Tollé après une vidéoconférence entre Asma el-Assad et la petite Cham, rescapée du séisme

Une photo publiée par l'agence officielle de presse syrienne (SANA) le 11 février 2023, montre le président syrien Bachar al-Assad (à droite) et la première dame Asma al-Assad (à gauche) visitant des familles touchées par le tremblement de terre, au Basil Centre Al-Assad de formation pédagogique à Lattaquié. (AFP)
Une photo publiée par l'agence officielle de presse syrienne (SANA) le 11 février 2023, montre le président syrien Bachar al-Assad (à droite) et la première dame Asma al-Assad (à gauche) visitant des familles touchées par le tremblement de terre, au Basil Centre Al-Assad de formation pédagogique à Lattaquié. (AFP)
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Publié le Dimanche 12 mars 2023

Tollé après une vidéoconférence entre Asma el-Assad et la petite Cham, rescapée du séisme

  • Comme beaucoup de survivants du séisme du 6 février qui a fait plus de 50 000 morts en Syrie et en Turquie, Cham al-Cheikh Mohammad souffre du «syndrome de l’écrasement»
  • Les internautes ont fustigé l’«hypocrisie» d'Asma Assad, vu que l'enfant a été déplacée de son village à cause de la guerre menée par le régime syrien contre les opposants

BEYROUTH: Le monde entier avait été ému par son histoire. Cham est l'une des rescapées des séismes en Syrie. Actuellement en traitement à Abu Dhabi, elle souffre du «syndrome de l’écrasement».

Comme beaucoup de survivants du séisme du 6 février qui a fait plus de 50 000 morts en Syrie et en Turquie, Cham al-Cheikh Mohammad souffre du «syndrome de l’écrasement».

La petite Syrienne de neuf ans, Cham, secourue après être restée coincée pendant quarante heures sous les décombres suite au séisme et dont la vidéo du sauvetage était devenue virale, était dans un état critique.

Potentiellement mortel, ce syndrome peut aboutir à l’amputation d’un membre, endommager les reins ou provoquer des complications cardiaques.

La petite fille avait été ensevelie sous les décombres de sa maison, à Armanaz, dans le nord-ouest de la Syrie. Les Casques blancs, secouristes civils qui œuvrent dans les zones rebelles en Syrie, l’avaient repérée.

La mère et la sœur de la petite Cham sont mortes dans l’effondrement de leur immeuble dans la province rebelle d’Idleb.

Cham, son père et ses deux frères ont survécu. La famille s’était installée à Armanaz après avoir fui il y a trois ans le régime syrien et les bombardements.

Une fois extraite des ruines, la fillette a été transportée dans un hôpital d’Idleb, ville tenue par les rebelles et les jihadistes.

Lorsque les Casques blancs ont appris que Cham pourrait être amputée, ils ont appelé sur les réseaux sociaux à prier pour elle ainsi que pour toutes les autres personnes touchées par ce syndrome.

Ils ont attiré, sur le réseau Tiktok, l'attention sur les enfants hospitalisés dans des conditions dramatiques après le séisme, et le manque de moyens des hôpitaux de campagne.

L'état de la petite fille nécessitait un traitement spécialisé qui n’était pas disponible dans cette région.

Cham al-Cheikh Mohammad, 9 ans, et son frère Omar, 15 ans, sont les premières victimes du séisme dans les zones rebelles du nord-ouest de la Syrie à être autorisées à passer en Turquie pour y être soignés. Selon le père des deux enfants, un temps précieux a été perdu dans ce pays voisin.

Cham est ensuite transportée avec son frère à Abu Dhabi à l'initiative de Cheikha Fatima, épouse du fondateur et premier Président des EAU.

C’est dans ce pays du Golfe, que Cham et Omar reçoivent enfin les traitements adéquats et entament leur convalescence.

Et c’est durant son hospitalisation qu’ Asma el-Assad, épouse du président syrien Bachar el-Assad,  entre en contact avec Cham, amputée des deux jambes sous les genoux, en vidéoconférence.

L’épouse du président syrien souhaite à la petite fille, allongée sur son lit d’hôpital, une poupée à ses côtés, un bon rétablissement et beaucoup de courage sur le chemin de la guérison, et exprime sa «joie» de lui parler. 

Elle tente d’apporter à l’enfant  un soutien émotionnel: «une combattante», selon ses termes, et lui fait promettre de venir la voir une fois de retour en Syrie. Ce que l’enfant promet, «dès qu’elle sera équipée de jambes». 

Asma Assad dit à Cham avoir appelé et remercié Cheikha Fatima d'avoir facilité son hospitalisation à Abou Dhabi.

Polémique et colère ont enflé autour de l'intervention d’Asma Assad  et sa «récupération» de la douleur et de la popularité de la petite Cham. Les internautes Syriens anti-régime ont fustigé l’«hypocrisie» de l’épouse du président, vu que l'enfant a été déplacée de son village à cause de la guerre menée par le régime syrien contre les opposants. De plus, ce sont les Casques blancs qui ont sauvé l'enfant. Ces mêmes secours civils qui ont attiré l'attention sur son cas ont été formés dès les premières années de la guerre syrienne pour porter secours aux victimes des bombardements massifs du régime sur les zones de l’opposition. 


L'Arabie saoudite et l'Iran réaffirment leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin

Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
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  • Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a participé mardi à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint

RIYAD : L’Arabie saoudite et l’Iran ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin lors d’une réunion tenue mardi à Téhéran.

Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a assisté à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint entre l’Arabie saoudite, l’Iran et la Chine.

