Les ONG exigent une réforme du système présidentiel turc

Des partisans du parti au pouvoir du président turc Recep Tayyip Erdogan agitent des drapeaux lors d'un rassemblement électoral à Istanbul (Photo, Reuters/Archives).
Des partisans du parti au pouvoir du président turc Recep Tayyip Erdogan agitent des drapeaux lors d'un rassemblement électoral à Istanbul (Photo, Reuters/Archives).
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Publié le Mercredi 23 décembre 2020

Les ONG exigent une réforme du système présidentiel turc

  • Au cours de la 27e session du parlement, 21 504 questions parlementaires au total ont été soumises, mais 11 663 d'entre elles sont restées sans réponse. Seules 1 700 questions parlementaires ont reçu une réponse à temps
  • 90% des partisans du CHP et 77% des partisans du Parti démocratique du peuple pensent que le système présidentiel exécutif est extrêmement mauvais pour l'avenir du pays

ANKARA: Le système présidentiel exécutif très controversé de la Turquie se retrouve à nouveau sous les feux des projecteurs à la suite d’un nouveau rapport publié par le réseau Checks and Balances, une prestigieuse agence qui regroupe 294 organisations non gouvernementales.

Le système présidentiel turc a été introduit en juillet 2018, et a suscité un débat passionné en raison des pouvoirs conférés au président, de la diminution du rôle du parlement, des obstacles qui entravent le contrôle judiciaire, et de la réduction de la capacité de la société civile à surveiller les projets publics.

Le rapport affirme que ce système a conduit à une hypercentralisation du processus décisionnel du pays car le président n’est pas contraint par un organisme supérieur, ou par des balises constitutionnelles.

Le réseau Checks and Balances a recommandé des réformes qui séparent le chef de l'État de la présidence du parti. Il a de plus proposé une Commission parlementaire de vérification à l’intention du gouvernement et du président.

Avec le nouveau système les décrets présidentiels, généralement signés du jour au lendemain, sont exclus des contrôles du parlement, tandis que les questions parlementaires, adressées au vice-président et aux ministres et restées sans réponse, sont monnaie courante.

Au cours de la 27e session du parlement, 21 504 questions parlementaires au total ont été soumises, mais 11 663 d'entre elles sont restées sans réponse. Seules 1 700 questions parlementaires ont reçu une réponse à temps.

«Le principe de la séparation des pouvoirs est entravé au profit du pouvoir exécutif. Le système actuel permet désormais au président d'occuper les fonctions conjointes du chef de l'État, du chef du gouvernement et du chef du parti au pouvoir. Cette situation a poussé la Turquie vers un système hyper-présidentiel», signale le rapport.

Pendant ce temps-là, le président turc Recep Tayyip Erdogan poursuit en justice le vice-président du groupe d'opposition du Parti républicain du peuple (CHP), Ozgur Ozel, pour dommages affectifs après que ce dernier l’ai traité de «dictateur». Ozel a récemment comparé Erdogan au dictateur espagnol Francesco Franco et Erdogan a qualifié, à son tour, l'opposition principale de «cinquième colonne».

Le nouveau rapport intervient peu de temps après la publication d'une étude sur la polarisation en Turquie menée par l'Université d'Istanbul Bilgi et le Fonds Marshall allemand, et qui révèle que 90% des partisans du CHP et 77% des partisans du Parti démocratique du peuple pensent que le système présidentiel exécutif est extrêmement mauvais pour l'avenir du pays.

Les défenseurs des droits de la personne ont rapidement réagi à ces rapports, soulignant les répercussions négatives du système présidentiel sur les libertés et les droits civiques.

«Avant l'entrée en vigueur du système présidentiel, la tendance allait vers accorder plus d’espace aux droits et libertés, ainsi que de mettre en valeur les programmes de réforme qui renforcent la capacité des institutions inclusives et de la démocratie, déjà détériorées pendant la période de l'état d'urgence», Hayriye Atas, directrice générale du réseau Checks and Balances, a révélé à Arab News.

