.

Après d'âpres négociations lors de la COP29, les pays riches ont convenu de dégager au moins 300 milliards de dollars par an d'ici 2035 pour financer la lutte contre le changement climatique.

Les nations vulnérables ont estimé que cela était insuffisant et ont exhorté la CIJ à faire davantage.

"C'est une crise de survie. C'est aussi une crise d'équité", a déclaré le représentant des îles Fidji, Luke Daunivalu.

"Notre peuple (...) paie injustement et à tort la facture d'une crise qu'il n'a pas créée. Il attend de cette Cour de justice, clarté et esprit de décision", a ajouté M. Daunivalu.