Les parties saoudienne et iranienne « ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin dans son intégralité, ainsi que leur volonté de renforcer les relations de bon voisinage entre leurs pays, dans le respect de la Charte des Nations unies, de la Charte de l’Organisation de la coopération islamique et du droit international », a indiqué l’Agence de presse saoudienne dans un communiqué.

L’Arabie saoudite et l’Iran ont également salué le rôle positif continu joué par la Chine ainsi que son soutien constant à la mise en œuvre de l’Accord de Pékin.

De son côté, la Chine a réaffirmé sa disponibilité à poursuivre son soutien et à encourager les démarches entreprises par le Royaume et l’Iran pour développer leurs relations dans divers domaines.

Les trois pays ont salué les progrès continus dans les relations saoudo-iraniennes et les perspectives qu’ils offrent à tous les niveaux, a ajouté la SPA.

Les trois pays ont également appelé à une cessation immédiate des agressions israéliennes en Palestine, au Liban et en Syrie.

Ils ont en outre condamné tout acte portant atteinte à l’intégrité territoriale de l’Iran.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne dit avoir frappé des infrastructures du Hezbollah au Liban

Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
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  • L’armée israélienne affirme avoir frappé plusieurs infrastructures du Hezbollah dans le sud du Liban, dont un site de lancement, un complexe d’entraînement et des installations militaires, malgré le cessez-le-feu de novembre 2024
  • Le contexte reste tendu depuis l’assassinat de Hassan Nasrallah en 2024, tandis que Washington presse Beyrouth de désarmer le Hezbollah, une demande rejetée par le groupe et ses alliés

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé tôt mardi avoir frappé des infrastructures du mouvement islamiste Hezbollah pro-iranien dans le sud du Liban.

Les forces armées israéliennes ont indiqué "avoir frappé des infrastructures appartenant à l'organisation terroriste Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban", dont un site de lancement utilisé pour des attaques contre Israël, dans un communiqué publié sur plusieurs réseaux sociaux.

Elles disent avoir ciblé également un complexe d'entraînement de la force al-Radwan, une unité d'élite, des champs de tir, des zones d'entraînement aux armes pour divers types d'armes et des structures militaires appartenant au Hezbollah.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe chiite pro-iranien, Israël continue de mener des attaques régulières le visant dans ses bastions libanais, et d'occuper cinq points frontaliers dans le sud du Liban.

Israël avait menacé début novembre d'intensifier ses attaques au Liban, accusant le mouvement de se "réarmer".

Le Hezbollah a été fortement affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les États-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe, un plan auquel le Hezbollah et ses alliés s'opposent en invoquant notamment la poursuite d'une présence israélienne sur le territoire libanais.


Accord Arabie saoudite-Qatar pour une liaison ferroviaire à grande vitesse

Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
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  • L’Arabie saoudite et le Qatar lancent une ligne TGV de 785 km reliant Riyad à Doha, achevée d’ici six ans et destinée à transporter plus de 10 millions de passagers par an
  • Le projet, estimé à 115 milliards de SR, vise à renforcer l’intégration régionale, stimuler commerce et tourisme, et soutenir la transition vers des transports durables

RIYAD: L’Arabie saoudite et le Qatar ont signé lundi un accord pour construire une ligne ferroviaire à grande vitesse reliant les deux pays.

L’annonce est intervenue à l’issue d’une rencontre à Riyad entre le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, tenue dans le cadre du Conseil de coordination saoudo-qatari.

La liaison ferroviaire, qui connectera l’aéroport international King Salman de Riyad à l’aéroport international Hamad de Doha, constituera une première pour les deux nations et réduira le temps de trajet entre les deux capitales à seulement deux heures.

Selon un communiqué conjoint, le projet devrait être achevé d’ici six ans et créer 30 000 emplois dans les deux pays. Une fois opérationnel, il transportera plus de 10 millions de passagers par an.

Les dirigeants ont assisté à la signature de l’accord au palais Al-Yamamah à Riyad, où ils ont également coprésidé la huitième session du Conseil de coordination qataro-saoudien.

L’accord a été signé par le ministre saoudien des Transports et des Services logistiques, Saleh Al-Jasser, et par le ministre qatari des Transports, cheikh Mohammed ben Abdulla ben Mohammed Al-Thani. Il est considéré comme une étape stratégique visant à renforcer la coopération, l’intégration développementale et le développement durable, et à démontrer un engagement commun en faveur de la prospérité régionale.

La ligne à grande vitesse s’étendra sur 785 km et accueillera des trains capables de dépasser les 300 km/h. Plusieurs arrêts sont prévus entre les deux aéroports, notamment à Hofuf et Dammam.

Le service devrait considérablement améliorer les déplacements ferroviaires dans la région et stimuler le commerce ainsi que le tourisme. Le bénéfice économique pour les deux pays est estimé à 115 milliards de riyals saoudiens (30,6 milliards de dollars).

Conçue avec des technologies de pointe et une ingénierie intelligente, la ligne contribuera également à la durabilité environnementale en réduisant les émissions de carbone et en soutenant la transition vers des modes de transport plus efficaces et innovants. Elle constitue l’un des projets clés soutenant le développement régional et renforçant la connectivité ainsi que l’intégration au sein des pays du Conseil de coopération du Golfe.

Au cours de la réunion du conseil, les deux parties ont souligné la solidité de leurs liens économiques, avec un commerce bilatéral en 2024 en hausse de 634 % depuis 2021, à 930,3 millions de dollars (hors réexportations).

Le cheikh Tamim était accompagné lors des discussions par le Premier ministre, cheikh Mohammed ben Abdulrahman ben Jassim Al-Thani, ainsi que par d’autres hauts responsables.