Toutefois, depuis 2018, les ONG turques ont connu un grave recul de leur environnement opérationnel. En 2020, les activités de la société civile - y compris leurs réunions - ont été réduites en raison des restrictions relatives à la pandémie.

En raison d'une loi nouvellement entrée en vigueur, les ONG sont désormais obligées de déclarer les noms de leurs membres au gouvernement. Beaucoup craignent de voir cette mesure dissuader les militants de se joindre à la société civile par crainte de surveillance du pouvoir en place.

«Ceci est évident lorsque nous suivons les mises en arrestation des militants et des défenseurs des droits de de la personne. Il manque encore un cadre législatif inclusif qui réglemente les tâches de la société civile. Tous les amendements et les législations relatifs à la société civile passent à la va-vite par des projets de loi exhaustifs qui ne permettent pas l’implication des acteurs concernés dans le processus législatif et empêchent le consensus», se désole Atas.

Le rapport indique que, si le pouvoir exécutif et sa zone de contrôle se sont étendus, l'efficacité du parlement et l'État de droit ont diminué de façon radicale; l'intervention de l'exécutif dans le domaine de la société civile est devenue flagrante. «Si cette tendance se poursuit, la marge de la société civile sera en effet trop restreinte, alors que les efforts de démocratisation du pays ne font que régresser», explique Atas.

Les partis d’opposition et les ONG turcs sont préoccupés par un projet de loi du gouvernement qui pourrait éliminer les activités de la société civile dans le pays, en permettant au ministère de l’Intérieur de remplacer leurs conseils et de suspendre leurs activités.

D’après Atas, le parlement a perdu la quasi-totalité de son influence sur le processus décisionnel. «La motivation principale derrière le système présidentiel est la stricte séparation entre le pouvoir judiciaire, le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. Dans ce système, le parlement devrait être particulièrement indépendant et efficace dans le but de surveiller le gouvernement, le pouvoir de réglementation appartient principalement au parlement. Mais le système présidentiel est conçu en faveur du pouvoir exécutif, étayé par des projets de loi exhaustifs, des décrets présidentiels, ainsi que des commissions parlementaires faibles».

Hakan Yavuzyilmaz, un analyste politique, soutient que l'une des caractéristiques prédominantes de la politique turque est la forte polarisation politique, un facteur qui facilitera sans aucun doute le déclin de toute forme de démocratie dans le pays.

«Suite à la transition vers un système présidentiel, la polarisation politique et sociale n'a pas diminué. Devant une polarisation aussi répandue, il est difficile de voir les citoyens turcs devenir apolitiques. Mais nous voyons aussi un nombre croissant d'électeurs indécis», a déclaré Yavuzyilmaz à Arab News.

«Une telle indifférence de la part des électeurs est un avertissement clair pour la stabilité du système des partis. Le temps nous dira si les partis politiques existants pourront enfin réussir à mobiliser de nouveau l’électorat indéterminé », a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Soudan: des sources d'information cruciales emportées par la guerre

En septembre, le reporter de l'AFP avait déjà appris la mort de trois autres de ses sources locales, des hommes toujours prêts à répondre à "ses questions macabres" quand les communications le permettaient. Et toujours sous couvert d'anonymat pour des raisons de sécurité. (AFP)
En septembre, le reporter de l'AFP avait déjà appris la mort de trois autres de ses sources locales, des hommes toujours prêts à répondre à "ses questions macabres" quand les communications le permettaient. Et toujours sous couvert d'anonymat pour des raisons de sécurité. (AFP)
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  • Pendant des mois, le Dr Omar Selik, le Dr Adam Ibrahim Ismaïl, le cheikh Moussa et l'activiste Mohamed Issa ont transmis des informations à l'AFP sur cette ville inaccessible à toute aide extérieure
  • Le correspondant de l'AFP au Soudan, Abdelmoneim Abu Idris Ali, lui-même déplacé de la capitale Khartoum à Port-Soudan, les appelait souvent pour couvrir à distance la guerre sanglante entre l'armée du général Abdel Fattah Al-Burhane et les FSR

PORT-SOUDAN: "Les bombes se rapprochent", "ils tirent sur ceux qui tentent de fuir", "il y a seize morts"... Les informations sur les combats meurtriers et les exactions commises à El-Facher parviennent au monde grâce à de simples citoyens soudanais, restés sur place au péril de leur vie, sources cruciales pour l'AFP.

