Gaza risque de «sombrer dans l'enfer de la faim», avertit le Pam

Des Palestiniens blessés lors des frappes israéliennes gisent sur le sol alors qu'ils sont soignés à l'hôpital indonésien après la mise hors service de l'hôpital al-Chifa, dans le nord de la bande de Gaza, le 16 novembre 2023. (Reuters)
Des Palestiniens blessés lors des frappes israéliennes gisent sur le sol alors qu'ils sont soignés à l'hôpital indonésien après la mise hors service de l'hôpital al-Chifa, dans le nord de la bande de Gaza, le 16 novembre 2023. (Reuters)
Le Programme alimentaire mondial des Nations unies a averti jeudi que la bande de Gaza était confrontée à une crise alimentaire massive et à une famine généralisée. (X, @WFP)
Le Programme alimentaire mondial des Nations unies a averti jeudi que la bande de Gaza était confrontée à une crise alimentaire massive et à une famine généralisée. (X, @WFP)
Seuls 447 camions sur les 1 129 qui sont entrés dans la bande de Gaza depuis la réouverture du poste-frontière de Rafah, à la frontière avec l’Égypte, le 21 octobre, transportaient des vivres. (AFP)
Seuls 447 camions sur les 1 129 qui sont entrés dans la bande de Gaza depuis la réouverture du poste-frontière de Rafah, à la frontière avec l’Égypte, le 21 octobre, transportaient des vivres. (AFP)
Short Url
Publié le Samedi 18 novembre 2023

Gaza risque de «sombrer dans l'enfer de la faim», avertit le Pam

  • «L'effondrement des chaînes d'approvisionnement alimentaire est un tournant catastrophique dans une situation déjà très difficile», déclare le porte-parole du PAM
  • Le manque de carburant a contraint la dernière boulangerie qui fonctionnait encore en partenariat avec l’ONU à fermer ses portes cette semaine

NEW YORK: La quasi-totalité de la population de Gaza risque de «sombrer dans l'enfer de la faim» si l'on n'autorise pas la reprise des livraisons de carburant et si l'on n'augmente pas rapidement les approvisionnements alimentaires, a averti jeudi une responsable du Programme alimentaire mondial de l'ONU (Pam).

L'ONU a déclaré que 2,2 millions de Palestiniens du territoire avaient besoin d'une aide alimentaire pour survivre. Le Pam a prévenu qu'avec «l'hiver qui approche à grands pas et les refuges dangereux et surpeuplés qui manquent d'eau potable, les gens sont confrontés à la possibilité immédiate de mourir de faim».

Abeer Etefa, responsable principale de la communication régionale du Pam pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, a déclaré: «L'effondrement des chaînes d'approvisionnement alimentaire est un tournant catastrophique dans une situation déjà très désastreuse. Gaza était déjà un endroit difficile à vivre avant le 7 octobre, et si la situation était meilleure avant ce conflit, elle est aujourd'hui désastreuse.»

Les Palestiniens de la bande de Gaza sont de plus en plus désespérés dans leurs tentatives d'obtenir du pain et d'autres denrées alimentaires essentielles, et les cas de déshydratation et de malnutrition augmentent rapidement «de jour en jour», a-t-elle ajouté.

Les gens ont de la chance s'ils ont un repas par jour et leurs options se limitent le plus souvent à des conserves, «si elles sont disponibles», a révélé Etefa.

Bien que les camions d'aide entrent «au compte-gouttes» dans la bande de Gaza, il s'avère difficile d'acheminer les petites quantités de nourriture et d'eau qui traversent la frontière vers les personnes dans le besoin, car les routes ont été endommagées par la guerre et le carburant est très rare en raison du blocus israélien.

