Les députés britanniques appellent au renforcement des liens avec les EAU

Sultan al-Jaber, président désigné de la COP28, et le roi Charles III. (Photo, Twitter)
Sultan al-Jaber, président désigné de la COP28, et le roi Charles III. (Photo, Twitter)
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Publié le Jeudi 23 mars 2023

Les députés britanniques appellent au renforcement des liens avec les EAU

  • Une délégation parlementaire s’est rendue dans l’État du Golfe le mois dernier
  • Les relations bilatérales «sont bonnes et solides, mais le Royaume-Uni est coupable de les considérer comme acquises»

LONDRES: La Grande-Bretagne doit cesser de considérer ses relations avec les Émirats arabes unis (EAU) comme acquises et devenir plus proactive dans la promotion de liens plus étroits, selon une délégation parlementaire qui s’est rendue dans l’État du Golfe le mois dernier.

Mercredi, lors d’un événement organisé par The Emirates Society, John Woodcock, ancien député britannique et pair à vie, a déclaré que les EAU avaient «saisi» l’occasion qui leur était offerte de collaborer davantage sur la scène internationale.

«Les EAU ont montré qu’ils souhaitaient participer à la résolution des problèmes majeurs auxquels le monde est confronté aujourd’hui, comme en témoigne leur décision d’accueillir la COP28 de cette année», a-t-il ajouté. 

«Il incombe absolument au gouvernement britannique de se pencher sur la question et d’accepter le désir de changement et de collaboration des EAU.» 

«Notre visite a prouvé leur engagement à cet égard, montrant un consensus d’opinion dépassant celui de l’Occident lorsqu’il s’agit d’aborder la question de l’environnement.»

Selon M. Woodcock, le Royaume-Uni peut s’inspirer non seulement de la question du changement climatique mais aussi du sens général de la collaboration que les EAU recherchent et proposent dans le cadre de leurs relations internationales.

Notant que «l’époque de l’Empire britannique» est révolue depuis longtemps, il a ajouté que plutôt que de s’appuyer sur son passé, le Royaume-Uni doit faire preuve d’une plus grande détermination dans sa volonté d’établir des partenariats avec d’autres pays. Le Royaume-Uni doit «se battre pour avoir sa place à la table», a-t-il indiqué.

Steve McCabe, député du parti travailliste, principal parti d’opposition britannique, qui faisait également partie de la délégation, a affirmé que «les relations entre le Royaume-Uni et les EAU sont bonnes et solides, mais le Royaume-Uni est coupable de les considérer comme acquises».

«Le niveau de compréhension des parlementaires concernant les EAU est très, très bas. C’est pourquoi il est essentiel que nous adoptions une approche différente.»

«Nous devons nous montrer plus proactifs, car d’immenses opportunités s’offrent au Royaume-Uni s’il améliore ses relations avec les EAU.»

M. McCabe et John Woodcock ont expliqué que tous les partis étaient favorables au renforcement des relations avec les EAU. D’après M. Woodcock, «cela n’est pas surprenant étant donné les objectifs communs en matière de climat et de commerce, entre autres».

Toutefois, M. McCabe a précisé que ce qui freine les améliorations c’est l’absence de «contact à haut niveau», ajoutant que le gouvernement britannique «doit (…) s’atteler à la conclusion d’un accord commercial bilatéral avec les EAU».

«C’est le message qui fera bouger les choses. Il nous permettra de nous éloigner de l’ancien mode de pensée conventionnel.»

«Dans un premier temps, l’accent sera mis sur le commerce, mais à un moment donné, il ira au-delà et montrera que nous cherchons nous aussi un collaborateur.»

Interrogés sur la forme que prendrait l’accord commercial, Steve McCabe et M. Woodcock ont tous deux répondu qu’ils n’avaient pas été en mesure «d’en découvrir les rouages» et que les EAU avaient d’abord besoin de la preuve d’un partenaire pleinement engagé.

Cependant, M. Woodcock a pu assurer que les deux parties chercheraient un accord plus «détaillé» — ou complet — et qu’une fois que le Royaume-Uni aurait montré sa sincérité dans sa décision de poursuivre un accord, les Émiratis le concluraient rapidement.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Égypte nie avoir discuté avec Israël d’une offensive à Rafah

Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
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  • Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains
  • L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah

LE CAIRE: L’Égypte nie avoir tenu des discussions avec Israël au sujet d’une offensive dans la ville palestinienne de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains, selon lequel l’Égypte a discuté avec Israël de ses projets d’offensive à Rafah.