Cette grande ville de la région du Darfour (ouest) a été assiégée pendant 18 mois avant de tomber le 26 octobre dernier aux mains des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo.

Pendant des mois, le Dr Omar Selik, le Dr Adam Ibrahim Ismaïl, le cheikh Moussa et l'activiste Mohamed Issa ont transmis des informations à l'AFP sur cette ville inaccessible à toute aide extérieure, ensanglantée par des affrontements meurtriers, puis par des massacres commis par les paramilitaires.

Le correspondant de l'AFP au Soudan, Abdelmoneim Abu Idris Ali, lui-même déplacé de la capitale Khartoum à Port-Soudan, les appelait souvent pour couvrir à distance la guerre sanglante entre l'armée du général Abdel Fattah Al-Burhane et les FSR.

Ses quatre sources ont joué un rôle crucial et anonyme. Jusqu'à leur décès...

Adam Ibrahim Ismaïl a été arrêté par les FSR le 26 octobre, le jour de la prise d'El-Facher qu'il tentait de fuir. Il a été abattu le lendemain.

Jusqu'au bout, ce jeune médecin a "soigné les blessés et les malades" de l'hôpital saoudien, le dernier fonctionnel de la ville, selon un communiqué du syndicat des médecins soudanais.

C'est par ce communiqué qu'Abdelmoneim Abu Idris Ali a appris son décès.

Il lui avait parlé quelques jours plus tôt pour faire le point sur les bombardements du jour: "il avait une voix épuisée", se souvient-il. "Chaque fois que nous terminions un appel, il disait au revoir comme si c'était peut-être la dernière fois".

"Questions macabres" 

En septembre, le reporter de l'AFP avait déjà appris la mort de trois autres de ses sources locales, des hommes toujours prêts à répondre à "ses questions macabres" quand les communications le permettaient. Et toujours sous couvert d'anonymat pour des raisons de sécurité.

Les trois ont été tués dans une frappe de drone sur une mosquée d'El-Facher qui a fait au moins 75 morts le 19 septembre.

"Beaucoup de ces 75 personnes avaient fui pour sauver leur vie quelques jours auparavant, mais le drone des FSR les a rattrapées", a précisé Abdelmoneim Abu Idris Ali.

Les voix des sources "me permettaient de dépeindre El-Facher", dit-il. "À travers eux, j'entendais les gémissements des blessés, les peines des endeuillés, la douleur de ceux que broie la machine de guerre", raconte-t-il depuis Port-Soudan.

Avant que la guerre n'éclate, les journalistes pouvaient parcourir le troisième plus grand pays d'Afrique jusque dans ses régions les plus reculées, comme le Darfour.

C'est ainsi que le reporter aguerri de l'AFP a rencontré le cheikh Moussa qui lui a ouvert la porte de son modeste logement en 2006, prélude à deux décennies d'amitié. Il connaissait bien moins les trois autres, faute de temps pour échanger dans une région soumise aux coupures de communication fréquentes.

"Cacher" sa tristesse 

Egalement disparu, le Dr Omar Selik, qui a été loué par de nombreux journalistes internationaux, a vu le système de santé d'El-Facher s'effondrer au fil des mois. Après avoir évacué sa famille dans une zone moins dangereuse, ce médecin continuait de sauver des vies, jusqu'à son propre décès.

"Il me parlait comme s'il s'adressait à la famille d'un patient, annonçant la mort d'un être cher et essayait toujours de cacher la pointe de tristesse dans sa voix lorsqu'il me donnait un bilan des victimes", se souvient Abdelmoneim Abu Idris Ali.

Mohamed Issa, lui, est mort à 28 ans, après des mois à traverser les lignes de front pour apporter nourriture, eau, médicaments aux familles piégées à El-Facher.