«Les systèmes alimentaires existants à Gaza sont en train de s'effondrer», a alerté Etefa. «La production alimentaire s'est presque complètement arrêtée. Les marchés se sont effondrés, les pêcheurs ne peuvent pas accéder à la mer, les agriculteurs ne peuvent pas se rendre dans leurs fermes et la dernière boulangerie avec laquelle le Pam travaillait a fermé ses portes à cause de la pénurie de carburant.

«Les magasins n'ont plus de réserves de nourriture. Les boulangeries ne peuvent pas fonctionner en raison de la pénurie de carburant et d'eau potable, ou parce qu'elles ont été endommagées. Le dernier moulin qui fonctionnait encore a également été touché et a cessé de fonctionner», a-t-elle expliqué.

Gaza comptait 130 boulangeries avant la guerre. Onze d'entre elles ont été touchées par des frappes aériennes. D'autres ont fermé après avoir manqué de carburant. En conséquence, l'approvisionnement en pain, aliment de base des habitants de Gaza, s'est épuisé.

Le Pam a également été contraint de mettre fin à un programme local qui, depuis le début de la guerre, fournissait du pain frais à 200 000 Palestiniens vivant dans des abris.

Le gaz et l'électricité faisant cruellement défaut, Etefa a précisé que les gens brûlent du bois pour cuisiner ou faire cuire de la nourriture. Les denrées périssables ne sont «pas du tout envisageables», car il n’y a pas d’électricité pour alimenter les réfrigérateurs.

Les marchés locaux ont complètement fermé, seuls 25% des magasins de Gaza restent ouverts et ceux qui le sont ont des stocks très limités, a-t-elle ajouté. Il est parfois possible de trouver de petites quantités de nourriture, mais elles sont vendues «à des prix exorbitants» et ne sont guère utiles en l'absence de carburant et de gaz pour les faire cuire.

«Cela oblige les gens à survivre avec peut-être un repas par jour, s'ils ont la chance de trouver ce repas», a signalé Etefa. «Et pour les plus chanceux, ce repas comprendra peut-être des conserves. Certaines personnes en sont même venues à consommer des oignons crus, des aubergines non cuites, tout ce qui leur tombe sous la main.»

L'aide humanitaire qui arrive au compte-gouttes à Gaza est loin de compenser le manque d'importations commerciales de denrées alimentaires, a-t-elle indiqué. Sur les 1 129 camions qui sont entrés dans la bande de Gaza depuis la réouverture du point de passage de Rafah, à la frontière égyptienne, le 21 octobre, seulement 447 transportaient des denrées alimentaires.

Cessez-le-feu nécessaire

Avant la guerre, plus de 400 camions arrivaient chaque jour à Gaza, transportant des provisions essentielles à la survie de la population. Ce nombre est tombé à moins de 100 par jour, et la nourriture qu'ils transportent ne couvre qu'environ 7% des besoins caloriques minimums quotidiens de la population.

Etefa a appelé à une augmentation du nombre de camions transportant de la nourriture vers Gaza, l'ouverture de nouveaux points de passage frontaliers, des itinéraires sûrs pour que les travailleurs humanitaires puissent distribuer l'aide, et des livraisons de carburant aux boulangeries afin qu'elles puissent reprendre la production de pain.

Juliette Touma, de l'Office de secours et de travaux pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (Unrwa), a déclaré que l'absence de carburant pour les générateurs était également à l'origine d'une coupure des communications dans la bande de Gaza, et qu'en conséquence, il n'y aurait pas d'opération d'aide transfrontalière au point de passage de Rafah vendredi.

«Cela fait presque six semaines que le droit humanitaire international est totalement ignoré», a-t-elle mentionné. «Aujourd'hui, Gaza a l'air d'avoir été frappée par un tremblement de terre, sauf qu'il a été provoqué par l'homme et qu'il aurait pu être complètement évité.

«Nous venons d'assister la semaine passée au plus grand déplacement de Palestiniens depuis 1948. Il s'agit d'un exode, sous notre surveillance, de personnes forcées de fuir leurs maisons. Certaines ont été contraintes de revivre les traumatismes invivables du passé, dont la plupart n'ont pas été guéris», a souligné Touma.