M. Rashwan a réaffirmé l’opposition totale de l’Égypte à cette opération, position annoncée à plusieurs reprises par les responsables politiques du pays, qui estiment que cette opération conduira à de nouveaux massacres, à des pertes humaines massives et à une destruction généralisée.

Il a ajouté que les avertissements répétés de l’Égypte sont parvenus à la partie israélienne par tous les moyens depuis qu’Israël a proposé de mener une opération militaire à Rafah. Ces avertissements mentionnent les pertes attendues et les répercussions négatives sur la stabilité de l’ensemble de la région.

Alors qu’Israël envisage de mener cette opération à laquelle l’Égypte, la plupart des pays du monde et leurs institutions internationales s’opposent, les efforts de l’Égypte depuis le début de l’agression israélienne se focalisent sur la conclusion d’un accord de cessez-le-feu et sur l’échange de prisonniers et de détenus, a précisé M. Rashwan.

Ce dernier a indiqué que l’Égypte cherchait à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, en particulier dans le nord et dans la ville de Gaza, ainsi que l’évacuation des blessés et des malades pour qu’ils soient soignés en dehors de cette région.

L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le roi Salmane d’Arabie saoudite admis à l’hôpital pour un contrôle de routine

Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
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  • Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA
  • Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres

DJEDDAH: Le roi Salmane d’Arabie saoudite a été admis au King Faisal Specialist Hospital and Research Centre à Djeddah pour un contrôle de routine, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA.

Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 


Hôpitaux de Gaza: l'UE veut une enquête indépendante sur des fosses communes

Des ambulances du Croissant-Rouge palestinien transfèrent des bébés prématurés évacués de l'hôpital Al Shifa de la ville de Gaza, d'un hôpital de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, vers l'Égypte, le 20 novembre 2023. (AFP)
Des ambulances du Croissant-Rouge palestinien transfèrent des bébés prématurés évacués de l'hôpital Al Shifa de la ville de Gaza, d'un hôpital de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, vers l'Égypte, le 20 novembre 2023. (AFP)
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  • L'ONU avait déjà réclamé mardi une enquête internationale sur des fosses communes découvertes dans les deux principaux hôpitaux de la bande de Gaza
  • L'armée israélienne a démenti toute responsabilité. L'affirmation selon laquelle elle "aurait enterré les corps palestiniens est sans fondement", a-t-elle indiqué

BRUXELLES: L'Union européenne a annoncé mercredi par la voix d'un porte-parole vouloir une enquête "indépendante" après la découverte de fosses communes dans les deux principaux hôpitaux de la bande de Gaza.

"C'est quelque chose qui nous contraint à réclamer une enquête indépendante sur tous les soupçons et circonstances" de cette découverte, "parce que cela crée l'impression qu'il pourrait y avoir des violations des droits humains", a déclaré un porte-parole du service diplomatique de l'UE, Peter Stano.

L'ONU avait déjà réclamé mardi une enquête internationale sur des fosses communes découvertes dans les deux principaux hôpitaux de la bande de Gaza.

Dans un communiqué, le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, s'est dit "horrifié" par la destruction du plus grand hôpital de Gaza, al-Chifa, et du deuxième plus grand établissement hospitalier du territoire palestinien, le complexe médical Nasser de Khan Younès, "et par la découverte de fosses communes à proximité de ces lieux".

L'armée israélienne a démenti toute responsabilité. L'affirmation selon laquelle elle "aurait enterré les corps palestiniens est sans fondement", a-t-elle indiqué.

Un responsable de la Défense civile de la bande de Gaza a affirmé mardi à l'AFP que ses équipes avaient découvert depuis samedi les corps d'environ 340 personnes dans des fosses communes dans l'enceinte de l'hôpital Nasser.

Quant à l'hôpital d'al-Chifa, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait indiqué début avril qu'il avait été réduit à une "coquille vide" jonchée de dépouilles humaines par la dernière opération israélienne contre lui.

Les hôpitaux de la bande de Gaza ont été durement visés durant l'opération militaire que mène l'armée israélienne dans le territoire palestinien depuis l'attaque meurtrière perpétrée en Israël le 7 octobre par des combattants du Hamas venus de Gaza.

Selon Israël, le mouvement islamiste palestinien a utilisé les hôpitaux afin de mener des attaques, cacher des tunnels et des armes. Le Hamas a démenti ces accusations.