"Chaque fois que je lui demandais ce qui se passait, sa voix résonnait joyeusement: +rien de grave inch'Allah, je suis un peu loin, mais je vais aller voir pour toi!+ On ne pouvait pas l'arrêter".

Mohamed Issa se précipitait sur les lieux des frappes, chargeant les blessés sur des charrettes pour les emmener à l'hôpital ou dans n'importe quel lieu susceptible de prodiguer des soins d'urgence, explique le correspondant.

Chassé de son village 

Le cheikh Moussa avait, lui, été chassé de son village il y a 22 ans, au tout début de la guerre du Darfour, par les milices arabes Janjawid, dont les FSR sont les héritières. Il a ensuite vécu dans différents lieux accueillant les réfugiés ballottés au gré des attaques des paramilitaires.

"La violence éclatait encore et encore devant sa porte, mais son rire ne s'est jamais éteint", dit le journaliste de l'AFP.

Quand les bombes ont commencé à pleuvoir sur El-Facher, "il parlait sans fin de la douleur que son peuple subissait, mais si vous lui demandiez comment lui allait, il répondait juste: +alhamdulillah, grâce à Dieu+".

À chaque appel téléphonique, "je l'imaginais assis en tailleur à l'ombre devant sa porte, vêtu d'une djellaba d'un blanc éclatant et d'une calotte assortie, toujours souriant malgré les horreurs qui l'entouraient", se remémore le journaliste de l'AFP.

"Chaque mort est une tragédie que nous sommes habitués à rapporter, mais c'est une autre forme de chagrin lorsqu'il s'agit de quelqu'un avec qui vous avez partagé un repas, quelqu'un dont vous entendiez la voix chaque jour".

 


Trump reçoit le président syrien, une rencontre historique et discrète

Pas de drapeaux ni de caméras, mais une visite néanmoins historique: Donald Trump a reçu lundi Ahmad al-Chareh, une première pour un chef d'Etat syrien et une consécration pour l'ancien jihadiste. (AFP)
Pas de drapeaux ni de caméras, mais une visite néanmoins historique: Donald Trump a reçu lundi Ahmad al-Chareh, une première pour un chef d'Etat syrien et une consécration pour l'ancien jihadiste. (AFP)
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  • Le président syrien est arrivé à 11h37 locale (16h37 GMT), a annoncé la Maison Blanche, sans passer par le portail principal et sans le protocole habituellement réservé aux chefs d'Etat et de gouvernement étrangers
  • Les journalistes n'ont pas non plus été conviés dans le Bureau ovale au début de l'entretien, comme c'est généralement le cas lors de visites officielles

WASHINGTON: Pas de drapeaux ni de caméras, mais une visite néanmoins historique: Donald Trump a reçu lundi Ahmad al-Chareh, une première pour un chef d'Etat syrien et une consécration pour l'ancien jihadiste.

Le président syrien est arrivé à 11h37 locale (16h37 GMT), a annoncé la Maison Blanche, sans passer par le portail principal et sans le protocole habituellement réservé aux chefs d'Etat et de gouvernement étrangers, que le président américain vient presque toujours accueillir en personne sur le perron.

Les journalistes n'ont pas non plus été conviés dans le Bureau ovale au début de l'entretien, comme c'est généralement le cas lors de visites officielles.

"Très bon travail" 

Jeudi dernier Donald Trump, qui se voit en grand pacificateur du Moyen-Orient, avait estimé que son invité faisait "un très bon travail" en Syrie. "C'est un gars dur. Mais je me suis très bien entendu avec lui" lors d'une entrevue en Arabie saoudite en mai, avait-il ajouté.

A l'époque, le milliardaire de 79 ans avait jugé son homologue de 43 ans "fort" et "séduisant".

Le président intérimaire syrien, dont la coalition islamiste a renversé le dirigeant de longue date Bachar al-Assad en décembre 2024, était arrivé à Washington samedi.

Lors de cette visite historique, Damas devrait signer un accord pour rejoindre la coalition internationale antijihadiste menée par les Etats-Unis, selon l'émissaire américain pour la Syrie, Tom Barrack.