Elle a ajouté que «la dignité des gens a été dépouillée du jour au lendemain. Les enfants dans les abris supplient pour une gorgée d'eau et un morceau de pain. Les gens nous disent qu'ils doivent faire la queue pendant deux ou trois heures juste pour aller aux toilettes. Ils partagent les mêmes toilettes que des centaines d'autres. Tout cela nous ramène à l'époque médiévale».

Un cessez-le-feu est nécessaire «maintenant, si nous voulons sauver ce qui reste de notre humanité. En fait, il aurait dû être instauré depuis longtemps», a-t-elle déploré.

Elle a également plaidé pour que le carburant soit livré «sans conditions ni retards» afin que les opérations humanitaires dans la bande de Gaza puissent se poursuivre.

«Tout ce qui serait inférieur à nos besoins minimaux serait cruel», a conclu Touma. «Sans cela, deux millions de personnes seront privées de services et d'aide humanitaire. Le siège de Gaza doit être levé.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Le pape appelle les Libanais à «rester» dans leur pays

Le pape américain a salué la "résilience" d'un "peuple qui ne succombe pas, mais qui sait toujours renaître avec courage face aux épreuves". (AFP)
Le pape américain a salué la "résilience" d'un "peuple qui ne succombe pas, mais qui sait toujours renaître avec courage face aux épreuves". (AFP)
Short Url
  • Arrivé de Turquie dans le cadre de son premier déplacement international, Léon XIV est venu porteur d'un message de paix au Liban, qui craint le retour d'un conflit ouvert avec Israël
  • Dans un discours au palais présidentiel peu après son arrivée, il a insisté sur la situation intérieure et la nécessité d’œuvrer pour la "paix" - un mot répété 27 fois - sans évoquer les tensions régionales ni les récents bombardements israéliens

BEYROUTH: Le pape Léon XIV a exhorté dimanche les Libanais à "rester" dans leur pays, où l'effondrement économique a aggravé l'émigration massive, et appelé à la "réconciliation" pour surmonter les profonds clivages politiques et communautaires au Liban.

Arrivé de Turquie dans le cadre de son premier déplacement international, Léon XIV est venu porteur d'un message de paix au Liban, qui craint le retour d'un conflit ouvert avec Israël.

Dans un discours au palais présidentiel peu après son arrivée, il a insisté sur la situation intérieure et la nécessité d’œuvrer pour la "paix" - un mot répété 27 fois - sans évoquer les tensions régionales ni les récents bombardements israéliens.

Léon XIV a également souligné le besoin "d’autorités et d’institutions qui reconnaissent que le bien commun est supérieur à celui d’une partie", et appelé la classe dirigeante à "se mettre au service du peuple avec engagement et dévouement".

La crise économique inédite qui a éclaté à l'automne 2019 et ruiné les Libanais a été imputée en grande partie à la négligence de la classe politique, régulièrement accusée de clientélisme communautaire et de corruption.

Evoquant "une hémorragie de jeunes et de familles" quittant le pays, il a reconnu qu'"il arrive parfois qu'il soit plus facile de fuir ou, tout simplement, plus pratique d'aller ailleurs". "Il faut vraiment du courage et de la clairvoyance pour rester ou revenir dans son pays", a-t-il déclaré.

L'effondrement économique depuis 2019 a accentué l'émigration massive depuis le pays, notamment des jeunes parmi lesquels un grand nombre de chrétiens.

En l'absence de chiffres officiels, un centre de recherche indépendant, al-Doualiya, estime que 800.000 Libanais ont émigré entre 2012 et 2024. La population actuelle est estimée à 5,8 millions d'habitants, dont plus d'un million de réfugiés syriens.