Les Etats-Unis, eux, prévoient d'établir une base militaire près de Damas, "pour coordonner l'aide humanitaire et observer les développements entre la Syrie et Israël", selon une autre source diplomatique en Syrie.

"Nouveau chapitre" 

Le ministre syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, qui accompagne le président à Washington, a mis en ligne samedi une vidéo tournée avant le voyage illustrant le réchauffement des relations avec les Etats-Unis.

On y voit les deux hommes jouant au basket-ball avec le commandant des forces américaines au Moyen-Orient, Brad Cooper, ainsi qu'avec le chef de la coalition internationale antijihadistes, Kevin Lambert.

La rencontre de lundi "ouvre un nouveau chapitre dans la politique américaine au Moyen-Orient", estime l'analyste Nick Heras, du New Lines Institute for Strategy and Policy.

Vendredi, les Etats-Unis ont retiré le dirigeant syrien de la liste noire des terroristes. Depuis 2017 et jusqu'à décembre dernier, le FBI offrait une récompense de 10 millions de dollars pour toute information menant à l'arrestation du leader de l'ancienne branche locale d'Al-Qaïda, le groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS).

Jeudi, le Conseil de sécurité de l'ONU avait aussi levé les sanctions contre Ahmad al-Chareh, à l'initiative des Etats-Unis.

Israël 

Dès sa prise de pouvoir, le dirigeant syrien a rompu avec son passé, multipliant les ouvertures vers l'Occident et les Etats de la région, dont Israël avec lequel son pays est théoriquement en guerre.

Il a toutefois aussi promis de "redéfinir" la relation de son pays avec la Russie de Vladimir Poutine, allié-clé de Bachar al-Assad, qu'il a rencontré à Moscou il y a moins d'un mois.

"Trump amène Chareh à la Maison Blanche pour dire qu'il n'est plus un terroriste (...) mais un dirigeant pragmatique et, surtout, flexible qui, sous la direction américaine et saoudienne, fera de la Syrie un pilier régional stratégique", explique Nick Heras.

Les présidents américain et syrien devraient également évoquer les négociations entamées par les autorités syriennes avec Israël pour un accord de sécurité en vertu duquel l'Etat hébreu se retirerait des zones du sud du pays occupées après la chute de Bachar al-Assad.

En mai, Donald Trump avait pressé son homologue syrien de rejoindre les accords d'Abraham, qui ont vu plusieurs pays arabes reconnaître Israël en 2020.


L'envoyé américain Jared Kushner s'entretient avec Benjamin Netanyahu à Jérusalem 

L'envoyé américain Jared Kushner s'entretient lundi à Jérusalem avec Benjamin Netanyahu, a indiqué le bureau du Premier ministre israélien sans fournir davantage de détails. (AFP)
L'envoyé américain Jared Kushner s'entretient lundi à Jérusalem avec Benjamin Netanyahu, a indiqué le bureau du Premier ministre israélien sans fournir davantage de détails. (AFP)
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  • "Le Premier ministre Benjamin Netanyahu rencontre actuellement dans son bureau à Jérusalem l'envoyé spécial et gendre du président américain (Donald) Trump, Jared Kushner"
  • Selon des médias israéliens, la visite de Jared Kushner intervient alors que Washington intensifie ses efforts pour assurer le maintien du cessez-le-feu négocié par les États-Unis dans la bande de Gaza

JERUSALEM: L'envoyé américain Jared Kushner s'entretient lundi à Jérusalem avec Benjamin Netanyahu, a indiqué le bureau du Premier ministre israélien sans fournir davantage de détails.

"Le Premier ministre Benjamin Netanyahu rencontre actuellement dans son bureau à Jérusalem l'envoyé spécial et gendre du président américain (Donald) Trump, Jared Kushner", a déclaré le bureau de Netanyahu.

Selon des médias israéliens, la visite de Jared Kushner intervient alors que Washington intensifie ses efforts pour assurer le maintien du cessez-le-feu négocié par les États-Unis dans la bande de Gaza.