"Résilience" 

Dans son discours devant les responsables, la société civile et le corps diplomatique, accueilli par des applaudissements, le pape américain a appelé le Liban à "emprunter la voie difficile de la réconciliation" pour refermer les "blessures personnelles et collectives".

"Si elles ne sont pas soignées, si l'on ne travaille pas à une guérison de la mémoire, à un rapprochement entre ceux qui ont subi des torts et des injustices, il sera difficile d'avancer vers la paix", a-t-il mis en garde.

Le pays a connu une longue guerre civile (1975-1990) au sortir de laquelle aucun travail de mémoire ni de véritable réconciliation n'a été fait.

La dernière guerre avec Israël a approfondi les clivages, le Hezbollah chiite ayant ouvert le front contre Israël en octobre 2023 pour soutenir le Hamas palestinien, soulevant l'opposition d'une grande partie des autres communautés, dont les chrétiens.

Le pape américain a salué la "résilience" d'un "peuple qui ne succombe pas, mais qui sait toujours renaître avec courage face aux épreuves".

"Vous avez beaucoup souffert des conséquences d’une économie qui tue, de l'instabilité mondiale qui a également, au Levant, des répercussions dévastatrices de la radicalisation des identités et des conflits, mais vous avez toujours voulu et su recommencer", a lancé le chef de l'Eglise catholique.

Pour sa part, le président libanais Joseph Aoun, seul chef d'Etat chrétien du monde arabe, a assuré dans son discours que "la sauvegarde du Liban, unique modèle de coexistence" entre chrétiens et musulmans, "est un devoir pour l’humanité".

"Car si ce modèle venait à disparaître, nul autre lieu ne pourrait le remplacer", a-t-il ajouté.

"Dites au monde entier que nous ne mourrons pas, nous ne partirons pas, nous ne désespérerons pas et nous ne nous rendrons pas (...) Nous demeurons l’unique espace de rencontre, dans notre région - et si j’ose dire dans le monde entier", a encore dit le président libanais.

 


L’Arabie saoudite fournit plus de 142 milliards de dollars d’aide à 173 pays

Al-Rabeeah a déclaré que le Royaume avait mené à bien 8 406 projets humanitaires, d'aide, de développement et caritatifs d'une valeur totale de plus de 142 milliards de dollars dans 173 pays. (Fourni)
Al-Rabeeah a déclaré que le Royaume avait mené à bien 8 406 projets humanitaires, d'aide, de développement et caritatifs d'une valeur totale de plus de 142 milliards de dollars dans 173 pays. (Fourni)
Short Url
  • Al-Rabeeah a ajouté que, sous la direction du roi Salmane et du prince héritier Mohammed ben Salmane, les efforts humanitaires du Royaume s’étaient considérablement intensifiés

LONDRES : Le Dr Abdullah Al-Rabeeah, directeur général de KSrelief, a souligné le rôle de premier plan joué par l'Arabie saoudite dans l'action humanitaire mondiale.

Lors d’une conférence sur l’humanité en médecine au Zayed Centre for Research into Rare Disease in Children, au Great Ormond Street Hospital de Londres, Al-Rabeeah a indiqué que le Royaume avait réalisé 8 406 projets humanitaires, de secours, de développement et caritatifs, pour une valeur de plus de 142 milliards de dollars dans 173 pays.

Cela le classe au premier rang du monde arabe et en fait l’un des principaux donateurs au niveau international.

Al-Rabeeah a ajouté que, sous la direction du roi Salmane et du prince héritier Mohammed ben Salmane, les efforts humanitaires du Royaume s’étaient fortement développés.

Depuis sa création en 2015, KSrelief a à lui seul mis en œuvre 3 881 projets d’une valeur de plus de 8,25 milliards de dollars dans 109 pays, couvrant des secteurs clés tels que la santé, la sécurité alimentaire, l’éducation et l’eau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les forces israéliennes tuent 13 personnes lors d'une opération dans le sud de la Syrie

Un homme assis sur des décombres dans un site endommagé à la suite d'un raid israélien vendredi à Beit Jinn, en Syrie. (Reuters)
Un homme assis sur des décombres dans un site endommagé à la suite d'un raid israélien vendredi à Beit Jinn, en Syrie. (Reuters)
Short Url
  • Des troupes israéliennes ont arrêté des membres présumés de ce que l’armée a appelé l’organisation Jemaah islamique lors d’une opération nocturne dans le village syrien de Beit Jinn
  • Au moins 10 personnes auraient été tuées lors du raid, selon la télévision d’État syrienne.

DUBAÏ : Au moins 13 personnes ont été tuées et 24 blessées par les forces israéliennes lors d’un raid nocturne sur le village de Beit Jinn, dans le sud de la Syrie, selon l’agence syrienne SANA.

Le ministère syrien des Affaires étrangères a condamné l’opération comme un « crime de guerre » et accusé Israël de vouloir « enflammer la région ».

« Nous dormions quand nous avons été réveillés à trois heures du matin par des tirs », a raconté le blessé Iyad Taher à l’AFP depuis l’hôpital Al-Mouwassat à Damas.

« Nous sommes sortis pour voir ce qui se passait et nous avons vu l’armée israélienne dans le village, des soldats et des chars. Puis ils se sont retirés, l’aviation est arrivée et les obus ont commencé à tomber. J’ai été touché au cou par des éclats. »

Un responsable local a indiqué à l’AFP que les forces israéliennes avaient fait irruption dans le village pour capturer trois hommes, déclenchant des affrontements.

« Après les affrontements, les forces d’occupation israéliennes ont bombardé la zone à l’artillerie et aux drones », a déclaré le responsable du village, Abdul Rahman Al-Hamrawi.

À l’hôpital, Ahmad Kamal a raconté à l’AFP que lui et d’autres « avaient ouvert le feu sur la patrouille israélienne pour se défendre et les empêcher de nous emmener. Mon frère a été tué et j’ai été blessé. »

Les troupes israéliennes affirment avoir arrêté des membres présumés de la Jamaa Islamiya, groupe basé au Liban et allié au Hamas palestinien, lors de l’opération nocturne.

Selon l’armée israélienne, les soldats ont essuyé des tirs et ont riposté avec un soutien aérien, faisant six blessés dans leurs rangs.

L’armée affirme que toutes les cibles recherchées ont été arrêtées et que plusieurs combattants ont été tués, ajoutant que des troupes restent déployées dans la zone.

Israël a mené de nombreuses frappes en Syrie en 2025, visant des secteurs autour de Damas et dans le sud du pays, affirmant vouloir contrer des menaces et protéger la communauté druze proche de la frontière.

Israël dit agir contre des groupes qu’il considère comme hostiles, tandis que les autorités syriennes affirment que les frappes ont tué des soldats.

Depuis la chute du président syrien Bachar Al-Assad en décembre 2024 et l’arrivée d’un nouveau leadership à Damas, Israël a mené des centaines de frappes en Syrie.

Israël a également envoyé des troupes dans la zone tampon patrouillée par l’ONU, qui sépare les forces israéliennes et syriennes sur le plateau du Golan depuis 1974.

Israël occupe le Golan syrien depuis 1967 et l’a annexé en 1981, une décision non reconnue par la communauté internationale.

Dans une résolution adoptée le 6 novembre, le Conseil de sécurité de l’ONU a réaffirmé son ferme soutien à la « souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale et l’unité nationale » de la Syrie.

Au cours de l’été, des contacts de haut niveau ont eu lieu entre responsables israéliens et syriens, avec l’aide de Paris et Washington.

L'envoyée spéciale adjointe de l’ONU pour la Syrie, Najat Rochdi, a condamné l’attaque israélienne, la qualifiant de « violation grave et inacceptable de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Syrie ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com